Gironde page 8


 

Izon

Nous sommes sur l’avenue du Général de Gaulle (D242) en face de l’église St Martin d’Izon. Nous étions sur l’ancien parcours initial de la Nationale 89, lequel devînt Route Départementale (N°17) puis en 1877 Chemin de Grande Communication portant le N° 117 de Libourne à Ambarès. La plaque date de la fin du XIXème, nous étions sur le CGC. 

-La plaque à gauche sur le petit bâtiment, cliquez dessus-

Photographies: Bruno SARDOS



 

Mauriac

Le Chemin de Grande Communication N°13 allait de Castillon (la-Bataille) à Sauveterre. Cette plaque se situe sur le lieu-dit Bourg de l’Église (D232) derrière l’église St Saturnin.

-La plaque à gauche, cliquez dessus-

Photographie de la plaque: Bruno SARDOS



 

Nérigean

Dans le bourg, intersection route de la Simone (D120) X place St Martin (D241), nous trouvons deux plaque en angle, un commerce.

L’actuelle D241 était à l’époque le Chemin d’Intérêt Commun N°20, annexe E. Ce CIC N°20 a connu plusieurs affectations; en 1869 il allait de St Christoly à Reignac; puis il changea d’affectation car dés 1879 son tracé était décrit comme allant de Castets à La Réole. Ces deux parcours sont l’un au nord l’autre au sud du département et ne correspondent pas à la zone ou se situe Nérigean. Par contre en 1934 nous trouvons un CIC N°20 (Ex 90) passant à Pompignac. Il pouvait s’agir du CIC N°20E. Le CIC N°90 allait de La Bastide au Port de Génissac. 

Quand à la D120 sur laquelle se trouve la seconde plaque, il pouvait s’agir du Chemin d’Intérêt Commun N°20, mais un CIC tardif de l’entre deux guerres. 

-Cliquez sur chacune des deux plaques, sous les panneaux-

Photographies: Bruno SARDOS



 

St Vincent-de-Paul

Sur l’ancienne Nationale 10, cette plaque, 19 bis rue Gustave Eiffel (D1010) est juste à côté de l’ancienne école. Nous ne sommes qu’à quelques centaines de mètres du célèbre pont de Cubzac, ancien pont suspendu, détruit en 1869, reconstruit par Gustave Eiffel en 1883. Le pont actuel est postérieur à 1944, il fut construit par un descendant de Gustave Eiffel, sont petit fils Jacques. 

Photographie: Jean-François LOBREAU



 

Sainte-Terre

Rue du Général de Gaulle (D670), Lavagnac est un hameau de la commune de Sainte-Terre, capitale de la lamproie. Nous ne sommes qu’à quelques centaines de mètres de la Dordogne et du Port St Jean.

-En face du chemin Royal, cliquez sur cette plaque-

Photographies: Daniel COPIN



 

Saint-Ferme

Sur la route de St Ferme à Pellegrue (D16) cette plaque en terre cuite émaillée était à l’origine sur le Chemin de Grande Communication N°1 allant de Pessac à Montségur. 

Ci-dessous une carte IGN sur laquelle est pointée l’emplacement de la plaque. Si le lieu-dit formé de 3 maisons s’appelle Le Matelot (un nom apparaissant déjà sur les cartes de Cassini en 1700), un chemin en terre à droite nous emmène sur une propriété appelée Les Sablons. Sur la route nous rencontrons les deux panneaux. 

Plus localement l’une des maisons de ce petit monde s’appelle Le Nid: un prisonnier allemand l’a ainsi baptisé car la propriétaire était enceinte.  

-Pointée par une flèche bleue la maison supportant la plaque-

-Cliquez sur la plaque fléchée en blanc-

Photographies et renseignements; Philippe RSEIZETX



 

Tizac-de-Curton

Sortie du Bourg direction Gariga (D936) cette plaque juste en face de la route du Bourg Nord. 

-Cliquez sur la plaque-

Photographie: Bruno SARDOS



 

Cazaugitat

Intersection entre les D21 et D127, nous étions bien sur le Chemin de Grande Communication N°15.

-Cliquez sur la plaque-

Photographies: Alain GARREAU



 

Cubzac-les-Ponts

Avenue de Paris (D1010) nous sommes sur le parcours initial de la Nationale 10 (sans pour autant que cela soit précisé sur la plaque). Le toponyme Cubzac devînt Cubzac-les-Ponts en 1885*, cette année là fut construit le pont de chemin de fer. Le pont sur la Nationale 10 (dit Pont Eiffel du nom de son constructeur) fut quant à lui bâti en 1880 en remplacement d’un pont suspendu opérationnel entre 1839 et 1869.  Aujourd’hui existe aussi le pont autoroutier de l’autoroute A10. 

