ISÈRE page 5


 

Biol

Une plaque sur laquelle la mention de la voie semble bien avoir été burinée. Si c’est le cas le travail est bien fait. Elle se situe sur l’actuelle Grande Rue (D520).

-Sur ce bâtiment ouvert aux quatre vents, la plaque à gauche, cliquez dessus-

Photographies: Marylou BERTINELLI


 

Courtenay

A partir de  1862 des plaques issues de la fonderie Bouilliant furent posées en Isère, celle-ci en fait partie; mais compte tenu de la classification  Route Nationale d’une des destinations, elle ne peut être qu’ultérieure à 1870. La plaquette ici également recouvre la classification de la voie, peut-être s’agissait-il du Chemin d’Intérêt Commun N°40, une voie départementalisée en 1901.

Sur Saint-Roch (D140), intersection avec la Route du Vivier (D140B), une belle plaque compartimentée dont les distances sont mesurées au mètre près (ou plutôt au décamètre près).

-Cliquez sur cette plaque-

Photographies: Denis CLAUDEL


 

Hières-sur-Amby

C’est en 1919 que Hières prend l’extension sur-Amby.

Le chemin d’Intérêt Commun N° 62 sur lequel était cette plaque allait en 1880 de Trept au Port du Noyer. Elle fut fabriquée par la fonderie Heurtebise vers 1880.  

Intersection dans le centre du bourg entre la D52A et D65C.

Photographie: Denis CLAUDEL


 

Leyrieu

Cette plaque caractéristique à ce département reprend les codes typographiques de ses congénères, à savoir les destinations en dehors du département en italique, ici par exemple Lagnieu est dans l’Ain. (par contre Bourgoin en Isère n’y est pas). 

Elle se situait sur la Route Départementale N°5 allant de Bourgoin à Lagnieu. Aujourd’hui Route de La Balme (D65) intersection Place du 8 Mai 1945.

-Cliquez sur cette plaque-

Photographies: Denis CLAUDEL


 

Optevoz

Place Charles Rouvières (D52) cette belle plaque initialement sur le Chemin de Grande Communication N° 52 allant de Crémieu à Charette. (il fut classifié par transformation du CIC N°39 en 1882). 

-La plaque, flèche orange-

Photographies: Denis CLAUDEL


 

La Motte-d’Aveillans

Le Chemin de Grande Communication N°63 est issu de la Route Départementale N°3 de Champ à la Mure avec embranchements. Celui de Laffrey était répertorié comme étant sur cette Route Départementale en 1876, ainsi en était-il dés 1840.  

Le déclassement des Routes Départementales en Isère eut lieu en 1901. Mais je ne pense pas que le CGC 63 ait été créé au XXème siècle, la plaque est antérieure. Certaines routes départementales ou tronçons de routes départementales ont été déclassés suite à un projet du Conseil Général en 1887.  Pour l’instant je manque d’éléments pour déterminer la période de mise en place de cette plaque. 

Route du Villard-Merlat (D113), hameau éponyme, cette plaque compartimentée avec ses distances au mètre près.

-Cliquez sur cette plaque à droite-

ou

Photographie: Raphaël


 

Chorance

Un indicateur à vocation touristique installée par le Touring Club de France sur les Grottes de Chorance, on y remarque la durée en fractions d’heures pour rejoindre les Grottes de La Balme. On s’adressait là aux cyclistes / touristes, particulièrement en vogue. La plaque fut installée avant 1914. 

-Cliquez sur cette plaque pour la voir au format 4000 x 2000-

Photographie: Jean-Christophe BRENIER


 

Heyrieux

Là où se rejoignent les rues Lafayette, Victor Hugo, la Route de Valencin (D53A) sans oublier le Chemin de Maillé, nous avons la place Gambetta. Sur la place Gambetta, le café éponyme, et sur cet établissement, une belle plaque repeinte. 

Nous étions a l’époque sur le Chemin de Grande Communication N°36 allant de Vienne à Grange-Lafayette sur une distance de 32948 mètres (la longueur au mètre près est caractéristique des mesures effectuées à cette époque, vers 1850 / 1870, de même celles portées sur la plaque). C’est en 1856 que cette voie fut classée en CGC. 

-La photo avec la plaque à cliquer date de 2012, celle dans l’encart de 2020-

Photographies plaque et encart: Jean-Christophe BRENIER


 

La Tour-du-Pin

Centre ville, à l’angle des rues Joseph Davoyat et d’Italie, cette plaque était sur le tracé originel de la Nationale 6. En 1943 la suppression du passage à niveau de la Tour-du-Pin entraîna la modification du parcours de cette Nationale: elle délaissa l’actuelle rue d’Italie pour emprunter la rue Pasteur. La plaque est donc sur ce tracé initial et avant modification, nous aurions pu lire: Route Impériale N°6.

