Historique succinct des plaques en IsèreLa mise en place des plaques directionnelles en fonte dans ce département a donné lieu à plusieurs contrats avec différentes fonderies. A partir de 1859, étalée sur plusieurs années, la fourniture de plaques et poteaux a été assurée par la Fonderie Bouilliant à Paris. Ces plaques furent posées sur le réseau vicinal des Chemins de Grandes et Moyenne Communications. La répartition entre département et Ponts & Chaussée fut assurée sur un montant de 16244 francs cette année là: en effet la plupart des chemins vicinaux aboutissants sur des routes Impériales ou Départementales, c’est à frais communs que le financement fut assuré. De 1858 à 1881, les communes ont développé les réseau des Chemins d’Intérêt Commun, elles finançaient à hauteur des 5/6 les travaux, pour certaines ce financement engendrant de grandes difficultés. En 1882, onze CIC basculèrent sur le réseau vicinal des Chemins de Grande Communication, le département prenant ainsi à sa charge une plus grande part du financement. Cette année là, un contrat fut passé avec la fonderie Heurtebise à Auxerre portant sur plaques et poteaux indicateurs en fonte. C’est sur les grandes lignes de l’Oisan que furent implantés les premiers poteaux et plaques. Une extension sur tout le département eut lieu les années suivantes. |
Sur le site de la FAPI un inventaire des plaques de cocher
Dernières modifications 19 avril 2023
ARTICLES ISERE
POINT de DÉPART DES ROUTES à GRENOBLE
Chanas
Deux plaques strictement identiques à Chanas. En effet, bien qu’elles soient séparées de prés d’un kilomètre ces deux plaques, parfaitement rénovées, supportent les même destinations mais aussi les mêmes distances. L’une se situe rue Revollon, l’autre rue du Dauphiné. Ce type de jalonnement se retrouve dans plusieurs communes du département, les plaques étant situées aux extrémités de la route principale.
Merci à Jean-Pierre FEVRE pour ces deux premières plaques en Isère.
Saint-Martin-d’Uriage
Conjointement avec le Club Alpin Français, le Touring Club de France a fourni cette plaque sise sur le Chalet de Seiglières. Le Chemin Muletier rejoignant la Cascade de l’Oursière au départ de Séglères fut créé vers 1902 par le régisseur du domaine du Comte de St Ferréol, M. Barbier.
-En empruntant le sentier en creux vous arrivez face à la plaque, cliquez dessus–
Photographie de la plaque: Jean-Pierre LE PORT
ST MARTIN D’URIAGE 2023. |
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-Cliquez sur cette plaque toujours en place-
Photographies: Rapha PHAËL
Le Périer
Dans le canton du Valbonnais, voici deux plaques situées dans deux hameaux de la commune du Périer: Les Dorens et Les Rambauds. Toutes deux sur l’ancien chemin de Grande Communication N°26 bis allant de La Mare à Bourg-d’Oisans. Mais vous remarquerez les orthographes de l’époque différents d’aujourd’hui: Les Dorens est devenu Les Daurens, Les Rambauds s’orthographie aujourd’hui les Rambeaux !
Merci à Jean-Pierre LE PORT pour ces deux photographies datées de 2012.
Corenc
Voyez ce bâtiment sur lequel est apposée cette plaque. Au centre du village, d’un côté École, de l’autre Mairie, au bord du Chemin de Grande Communication N°57, lequel fut classifié en 1886 (auparavant il s’agissait d’un Chemin d’Intérêt Commun).
– Cliquez sur la plaque –
Photographies: Rapha PHAÊL
Pommiers-la-Placette
Commune rattachée à La Sure-en-Chartreuse
C’était anciennement le tracé originel de la route du col de la Placette (587m). Aujourd’hui, la route est a l’écart du nouveau tracé (elle est d’ailleurs fermée). Mais y subsiste sur cet ancien commerce cette plaque nous apprenant qu’initialement nous étions sur le Chemin de Grande Communication N°81, lequel remplace un Chemin d’Intérêt Commun.