-A gauche, cliquez sur la plaque-

Photographies: Alain GARREAU

    • La transformation du nom est due aux erreurs liées à la confusion dans les relations postales et télégraphiques avec St André-de-Cubjac. L’administration des Postes et Télégraphe avait d’ailleurs appuyé cette demande à laquelle fut donnée suite lors de la séance du 18 août 1885. Elle est par ailleurs justifiée par la « position de la commune, laquelle est voisine de deux ponts si hardiment jetés sur la Dordogne ». La ligne Cavignac à Bordeaux passait d’ailleurs par Cubzac qui allait se doter d’une halte ferroviaire agrémentée quelques années plus tard (1900) d’une gare de marchandises.


 

Plaque sur le Pont routier de Cubzac

Voici la plaque d’interdiction sur l’une des voutes du Pont Eiffel traversant la Dordogne. Bien que nommé souvent pont de Cubzac, il se situe bien sur la commune de Cubzac-les-Ponts. Ce pont routier fut construit entre 1879 et 1883, il remplaça un pont suspendu constuit en 1835 / 1836 et démoli aprés écroulement en 1869. Un service de bacs fut alors mis en place.

Pour accéder au pont lui-même…

(…) de part et d’autre de la rivière, on y abordait par une chaussée qui s’élevait,  en pente douce, sur des arceaux de 12 mètres de hauteur liés entre eux par des voutes de plein cintre sur les côtés et en ogive à l’intérieur. Ces viaducs d’accès maçonnés faisaient respectivement 130m90 rive droite (côté Cubzac) et 184m80 rive gauche (côté St Vincent). (1)

©Alain GARREAU

La plaque est bien visible sur le premier pilier, culée du côté de Cubzac (et non pas de St Vincent).  Il faut savoir que préalablement à la reconstruction du pont, et suite à un décret d’utilité publique de 1872, il fut reconstruit 20 voutes sur les 56 de l’ancien pont suspendu. On peut donc s’interroger sur l’année de mise en place de cette plaque, laquelle pouvait trés bien se trouver déjà sur l’ancien pont, et donc sur l’une des voutes non reconstruites.

Un argument plaide en faveur de cette possibilité: l’adjudication d’un pont suspendu en 1835 à un concessionnaire privé prévoyait la mise en place d’un péage devant lui permettre de rentrer dans ses frais . (il s’agissait du Sieur Quenot, il encaissa les montants du péage pendant 27 ans, quatre mois et 27 jours). On peut donc penser que ces restrictions de circulation de marchandises en dehors du pont avaient pour finalité de rendre obligatoire le péage. 
En outre, pendant toute la durée de vie de cet ancien pont, soit environ 30 ans, des travaux furent nécessaires notamment sur la maçonnerie des viaducs, conséquence des tassements du terrain (2). Il paraissait donc nécessaire d’interdire toute circulation autour des voutes. 

Photographie: Michel DUVIGNAC

(1) Société de Géographie de Bordeaux – Bulletin deuxième série 10ème année – 1887

(2) Cubzac… l’ignorée !: Du pays des Cubes à Cubzac-les-Ponts – Claude Bardeau.



 

Saint-Loubès

La Route Nationale 89 traversait St Loubés au XIXème siècle. Mais à l’ouverture du Pont de Libourne en 1824 cet axe est rectifié et le nouveau tracé ne concerne plus St Loubès. Ainsi cette voie est déclassée en Route Départementale (N°17) puis  en Chemins de Grande Communication (N°117) à partir du 1er janvier 1877. C’est ainsi que nous trouvons deux plaques sur des CGC et deux autres en angle sur des Chemins d’Intérêt Commun. 

 

-Deux fois deux plaques en angle et une en centre ville le long de l’artère principale-

Intersection entre l’Avenue de la République (D242) et l’Avenue Henri Bertrand, les deux plaques en angle étaient respectivement sur un Chemin de Grande Communication (N°117) et le Chemin d’Intérêt Commun N° 75 allant de Tresse à Cavernes (St Loubès). 

