AISNE page 10


 

Agnicourt-et-Séchelles

Nous sommes sur la D58, localement rue de Montcornet, sur le Chemin d’Intérêt Commun N°8. Bien visible le sigle de la fonderie Grillot. 
La fusion d’Agnicourt et de Séchelles date des premières années après la Révolution.

-La plaque sur la maison angle supérieur droit. Cliquez sur la photo pour vous en rapprocher-

Photographie: Jeroen SWEIJEN



 

Any-Martin-Rieux

Au hameau de la Folie, dans le nord du territoire de la commune,  le long de la D31, sur la dernière ferme avant la limite avec les Ardennes. A quelques centaines de mètres de cette plaque:


Photographie: Jeroen SWEIJEN



 

Atilly

Une plaque sur le hameau de Villevêque à hauteur du Bois des Moineaux. Le Chemin d’Intérêt Commun N°23 devînt la Départementale N°73 en 1933. 

À l’époque de l’installation de la plaque, la commune dont faisait partie Villevêque s’appelait encore Marteville ; après la Première Guerre mondiale, l’église est reconstruite à Attilly, à ce moment simple hameau de la commune de Marteville ; Attilly comptant plus d’habitants, le chef-lieu de la commune y est transféré, et la commune change de nom en 1925 : de Marteville, elle s’appellera officiellement Attilly – et Marteville, où se trouve la gare indiquée sur cette plaque, deviendra simple hameau.

Jeroen SWEIJEN

-Cliquez sur cette plaque-

Photographies: Jeroen SWEIJEN



 

Barzy-en-Thiérache

Barzy prend l’extension en-Thiérache en 1956. 

Nous étions donc comme indiqué en première ligne sur l’annexe 4 du Chemin d’Intérêt Commun N°16. D664 / Grande Rue, à l’est du village, un peu après la fourche avec la D261 / rue de la Laiterie.

Mon Idée est un hameau .. 

-Dans le fond le panneau barré de fin d’agglomération, la plaque en l’état à cliquer dans l’angle du mur-

À l’ouest du village, sur la D261, lieu-dit Carrière Étreux du Bas, une seconde plaque. Elle jallonnait l’annexe 1 Chemin de Grande Communication N°26, en 1933 pour obtenir le numéro de la Départementale, on conservait le N° auquel on ajoutait éventuellement celui de l’annexe: 261. 

La Route Nationale 39 flèchée à 1k2 était dite à sa création en 1824 de Montreuil-sur-Mer à Mézières. 

-Cliquez donc sur cette plaque-

Photographies: Jeroen SWEIJEN



 

Grandlup-et-Fay

Grande Rue, sortie sud de Grandlup vers Fay-le-Sec.
Grandlup et Fay-le-Sec fusionne peu après la Révolution. Au niveau des noms, c’est une belle illustration d’un paysage révolu : Grandlup signifie ‘grande forêt’ et Fay ‘la hêtraie’ … mais le bourg et le hameau se situent aujourd’hui dans une vaste plaine sans bois.

Jeroen SWEIJEN

La halte de Gisy aurait été ouverte en 1888. Mais les habitant de Grandlup-et-Fay utilisaient également la halte de Verneuil-sur-Serre sur la ligne de Laon à Hirson. 

-Cliquez sur la plaque à gauche-

À l’angle de la Grande Rue et la rue de Favières, sur la D511, au cœur de Grandlup. Cette plaque était donc sur l’annexe N°1 du Chemin d’Intérêt Commun N°1. Il s’agit du nouveau réseau, lequel fut mis en place suite à la circulaire préfectorale du 11 avril 1903. (voir ci-dessous Nouveau Réseau).

Photographies: Jeroen SWEIJEN

NOUVEAU RÉSEAU dans l’AISNE: 11 avril 1903

C’est le 21 mai 1903 que le Conseil Municipal de Grandlup-et-Fay s’est réuni afin de délibérer sur le contenu de la circulaire préfectorale du 11 avril 1903. Il fallait déterminer quels pourraient être les chemins vicinaux ordinaires à contruire ou à achever et pouvant intégrer un nouveau réseau vicinal subventionné. Voici des extraits du procés-verbal des délibérations du conseil de Grandlup & Fay.

La loi de finances du 31 mars 1903 institua la taxe vicinale. Les conseils municipaux avaient la faculté de remplacer le produit des journées de prestations pour les chemins par une taxe vicinale. Dans le même temps une circulaire préfectorale créait un nouveau réseau subventionné. Le Chemin d’Intérêt Commun N°1 fut donc classifié à partir de 1903

Dans le même ordre d’idée, Le Préfet du département mit à contribution  les Conseils Municipaux qui devront donc déterminer les voies susceptibles d’être viabilisées  dans un délai de 10 années, en contrepartie de quoi il pourraient faire l’objet de versements de subventions. 