Merci à Logales pour cette découverte à l’écart des sentiers battus.
Saint-Just-de-Claix
Au lieu-dit La Croisée, à St-Just-de-Claix, deux plaques de cocher en angle, sur deux routes départementales, la 1 et la 11. Elles allaient respectivement de Grenoble à Romans (sur-Isère) et de Pont-en-Royans à Lyon (1862).
Merci à Boris Jacopin pour ces photos.
Sur la Route Départementale N°1 (laquelle en 1862 allait de Grenoble à Romans (St) -limite Drôme) cette belle plaque rechampie:
Avril 2018: ces trois plaques ont été rechampies par Nicolas Jamois. Voici un diaporama spécifique (11 photos)
2022 – Photographies: Phil VENTOUX
Moidieu-Détourbe
Sur La Détourbe, commune de Moidieu-Détourbe, ces deux plaques de cocher au format original mais dont on trouve plusieurs spécimens en Isère. Elles ont souffert, en l’état pour la première, repeinte en bleu pour la seconde, mais restent lisibles. Sur l’une la voie a été occultée et non remplacée, mais étant donné qu’elles ne sont qu’à quelques centaines de mètres l’une de l’autre et sur la même route, la classification de la voie était aussi Route Départementale N°9 allant de Champier à Vienne. Sur chaque plaque un unique fléchage inversé. Ce recouvrement est sans doute consécutif au déclassement des routes départementales le 1er janvier 1901.
– Merci à Boris JACOPIN –
Brié-et-Angonnes
Tavernolles, longtemps partagé entre les communes de Brié et de Poisat, est depuis 1970 rattachée en partie à Brié-et-Angonnes. Sur cette plaque de cocher les distances sont en Mètres. Merci à Logales pour cette plaque en l’état. Le Chemin d’Intérêt Commun N°12 allait depuis le 1er juin 1879 de Gières à Tavernolles par Herbey. L’entretien de ce type de voie était assumé pour moitié par les communes traversées, l’autre moitié par le département.
Veyrins-Thuellin
Commune déléguée des Avenières Veyrins-Thuellin
C’est en 1973 que Veyrins et Thuellin ont fusionné. Une belle plaque de cocher parfaitement restaurée. Anciennement route Nationale 75 -mention supprimée sur la plaque- c’est aujourd’hui la Départementale 1075.
Bouvesse-Quirieu
Anciennement sur la Nationale 75, voici une plaque de cocher en l’état, sur le hameau d’Enieu, (à l’époque Egneux) commune de Bouvesse-Quirieu.
Photographies: Raphaël LEMAIRE
2018, janvier: cette plaque est rechampie par Nicolas Jamois.
Pont-Évêque
Sur la commune de Pont-Évêque, cette plaque sur laquelle on discerne la couleur bleue originelle. Le nom Pont-Evêque viendrait celui d’un pont éponyme sur la commune de Vienne (?). Un pont enjambe effectivement la Gère, rivière frontière entre les deux communes.
Nous lisons qu’à l’époque de la mise en place de cette plaque nous étions sur un Faubourg. Cette commune est en effet née le 20 juillet 1867, elle était auparavant un faubourg dépendant des communes de Septème et d’Estrabin. La plaque pourrait donc être antérieure à cette création.
– Merci à Boris JACOPIN pour cette photographie –
La-Côte-Saint-André
Poulardière est un hameau de la commune de La-Côte-Saint-André. La plaque est en l’état mais néanmoins lisible. A noter que la voie a été purement et simplement recouverte (aujourd’hui la Départementale 71).
– Merci à Boris JACOPIN –
Charavines
Cette plaque de cocher se situe à la limite des communes de Chirens et de Charavines, au lieu-dit La Chapelle (à noter que cette appellation n’existe plus).