-La plaque est sur la façade de la banque à droite, cliquez dessus-

Photographies: Jean-Christophe BRENIER


 

Saint-Alban-de-Roche

Il y a deux plaques titrées Touring Club de France  à St Alban-de-Roche, il semblerait donc que ce département ait fait ce choix d’installer ce type de signalétique au début du XXème siècle. Ces deux plaques (peu lisibles) sont sur des lieux-dits, la première sur la Croix-Blanche, en bas de la Montée de la Croix-Blanche en partant de la Route de Lyon La Grive.

-La Croix Blanche, cliquez sur la plaque-

-Lieu-dit La Grive, bas de la rue de La Gare-

Photographies: Jean-François LOBREAU


 

Cordéac

Nouvelle commune de Châtel-en-Trièves

Ce type de plaque posée à partir de 1862 par la fonderie Bouilliant, compartimentée, est courant dans ce département. Initialement sur le Chemin de Grande  Communication N° 13 allant de Corps à Mens sur une distance de 24526 mètres (1879). Cette classification perdura jusqu’à la départementalisation du réseau routier à partir de 1909, aujourd’hui nous sommes sur la D66. On peut supposer que le jaune dans le compartiment Chalanne, lieu-dit où se situe donc cette plaque, est lié à cette reclassification. 

-Cliquez sur cette plaque-

Photographies: Marylou BERTINELLI


 

Crémieu

La Route Départementale N°12 allait de Morestel à Lyon (1862). Elle passait donc par Crémieu. Aujourd’hui rue de La Loi, juste avant de déboucher sur la Place du Maréchal de Lattre de Tassigny, l’une des trois portes principales de la ville avec celles de Quirieu et des Moulins. (1)

Nous remarquons que la destination LYON est en italique, sur ce type de plaque en Isère les communes hors département sont ainsi.

-Cliquez sur cette plaque-

Photographie: Marylou BERTINELLI

(1)Petite histoire de Crémieu – Roland DELACHENAL – 


 

Notre-Dame-de-Commiers

A hauteur du Chemin des Muses, sur la Route Départementale 529 (D529), cette plaque était initialement sur le Chemin de Grande Communication N°63. 

-Cliquez sur cette plaque-

Photographie: Marylou BERTINELLI


 

Pierre-Châtel

Route Napoléon (D1085E) en face de la mairie, nous sommes effectivement sur le parcours initial de la Nationale 85, c’est à dire la Route Napoléon. Une déviation fut mise en place en 2004. 

-Cliquez sur cette plaque à l’abri sous l’avancée-

Photographie: Marylou BERTINELLI

A quelques centaines de mètres sur la même voie une plaque strictement identique, classique pour ce département. La mention Impériale est ici totalement effacée. 

-Cliquez sur cette plaque-

Photographies: Rapha PHAÊL


 

Pont-de-Chéruy

Place René Duquaire (D18), cette plaque était initialement sur le Chemin de Grande Communication N°18bis. Cette voie allait en 1879 de St Marcel à Pont-de-Chéruy sur une longueur de 14479 mètres. Autrement dit, nous sommes à l’une des extrémités de ce chemin. On remarque la différence de taille des caractères, l’objectif étant de placer toutes les indications sur la même ligne.

-Cliquez sur cette plaque, petite flèche blanche-


 

Rives

Sur la Route Napoléon -parcours historique- qui n’était autre que la route Impériale 85 (par décret) cette plaque est aujourd’hui rue de la République (D12C). En effet une déviation fut mise en place en 1947. 

Photographie: Marylou BERTINELLI

Nous lisons sur cette plaque un fléchage vers l’embranchement de Voiron. Il s’agissait du Chemin de Grande Communication N°12 ainsi baptisé, il apparaît sur cette carte d’entre 1840 et 1850. Il est nomenclaturé comme allant de Voiron à Rives. 

RIVES 2022.

-La plaque restaurée grâce à l’association La Mémoire de Rives – Photographie ©Dauphiné Libéré-


 

Saint-Georges-de-Commiers

Route de Champ de la Mure (D529) à St Pierre-de-Commiers, hameau de St Georges-de-Commiers, cette plaque était sur le Chemin de Grande Communication N°63. Cette route semble bien avoir été classifiée en 1901, année de déclassement des routes départementales.