-Ici par exemple, le Chemin Vicinal Ordinaire de Grandrup à Gizy devait faire partie de ce programme, celui ayant la plaque sur le CVo-



 

Holnon

Au début de la rue du Lieutenant Henri Defrance / D681 – angle rue du Maréchel Foch. Et en plus de la plaque de cocher, une plaque commémorative qui explique le nom de la rue.

Nous étions donc sur l’annexe N°1 du Chemin d’Intérêt Commun N°18. Comme on l’a vu précédemment, cette voie faisait partie du nouveau réseau créé en 1903. 

-Cliquez sur chacune des deux plaques, en fonte et en pierre-

Photographies: Jeroen SWEIJEN



 

Iron

Au lieu-dit Jérusalem, également mentionné Pont d’Iron, où l’ancienne nationale 46 (aujourd’hui D945) croisé les départementales 27 / 77. Cette plaque est sur la D77, localement rue d’Hannapes. Le Chemin d’Intérêt Commun N°27 fut ainsi classifié en 1903 avec la cration du nouveau réseau.

-La plaque au-dessus de l’encart publicitaire, cliquez dessus-

Photographies: Jeroen SWEIJEN



 

Landouzy-la-Ville

Dans l’angle sud-est de ‘la Place’, angle avec la Grande Rue / D38. Le premier nom de lieu un peu caché, c’est Origny-en-Thiérache. Nous étions sur le Chemin de Grande Communication N°38. A noter que les deux destinations flèchées ne sont pas sur la même route, après l’église l’embranchement entre les D36 et D381 permettant de les rejoindre. Pour la Bouteille il faillait emprunter à l’époque le CGC N°29. 

Toujours sur la D38, anciennement Chemin de Grande Communication N°38, au bout de la Grande Rue, à l’intersection avec la rue du Bacquet. Malheureusement un peu caché derrière un vilain poteau. Cette fois, c’est bien en restant sur cette voie que nous pouvons aller au Censé-des-Nobles ou à Aubenton. 

Toujours le long de la D38, au hameau de la Cense des Nobles, voici cette plaque blanche. 

-Cliquez sur cette plaque fixée sur la maison-

Photographies: Jeroen SWEIJEN



 

Montloué

Dans l’ancien réseau, le Chemin d’Intérêt Commun N°9 allait d’Harcigny à Brunehamel, nous étions ici sur une annexe de cette voie principale, la N°4. Mais la plaque a dû être apposée alors que le nouveau réseau était en place, en 1903. 

Au début de la D594, à son intersection avec la D36 (rue de Noircourt), à droite de l’église. La gare du Thuel était située sur la petite ligne Saint-Erme – Dizy-le-Gros – Montcornet.
À remarquer, le tréma sur Le Thüel, qui n’est pas d’usage (et qui serait plus logique sur le e).

Jeroen SWEIJEN

-Cliquez sur la plaque-

Photographies: Jeroen SWEIJEN



 

Résigny

Une plaque joliment restaurée au hameau de la Planche à Serre, au sud-est du village de Résigny. Nous sommes aujourd’hui sur la D530, proche de la limite départementale avec les Ardennes. Le nom du hameau évoque un pont rudimentaire (‘planche’) sur la Serre, un affluent de l’Oise.

Jeroen SWEIJEN

 Nous étions donc sur l’annexe 3 du Chemin de Grande Communication N°5 (ancien réseau). C’est donc logiquement que la Départementale actuelle est numérotée 530. A noter que la Serre est la frontière entre les deux départements. 

-Tout droit ce sont les Ardennes françaises. Cliquez sur cette plaque à gauche, le sigle de la fonderie Grillot rechampi-

Photographies: Jeroen SWEIJEN

La ligne de Chemin de fer d’Hirson à Rethel à partir d’Aumigny descendait vers le sud et passait à La Planche à Serre et à Rocquigny. Elle comportait 8 stations dont 3 dans l’Aisne, Martigny, Aubenton et La Planche-a-Serre



 

Buironfosse

OK, point de plaque de cocher … mais suffisamment rare pour partager avec vous 😉
Au début de la rue Robert Buron (D1470), à son intersection avec la route du Nouvion (D774). Le bâtiment de gare existent toujours, mais n’y attendez pas le train ..

Jeroen SWEIJEN 

Effectivement cette plaque directionnelle est rare. On peut la dater d’entre 1920 et 1935, les barres vertes signifiant que nous étions sur une voie vicinale. A noter que cette couleur est également utilisée sur les Chemins d’Intérêt Commun en 1920 pour les bornes Michelin.(*)

-Cliquez sur ce mât mono-plaque-

Photographies: Jeroen SWEIJEN

*Un demi siècle de signalisation routière. Marina DUHAMEL.



 

Fleury

Le classement de ce Chemin d’Intérêt Commun date de 1903. Cette plaque est aujourd’hui fixée sur un puits rue de La Carpière. Il n’en fut pas toujours ainsi puisqu’en 2013 elle n’était pas là. La plaque, comme on peut le constater sur le monogramme en bas à droite, provient de la fonderie Grillot. 