-Cliquez sur la plaque visible-

-La plaque en angle cachée-

Deux autres plaques en angle sur le même principe, intersection entre l’actuelle D242, ici baptisée Avenue Pasteur, et la rue Moulin du Conilh (D115). A l’époque le Chemin de Grande Communication croisait ici un Chemin d’Intérêt Commun. Sur la plaque de droite nous pouvons lire: Tresses 9,7   Yvrac 5,1  St Loubès 0,8

-Cliquez sur chacune des deux plaques en angle-

Photographies: Alain GARREAU

L’habitat est réparti en villages de part et d’autre de la route principale dite de Bordeaux à Libourne. Ces villages ont pour nom, comme on peut le lire sur les plaques, Jean Videau, Tougnan (ou Toignan). Mais existe aussi les villages formés de plusieurs habitations tels Couvertaire, Le Livet ou encore Le Basque. 

Nous voici au centre ville, place de l’Hôtel de Ville, une plaque sur le bâtiment devant lequel passe l’actuelle D242 anciennement route Départementale puis CGC. Les deux flèches pointent les directions d’Izon et de Lagrave d’Ambarès. 

-Cliquez sur cette plaque-

Photographies: Bruno SARDOS

Cette plaque marquant le sens (de Bordeaux à Libourne) du Chemin de Grande Communication N°117 est fixée sur l’ancienne maison du Garde-Champêtre. Si la plaque en terre cuite émaillée date de 1877, la maison est antérieure. 

-Cliquez sur cette petite plaque-

Photographies: Bruno SARDOS



 

Pellegrue

Le Chemin de Grande Communication N°14 allait de Pessac à Montségur (1879). Cette plaque restaurée de frais est, pour une meilleure lisibilité, légèrement orientée vers la chaussée. Elle est fixée aujourd’hui, en 2022, sur la D16, localement il s’agit de la rue du Vallon, près de la Mairie et ce qui semble être le Marché Couvert. 

-Cliquez donc sur la plaque-

Photographies: Bruno SARDOS



 

Cussac-Fort-Médoc

Ici l’une des 1500 plaques en terre cuite émaillée posées en 1878. Elles ne sont pas vraiment directionnelles nonobstant le fait qu’elles indiquent le sens du Chemin Vicinal qu’elles jalonnent: ici il s’agit du Chemin de Grande Communication N° 118 allant de Bordeaux à Lesparre. 

Localement Avenue du Haut Médoc (D2) intersection avec le Chemin de Peymens. 

Photographie: Bruno SARDOS



 

Jau-Dignac-et-Loirac

Voici une belle vue aérienne extraite d’un reportage sur le phare de Richard. En bas à gauche de cette photo  un mât bi-plaques prés de la barque bleue. 

-En cliquant sur cette photographie vous verrez une plaque du mât, l’autre n’apparait qu’en petit format-

Le mât se situait donc à l’intersection entre les CGC N°42 et le Vo1. Le Chemin de Grande Communication N°42 allait de St Vivien à Pauillac. Il s’agit de l’actuelle D2. Initialement, ce mât, qui a été déplacé après 1994, se trouvait à l’intersection entre la Route de Valeyrac (D2) et le Chemin de Port de Goulée. 

-Implantation initiale du mât au centre de la photographie-

Photographie du mât: Myriam RÉMY



 

Macau

Deux plaques en angle sur un Chemin de Grande Communication. Les numéros ont été recouverts mais aujourd’hui les deux plaques sont sur la D209, celle-ci faisant ici un angle droit. Il en était de même à l’époque des plaques puisqu’il s’agissait du CGC  N°68 allant de Bordeaux à Labarde, une voie classée en 1850 sous le N°28. 

-Cliquez sur chacune des deux plaques-

Photographies: Bruno SARDOS



 

Lamarque

Nous voici en face de l’une des 1500 plaques indicatrices en terre cuite émaillées commandées en 1877 par le Conseil Général de Gironde. (Voir article ici). Celle-ci jallonnait donc le Chemin de Grande Communication N°43 allant du Porge à Lamarque, on peut même dire qu’elle marquait la fin de cette ancienne voie déjà en activité en 1850. Rue Principale (D5).

Notons que cette voie fut dotée d’une voie ferrée à vocation industrielle  construite (vers 1900) sur les accotements. 

-Dans le fond l’église St Seurin, la plaque pointée par une flèche orange à gauche, cliquez dessus-

Photographie de la plaque: Nico BN


 

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Patrick Rollet
Author: Patrick Rollet

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