Nous lisons bien sur la plaque, Saint-Pierre-de-Commiers. Les deux églises, celle de St Georges et celle de St Pierre sont classées monument historique et  ont formé deux paroisses distinctes; néanmoins il n’y eut qu’une seule et unique commune: St Georges-de-Commiers.

-Cliquez sur la plaque-


 

Saint-Savin

Hameau de Laval, Routes des Gravières (D143), intersection avec la Route de Prè Maria, cette plaque dont la classification et le numéro de voie ont été burinés. 

-Cliquez sur cette plaque-

Photographie: Jean MERNOZ


 

Soleymieu

Cette plaque, postérieure à 1870, est sise sur ce qui était le Chemin d’Intérêt Commun N°40. Ce dernier était défini en 1880 comme allant de Crémieu au Pont de Brior, mais cette année là seule la partie entre le Pont de Brior et Soleymieu était classée. 

Route de Courtenay (D140) intersection avec la Route de Sablonières (D140D).

-Cliquez sur cette plaque-

ou

Photographie: Jean MERNOZ


 

Vaulnaneys-le-Haut

Nous sommes sur l’ancienne Route Nationale 524 de Gières à Vizille de 1933 à 1973. En remontant le temps, jusqu’en 1856 il s’agissait du chemin de Grande Communication N°2 qui devînt cette année là Route Départementale N°20. En 1901, tout laisse à croire que comme ses homologues elle fut déclassée et redevînt un Chemin de Grande Communication. On peut donc supposer que la classification de la voie qui ne figure pas en haut de la plaque aurait dû être: Route départementale N°20. Mais ce n’est qu’une hypothèse. 

-Cliquez sur la plaque-

Photographie: Rapha PHAËL


 

Anjou

Route du Dauphiné (D51), à hauteur du Chemin de la Blondière, il y avait une plaque directionnelle en fonte. Elle était à l’époque sur le Chemin de Grande Communication N°15, lequel, sur une longueur de 73km488 de Champier au Rhône était l’une des voies les plus importantes du département tant par son étendue que par sa circulation (1879).

L’une des destinations fléchées est la Nationale 7, (à 6kms 606 sur l’actuelle D51, commune de Salaise-sur-Sanne) la classe de la voie fut burinée. La plaque ayant été posée vers 1862 on peut supposer que ce sont les lettres IMP pour Impériale qui furent supprimées après 1870 et non remplacées.

-Le plan cadastral avec l’emplacement de la plaque, en incrustation la maison sur laquelle elle était fixée (ancienne maison Morestin-Garampon)-

 

-Cliquez sur la plaque pour format 2000-

-Les photographies et renseignements ont été fournis par M. Michel MAGNAT, président de l’Association Anjou a une Histoire. Cette plaque est d’ailleurs à l’abri depuis l’an 2000 au sein de cette association-


 

Livet-et-Gavet

Livet et Gavet fusionnent entre 1790 et 1794. 

Routes des Six Vallées (D1091A), entrée du village de Gavet, cette plaque était initialement sur la Route Impériale N°91. Si le pont sur le Gavet fut construit en 1842, la section allant de Gavet à la Croix-de-Pierre-Bessey fut rendue viable en 1867. Quand à la déviation elle fut construite entre 2006 et 2008. Cette plaque est bien sûr sur l’axe historique de l’ancienne Nationale 91.  

Nous constatons qu’il y eut une tentative de recouvrement du mot Impériale sans doute après 1870. Sur 6 fléchages 5 concernent des communes d’Isère, seul Le Lautaret, qui est un col dans les Hautes-Alpes, est écrit en italique. 

-Cliquez sur cette plaque-

Route de l’Oisans (D1091A) entrée du village de Livet, comme la précédente elle était sur le tracé initial de la Route Impériale 91 laquelle allait jusqu’en 2006 de Vizille à Briançon. 

-Sur cette maison adjacente à l’église de Livet, cliquez sur la plaque que vous verrez format 2000 dans une nouvelle fenêtre-

Photographies: Marylou BERTINELLI


 

Monteynard

Rue des Blais (D529) hameau éponyme, cette plaque était initialement sur le Chemin de Grande Communication N°63. (Ce Chemin de Grande Communication que l’on retrouve à La Motte d’Aveillans, Saint-Georges-de-Commier, Notre-Dames de Commier, est peut-être issu du déclassement des Routes Départementales en 1901. Quoiqu’il en soit  les archives étant muettes sur ce sujet il est difficile de dater cette plaque). 