-Les deux faces du puits. Cliquez sur cette plaque-

Photographie: Francine THIEFINE



 

Acy

Rue de Jury / D952, à l’entrée sud-est du hameau de Jury. La règle fut appliquée pour la nouvelle numérotation de Chemin d’Intérêt Commun à Route Départementale en 1933: N°45 + 50 auquel on ajoute l’indice, ici le 2: nous sommes bien sur la D952. 

Nous étions sur l’annexe 2 du CIC N° 45, la voie principale devant être l’actuelle D951.

-La plaque à droite, cliquez dessus-

Photographies: Jeroen SWEIJEN



 

Arcy-Sainte-Restitue

L’ancienne commune de Branges fait partie de la commune d’Arcy-Sainte-Restitue depuis 1973. La plaque de cocher est bien plus ancienne et indique tout simplement Branges.
L’ancien débit de tabac sur lequel se trouve la plaque est situé rue d’Angleterre / D83. Vous verrez quelques traces de la peinture initiale, compte tenu de sa mise en place tardive (XXème siècle) elle n’a sans doute pas été rechampie. 

Nous étions sur le Chemin d’Intérêt Commun N°33. Ce dernier passa dans le giron départemental vers 1935 ce qui nécessita sa remise en état, notamment entre Mont-Notre-Dame et Lhuys. Un délai de quatre ans fut nécessaire pour ces travaux, c’est dire dans quel état de vétusté devait être ce chemin !

-Cliquez sur cette plaque à l’angle supérieur droit de cette maison, ancien débit de tabac-

Photographies: Jeroen SWEIJEN



 

Cerseuil

Cette plaque en l’état (et qui a visiblement souffert de la végétation la recouvrant)  flèche les directions de Limé et de Courcelles, deux communes que nous trouvons en poursuivant cette route.  . Rue Principale / D1300 – entrée est du village. A l’époque il s’agissait du Chemin Vicinal Ordinaire N°2

-La plaque à gauche, mur de corps de ferme. Cliquez dessus-

Photographies: Jeroen SWEIJEN



 

Cutry

En arrivant par la route de Cœuvres / D94, cette plaque dite de localisation ou d’entrée d’agglomération René Gaillard, datant  des années 1930.

-La plaque de localisation à gauche, cliquez dessus-

Photographies: Jeroen SWEIJEN



 

Lhuys

Au début de la route de Tannières, ce n’est pas une plaque du XIXème mais une signalétique à destination des automobilistes des années 1930. Elle provient de la maison René Gaillard d’Amiens. 

 -Cliquez sur cette plaque à gauche en montant vers l’église-

Photographies: Jeroen SWEIJEN



 

Mercin-et-Vaux

Encore une réalisation de la mason Gaillard d’Amiens. Cette fois il s’agit d’une plaque de localisation (début d’agglomération), elle marque le premier bâti sur la hameau de Vaux, sur la D94. Il semblerait que cette plaque des années 1930 ait servi de cible à des amateurs de tirs !

Photographie: Jeroen SWEIJEN



 

Pommiers

Facile à trouver cette plaque puisqu’elle fixée sur l’église St Martin, rue du 11 novembre 1918 (D6). Nous étions à l’époque sur le Chemin de Grande Communication N°6. La Route Départementale N°6 en 1942 allait de Chauny à Dormans dans la Marne, on peut supposer que le CGC N°6 empruntait le même parcours. 

-Cliquez sur la plaque sur le renfort-

Photographies: Jeroen SWEIJEN



 

Saconin-et-Breuil

Saconin est rattachée à Breuil en 1873. Cette plaque dite de situation ou d’entrée d’agglomération est bien sûr postérieure puisqu’elle date d’environ 1830. Mais les territoires des deux anciennes communes étant éloignés de quelques kilomètres, l’implantation de ce type de signalétique est justifié. Nous sommes sur l’entrée/sortie nord de Saconin, Grande rue (D94).

Photographie: Jeroen SWEIJEN



 

Sancy-les-Cheminots

À la Croix de la Montagne, sont inscrites sur le monument funéraire du commandant Demongeot, les deux directions : vers Sancy (D1580) et vers Nanteuil-la-Fosse (D423).
J’ose croire que les inscriptions datent de l’époque de l’érection du monument (années 1920).
Après la guerre, la reconstruction du village de Sancy a en partie été financée par les employés du chemin de fer, d’où l’ajout, en 1929, de ces Cheminots ; car Sancy n’a jamais vu passer le moindre train.

Jeroen SWEIJEN

-Cliquez sur chaque directionnel peint et gravé dans la pierre ainsi que sur la croix-

Photographies: Jeroen SWEIJEN


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Patrick Rollet
Author: Patrick Rollet

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