Sur la photo ci-dessous voyez l’ancien réservoir à eau et la maison sur laquelle se trouve la plaque de cocher, à l’intersection des routes de Bonpertuis et de Charavines. Vous verrez, ce qui est rare, que cette plaque porte deux numéros de Chemins, les N°50 et 50bis. Le N°50 allait de Virieu à Voiron.
Cette plaque non restaurée est parfaitement lisible.
– Merci à Boris JACOPIN pour cette photographie de plaque –
Burcin
Bien que fissurée, cette plaque a résisté au temps. Elle est en l’état, lisible quand on y porte attention. (vers la gauche: Burcin, Virteu et Les Abrets, vers la doite, Grand-Lemps, La Frette et La Côte-St-André).
La mention croisée pourrait laisser supposer qu’il s’agit d’un croisement de route… or il pourrait s’agir de la Chapelle Notre Dame de Milin dont la construction a été entreprise suite à un vœu de croisés revenant d’une guerre sainte.
Cette plaque se situe à l’entrée de la commune, Route du Triève. Une seconde plaque non photographiée est également Route du Triève, sur la demeure située à l’intersection avec le Chemin de Bourbre.
Merci à Boris JACOPIN pour cette photo.
Vézeronce-Curtin
Vézeronce et Curtin ont fusionné en 1973. Les deux plaques sont sur Curtin, sur un seul et même bâtiment. Elles sont en l’état, sur la RN75 pour l’une, sur le Chemin de Grande Communication N°19 pour l’autre. Intersection entre la Route de la Chartreuse (D1075) et la Route des Alpes (D19). Ces deux plaques ne sont plus en place depuis 2019.
– Cliquez sur chaque plaque –
-Sur le territoire de l’ancienne commune de Vézeronce une plaque mono fléchage-
La Tronche
A la Tronche cette plaque de cocher en très bon état. A noter la précision des distances sur la plaque de cocher par comparaison avec les panneaux indicateurs modernes. Merci à Logales pour ces photos.
Le Chemin de Grande Communication N°57 fut classifié en 1886 en lieu et place du Chemin d’Intérêt Commun N°1 allant de Grenoble à St Pierre d’Entremont.
Voreppe
Dans ce joli village, en plein centre ville, une plaque de cocher bien entretenue. Elle se situe sur l’actuelle Caisse d’Épargne (D520A).
Photographies: Rapha Phaël
Sur cette plaque à l’origine sur la Route Impériale N°75 (la classification Impériale fut recouverte à partir de 1870 par Nationale) flèche Poste de Voreppe à 1km3. Il s’agit bel et bien du relais de poste aux chevaux dont les bâtiments existent toujours bien que très modifiés. Les archives identifient ce relais depuis 1603, sa dernière trace datant de 1870. Nous le trouvons sur chacune des cartes des Relais de Poste sur la ligne Grenoble à Bourgoin et La Tour-du-Pin.
-Litographie de Constant Bourgeois : Poste aux Chevaux de Voreppe en 1819 –
Le-Sappey-en-Chartreuse
Il fallait avoir soif pour trouver cette plaque de cocher… en effet c’est l’un des éléments de décoration du café du village. Belle initiative que de conserver aux yeux du public cette plaque de cocher. Merci à Raphaël dit Logales pour ces photographies, une fois n’est pas coutume, en intérieur ! Le Chemin de Grande Communication N°57 fut créé en 1887 par reclassification du Chemin d’Intérêt Commun N°1.
La-Bâtie-Divisin
Commune déléguée des Abrets en Dauphiné
C’est sur la hameau de Recoing (aujourd’hui Recoin) que l’on peut voir cette plaque de cocher, en l’état, telle apparemment la maison qui la supporte. Bien agencée elle mériterait une petite restauration. Elle se situe sur l’ancienne Route Impériale 75, créée en 1824 de Châlons-sur-Saône à Grenoble. (la mention Impériale a été burinée, non remplacée).