-En harmonie avec volets et clôture cliquez sur cette plaque-

Photographie: Rapha PHAËL


 

Valbonnais

Lieu-dit Les Oches et Rattier (D526) rue Principale, cette plaque est à l’entrée du village en venant de La Mure. Elle était comme indiqué sur le Chemin de Grande Communication N° 26 allant de La Mure à Entraigues sur une longueur de 12886 mètres (nomenclature 1879). Cette année là justement (1879) le développement considérable de l’activité des cimenteries à Valbonnais générant un tonnage conséquent -environ 30 tonnes / jour- il fut décidé d’augmenter la largeur de la route. 

-La Société des Ciments du Valbonnais (1854/Décembre 1938)-

La plaque est issue de la fonderie Heurtebise d’Auxerre, un contrat fut passé, notamment pour cette route ainsi que la 26bis, en 1882. Dans le même temps fut évalué le kilométrage des lignes de l’Oisans dont cette voie fait partie; ceci explique le métrage à 3 chiffres .

-Cliquez sur cette plaque à gauche-

Photographies: Rapha PHAËL – Yvan LE CLEC’H

La nuit tombait, quand il quitta les muletiers pour s’engager sur le grand pont qui traverse la Bonne. Hélas il y fut assassiné et dévalisé par deux bandits, ce qui fit nommer l’endroit: le pont du prêtre.

Merci RENAULT !

Photographie: Yvan LE CLEC’H


 

Panossas

La Route de Bourgoin (D18) et la Route de Veyssilieu (D18A) se rencontrent ici. Sur ce commerce deux plaques directionnelles en angle nous rappellent qu’il s’agissait auparavant de la rencontre d’un Chemin d’Intérêt Commun, le N°41 allant de Vénérieux à Panossas, et d’un Chemin de Grande Communication, le N°18bis allant de St Marcel à Pont-de-Chéruy.

A noter que cette dernière voie fut classée CGC dés 1846. La plaque était initialement sur un mât et provient de la fonderie Bouilliant. Quand à la seconde plaque, à gauche, elle est plus tardive (vers 1882) et provient de la fonderie Heurtebise à Auxerre. Cassée, elle fut renforcée il y a déjà quelques décennies. 

-Cliquez sur chacune des plaques-

et

Photographies: Jean-Michel ANDRY

-Le Monument est aujourd’hui à quelques mètres sur le parking-


 

Auberives-sur-Varèze

Deux plaques qui ne sont plus sur la voie publique: la première était sur le Chemin de Grande Communication N°37. Cette voie de communication sur une longueur de 26003 mètres de Pommier à Auberive (1879). Cette plaque de 1862 d’après les archives des délibérations  du Conseil Général de l’Isère provient de la fonderie Bouilliant. D’après le site de la FAPI elle aurait été enlevée en 1945 et est actuellement chez un particulier. 

Cette plaque sur la Nationale7. Nationale succède à Impériale, cette mention fut burinée à partir de 1870. 

-Conception graphique: Fabien DEMEULES


 

Le Freney-d’Oisans

Il y a deux plaques dans cette commune dont une sur la voie publique. La seconde est dans la mairie. Comme souvent sur les routes Impériales (Nationales) en Isère les deux plaques sont identiques. Celle sur la voie publique se situe sur l’une des premières demeures après avoir traversé la Romanche, rue de l’Europe (D211A). Cette route est également nommée le Balcon de l’Oisan. Mais à l’époque il s’agissait de la Route Impériale N°91

La demeure sur laquelle elle est fixée s’appelle « La Marquise« . Dans les années 50 il s’agissait d’un aérium accueillant une trentaine d’enfants venant de toute l’Isère; une cure au grand air pour ces enfants indemnes de lésions tuberculeuses. 

Une tour massive aux arêtes délimitées par quatre chaînes d’angle en pierre de couleurs pâles, un sommet efflanqué d’un toit à la géométrie pyramidale. Face à la route, de grandes fenêtres ornées de décorations vinicoles sans doute peintes à la main sur des carreaux de faïence dont quelques-uns se sont détachés.

 (extrait d’une page de l’Association Freneytique).

-Cliquez sur cette plaque-

Photographies: Rapha PHAËL


 

Saint-Chef

Le Chemin de Grande Communication N°54 sur lequel était apposée cette plaque fut créé en 1883 par reclassification d’un Chemin d’Intérêt Commun, le N°42. Il allait de La Tour-du-Pin à Trept. 

Rue de la Mairie (D54) il est justement fixé sur la dite mairie. Sur cette plaque des caractères de dimensions différentes pour un même toponyme !

