A l’occasion de sa 100^éme plaque rechampie un court métrage d’une dizaine de minutes:

FR3 Val de Loire le 27 juillet 2015 consacrait un reportage sur la restauration des plaques de cocher par Nicolas Jamois. Le voici au format MP4: 

Nicolas JAMOIS participe activement à la restauration du petit patrimoine routier; en effet après avoir demandé aux municipalités leur accord, il restaure les plaques de cocher.

Si il fit ses premières armes au sein de son département, le Loiret, aujourd’hui il a étendu son activité bien au delà de ses bases puisque plus d’une trentaine de départements  ont fait appel à ses services.

Le choix qui a été fait est le fond bleu  avec des lettres blanches; une première tentative de restauration en lettres dorées n’a pas pu être poursuivie,  cette couleur, trop sensible aux aléas climatiques, ne tenant pas dans le temps. 

Sa technique est des plus simple, mais nécessite un travail attentionné et délicat. La fonte est un métal qui s’oxyde mais pas en profondeur; il est pourtant nécessaire après dépoussiérage de la travailler à la brosse métallique afin d’éliminer les points de corrosion, et d’affiner à la laine d’acier. Le chalumeau et le grattoir (aujourd’hui brosse métallique fixée à une perceuse) sont des outils précieux. 

La méthode est artisanale mais efficace quoique demandant un temps certain: comptez trois heures rien que pour préparer le support manuellement à la peinture. (aujourd’hui sans doute un peu moins compte tenu de l’emploi d’une brosse électrique)

La peinture utilisée était de marque Hammerite particulièrement résistante à la rouille (garantie 8 ans du constructeur) et résistant aux intempéries. Une nouvelle marque de peinture pro (?) à laquelle est joint un additif permettant d’assurer davantage de longévité est depuis 2018 utilisée par Nicolas Jamois. On n’en sait pas plus !

Toutes les opérations de remise en peinture s’appellent réchampissage, elles sont identiques à ce que recommandaient les fonderies de l’époque.

La contribution demandée  était au départ de 10 euros, aujourd’hui 20 euros, auxquels il faut bien sûr ajouter les éventuels frais pour l’acheminement, déplacements éventuels et frais annexes.  .