-Cliquez sur cette plaque-
LA BÂTIE-DIVISIN 2022. |
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-La plaque de Recoing rechampie en 2020. Cliquez dessus-
Hameau de Charrières, au carrefour formé par l’intersection entre les routes de St Geoire-en-Valdaine (D28) et du Sougey (D50C) cette plaque compartimentée était donc sur le Chemin de Grande Communication N°28. Ce CGC allait de St Geoire à Recoing sur une longueur de 9210 mètres (1879).
-Cliquez sur cette plaque-
Photographies 2022: Jean-Michel ANDRY
–Le Dauphiné Libéré mars 2020. L’association Si La Bâtie m’était contée–
La Buisse
Sur l’ancienne Route Nationale N°75 dite à son origine en 1824 comme allant de Châlons à Grenoble, commune de La Buisse, belle plaque magnifiquement restaurée. Elle semble après ce rajeunissement carrément neuve. Pourtant c’est une plaque centenaire. Remarquez les caractères en italique pour « Route Nationale ».
Photographie: Raphaël LEMAIRE
Sur la commune de La Buisse, hameau du Bret, route de St Julien (D128), une autre plaque sur le Chemin de Grande Communication N°128. De nombreuses pièces rapportées témoignent d’une volonté évidente d’actualisation. Il s’agissait auparavant du Chemin d’Intérêt Commun N°28.
– Cliquez sur la plaque dans le virage photographiée par Boris JACOPIN en 2015 –
Beaurepaire
Une plaque de cocher à Beaurepaire, la voie et son numéro recouverts. Sans doute une ancienne route départementale déclassée en chemin vicinal à la fin du XIXème siècle.
– Merci à Boris Jacopin pour cette plaque –
Septème
Sur le hameau du Péage, commune de Septème, cette plaque de cocher. Une route Départementale, la N°8. Cette dernière allait de Vienne à Lagnieu (Ain) en 1862, puis de Vienne à Lancin (commune actuelle de Courtenay) plus tard. Cette plaque a malheureusement disparu.
Vienne
Une plaque de cocher à Vienne, unidirectionnelle, sur la Nationale 7. Lyon à 27 km en caractères italique. Merci à Boris Jacopin pour cette plaque.
– Cliquez sur la plaque –
Roybon
Jean-Christophe BRENIER m’a envoyé ces photographies de son village de Roybon agrémenté d’un texte sur l’histoire de ce bourg. Le voici:
Le village est à mi chemin entre la Côte Saint André et Saint Marcellin, dans la forêt de Chambaran, dont le nom veut dire « La Chaume Stérile », les gens de là bas l’appellent le « Champ bon à rien » Le village prendrait son origine dans la charte de juillet 1294, par laquelle Humbert 1er, Dauphin de viennois accordait le droit d’albergement à quiconque s’installerait dans la forêt pour la défricher. Les premiers campements se firent à la source dite « fontaine des Collières » car « le rif était bon. »
Pour les roybonnais, l’étymologie du nom viendrait d’un Roi, qui se serait exclamé alors qu’il avait soif « que le rui est bon ». Il est vrai que le village s’enorgueillit d’avoir accueilli le pavillon de chasse des dauphins. Mais la charte de 1294 (confirmation privilegiorum hominum villae novae roybonis) en est plus probablement le véritable acte de naissance.
Ce dont on est certain en revanche, c’est que la Statue de la Liberté qui trône en face de la mairie (sur le fronton de laquelle on peut lire « Mairie-Justice de Paix ») est de Bartholdi. Il l’a offerte au début du siècle à son ami roybonnais Mathias St Romme, en l’honneur du père de ce dernier, Henri. La généalogie de cette statue a été rétablie notamment grâce au correspondant local du Dauphiné Libéré, un puit de science sur l’histoire locale. La statue est en fonte alors que sa grande soeur new yorkaise est en cuivre et il se dit qu’elle tiendrait entièrement dans la main de son aînée.