-Petite flèche blanche pointant la plaque à cliquer-

Photographie de la plaque: Jean-Michel ANDRY


 

Proveysieux

Parfois orthographié comme sur la plaque Proveyzieux, l’orthographe officiel étant bien Proveysieux. Sur l’ancien Restaurant des Touristes, route est dite le Route de Pomarey et la Pinéa., cette plaque sur l’actuelle D105 était sur le Chemin de Grande Communication N°105 sans doute classé en 1901.

-La plaque à l’extrémité de l’enseigne, cliquez dessus-

Photographies: Rapha PHAËL – Jean-Michel ANDRY


 

St Pierre-d’Allevard

Nouvelle commune de Crêts-en-Belledonne
De Goncelin à Allevard, tel était le parcours de la Départementale N°17 en 1862. Elle conserva ce tracé jusqu’en 1901. Route de Grenoble (D525C), cette plaque sur l’une des dernière maisons du bourg. 

-Maison à droite, c’est sur celle du dessous qu’il faut cliquer-

Photographie de la plaque: Jean-Michel ANDRY


 

St-Quentin-Fallavier

Il est toujours intéressant de reconstituer l’historique d’une plaque. Ce fut le cas pour celle-ci qui a fait l’objet d’un article sur le site de la mairie de La Verpillère il y a quelques années. Le dernière fois qu’elle fut photographiée date d’environ 2008, elle était alors visible sur une maison d’habitation dans cette commune de Verpillère. Portant, et compte tenu des explications fournies, initialement elle n’était pas à La Verpillère mais à St Quentin-Fallavier. 

Voici, retranscrites par Alexandre Saulnier, l’article et la photo lisibles sur le site de la mairie:

 » Initialement posée sur la ferme MAGNARD, puis, vers 1950, suite à la démolition du bâtiment de la ferme, en prévision des travaux d’aménagements du carrefour, installée dans le champ contigu d’Alfred TATIN, cultivateur de Saint-Quentin-Fallavier, qui la récupérera. Ses descendants, la famille MONTAGNON, la restaureront et la fixeront sur le mur de leur maison « .

Initialement cette plaque était sur la Route Impériale N°6. La classification Impériale fut enlevée à partir de 1870, remplacée par Nationale. Ce fut le cas pour beaucoup de plaques du même acabit, par contre, que la nouvelle classification ait subsisté est assez rare. 

Le hameau de Chesnes était sur la commune de St Quentin-Fallavier (et non pas La Verpillère). On peut même dire que cette plaque  se situait sur le rond-point des Quatre Routes. Certes sur ce rond-point les bâtiments modernes et industriels n’ont jamais supporté ce type de signalétique du XIXème, mais sur les cartes de l’époque nous distinguons des bâtiments (encore dessinés vers 1950). En outre, pour corroborer cette affirmation, et en prenant connaissance du recensement effectué en 1906 sur la commune de St Quentin, nous trouvons au hameau du Chesne la famille Magnard: cultivateurs et charrons, nés de 1859 à 1899, Jean-Marie, Jacques, Antoine, pour les hommes, Marie et Rose (Ferrand) pour les femmes. 

Ne reste plus qu’a trouver une photo de la famille Magnard posant devant la ferme sur laquelle on distinguerait la plaque ! Mais il ne faut pas exagérer !


 

Allevard

Il s’agit d’une plaque destinée aux touristes et plus précisément aux randonneurs puisque les trajets sont mesurés en temps et non pas en distances. La ligne P.M.A était un Tramway à vapeur reliant Pontcharra à la Rochette et Allevard. Mis en service en 1895, il fut opérationnel pour les voyageurs jusqu’en 1932, année durant laquelle les trajets se firent par la route.  En gare de Pontcharra (P.L.M) on pouvait rejoindre La Rochette. 

Vers 1910, compte tenu du caractère thermal de la commune, le Syndicat mit en place des fléchages en direction des principales excursions, par teintes. 

-Tout est dit dans cette publication de 1929-

Photographie : Laurent TALBONT 2023


 

Claix

Deux plaques en tôle galvanisée (pouvant provenir de la société Sabine & Jacob fournisseurs officiels du T.C.F vers 1910). 

Photographie: Rapha Phaël


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Patrimoine Routier

Patrick Rollet
Author: Patrick Rollet

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1 commentaire

  • Répondre J.-M Andry 16 juin 2022 at 12 h 36 min

    Dernière ligne de la page 5 : Quelle commune possède deux plaques ?

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