Juste après la pharmacie s’ouvre la rue de Gentin, qui descendait vers la gare, où l’on pouvait prendre le « Tacot », ligne de train gérée par les Tramways de L’Ouest du Dauphiné (T.O.D.) dont la concession fut ensuite cédée aux Voies Ferrées du Dauphiné (V.F.D) Le « Tacot » fut fermé dans les années 30 puis remplacé par des lignes d’autocar.
Cette rue de Gentin était aussi très certainement au XIXème siècle le début de la route qui conduisait dans la Drôme, en témoigne la plaque de cocher que j’y ai photographiée cette semaine.
La plaque, compartimentée, se trouvait dans le centre sur le Chemin de Grande Communication N°21. Cette voie partait de Roybon pour rejoindre St Vallier sur une longueur de 9900 mètres (1879). Cette année 1879 vit la mise en place d’un plan d’alignement sur la commune de Roybon. En outre, le prolongement en Drôme du CGC 21 étant impraticable, les attelages se voyaient contraints de passer par le Grand-Serre; une annexe était d’ailleurs classifiée.
– Cliquez sur la plaque –
Pellafol
Moras, ou plus exactement Les Moras (D66) est un hameau de la commune de Pellafol. Remarquez la grande précision des distances fléchées, au Mètre. Sur le Chemin de Grande Communication allant de Corps à Mens (1879).
Photographie: Sylvie GLOMOT
Voiron
Une plaque de cocher avec quelques ajouts, tant sur la dénomination et N° de voie que sur une localité: Croix-Bayard (commune de Coublevie). Le CGC N° 67 a été créé lors du déclassement des routes départementales en 1901.
– Cliquez sur la plaque –
Merci à Mario pour cette contribution:
Une seconde plaque à Voiron, elle se situe sur l’ex RN 92, aujourd’hui la D592, Boulevard de la Patinière (nom du quartier éponyme) au croisement du Chemin de la Croix-Rousse. (Bureau de Tabac).
– Photographie: Rémi GRODZKI –
Serre-Nerpol
Une plaque compartimentée sur cette commune de Serre-Nerpol, remarquez les distances mesurées au mètre près, et Serres-Nerpol avec un S. Le Chemin de Grande Communication N°22 allait de vinay à St Étienne-de-St-Geoirs.
-Cliquez sur la plaque-
Photographies: Marylou BERTINELLI
10 Commentaires
merci pour ces belles trouvailles
à plus
Bonjour,
Etes-vous intéressés par la plaque de Moras ? Si oui, contactez-moi, je vous l’enverrai…
Bonjour Sylvie, en fin de compte la plaque de Moras n’était pas sur la commune de Moras (en Isère) mais sur celle de Pellafol; en effet Les Moras est un hameau de cette commune. C’est l’un de mes contributeurs, Boris Jacopin, qui m’a alerté sur cette erreur de positionnement.
Il faudrait ajouter la plaque d’Eybens, se situe à côté de l’Eglise sur une maison. (L’ancienne route Napoléon passait par là)
Bonsoir, je suis bien sûr d’accord mais je n’ai pas de photo de cette plaque. Si vous pouviez me l’envoyer ce serait parfait.
Bonjour,
J’ai une photo de la plaque de La Monta. (quartier historique de la commune de St Egrève.) Je peux vous l’envoyer si vous voulez.
Avec plaisir… plaquedecocher@gmail.com
le lien vers Heyrieux est rompu
la plaque de la RD 592 à Voiron n’est plus au dessus du tabac depuis 2018 !
Je m’aperçois à cette occasion que le tabac de La Patinière se trouve sur la commune de Saint-Jean-de-Moirans et non Voiron : https://www.google.fr/maps/@45.3462429,5.5730763,3a,75y,264.14h,105.83t/data=!3m6!1e1!3m4!1s5sbKMM2dfcjhlGBaPSbckA!2e0!7i16384!8i8192