HAUTE-SAÔNE

-Cliquez sur cette plaque-

Saint-Germain

Au croisement de deux Chemins départementaux, celui de Besançon au Thillot et celui allant de St-Germain à Faucogney, deux belles plaques de cocher sur cette maison. 

Merci à la boulangère en tournée qui a fait la circulation pendant que je prenais ces photos, il était 6H30 du matin !

Amage

Un mât de cocher à Amage. Manifestement trés bien entretenu, voyez le mécanisme derrière la plaque.

– Il s’agit des forges de VARIGNEY en Haute-Saône, à Conflans-sur-Lanterne –

– Une vue arrière, mécanisme permettant d’orienter la plaque –

Froideconche

La Corveraine se situe sur la commune de Froideconche. Sur un ancien chemin départemental de Port-sur-Saône à Rupt dans les Vosges, cette plaque a bien été délavée au fil du temps.

En voici une autre; elle n’est plus sur la voie publique mais a été préservée par un collectionneur dans le village. Elle fut photographiée par Frédéric Chauvet:

Cuve

Sur le Chemin Départemental de St Loup à Bourbonne (qui notons le initialement devait être celui de St Loup à Jussey) voici une plaque de cocher à Cuve. Les caractères ont dû être repeints en blanc. 

Photographie: Frédéric CHAUVET

Une seconde plaque se situant sur le Chemin Départemental de Fontenoy-le-Château à Rougemont qui devînt le CGC N°14. Rue de Fontenoy (D14) cette plaque est fixée sur la grange de l’actuelle Salle Polyvalente qui n’était autre que l’ancienne cure.

-La plaque en haut à gauche du portail coulissant, cliquez dessus-

Photographie de la plaque: Serge HENRY

Ailloncourt

A l’angle de deux chemins départementaux, ces deux plaques de cocher provenant de la fonderie Varigney à Conflans-sur-Lanterne

Cliquez sur chaque plaque

(Photographies de Frédéric Chauvet)

Sur la plaque de droite, l’unique destination est la Gare de Citers. C’était d’ailleurs le « terminus » du chemin départemental sur lequel était sise cette plaque.  Cette gare, dite également de Citers-Quers est fermée mais voici une carte postale prise lors de son activité.

– Cliquez sur la carte pour la voir sur le site Delcampe –

Ambiévillers 

Sur la commune d’Ambiévillers, non loin de l’ancienne maison du maître des forges dite château de Freland, voici un mât. Il fut en quelque sorte détourné pour supporter cette plaque de situation. Il fallait le « dégotter », ce que fit Frédéric Chauvet.

-Ci-dessous le verso du mât-

-On y voit clairement que l’attache n’est pas d’origine –

Andelarre

Une plaque traditionnelle à Andelarre, sur le Chemin Départemental d’Andelarre à Vellefaux.

Andelarrot

Voici deux plaques de cocher, toutes deux provenant de la fonderie Varigney et photographiées par Frédéric Chauvet.

Vous remarquerez que la première est sise sur le chemin départemental d’Andelarre à Vellefaux, la seconde celui de Vellefaux à Andelarre!

Angirey

 Sur le chamin de Chemin de Grande Communication N°13 A, qui allait de l’Abbaye de Corneux à Angirey, voici une belle plaque de cocher fabriquée dans la fonderie de Bley en Haute-Saône.

En Haute-Saône, bien que les N° des chemins de Grande Communication aient été attribués dés 1836, la mise à jour des plaques n’a débuté qu’a partir de 1860. On peut donc en déduire que cette plaque date d’aprés 1860.

Pour plus d’informations sur l’historique des routes en Haute-Saône, consultez la page Wikia éditée par Frédéric Chauvet. 

 Anjeux

Deux plaques de cocher à Anjeux en provenance de la fonderie Varigney. Repeintes uniformément en bleu, fond et caractères.

Argillières

Une plaque et deux mâts bi-plaques sur le territoire de la commune d’Argillières.

La plaque, en l’état, sur un Chemin Départemental: celui allant de Champlitte à CombeauFontaine. Cette voie de communication devînt l’annexe B du Chemin de Grande Communication N°17 (nomenclature 1885). 

Un mât campagnard à l’intersection de deux Chemins Vicinaux. 

– Cliquez sur chaque plaque mais aussi sur le bas du mât –

Un second mât en pleine campagne lui aussi,  l’intersection entre un Chemin  Vicinal Ordinaire  et un Chemins de Grande Communication… ici le 17B. 

– Cliquez sur chaque plaques –

Arrêtons-nous un peu sur ce second mât et plus particulièrement sur sa plaque droite sur laquelle est fléchée à 2km100: VELLEGUIBELLE. Le voici en situation:

J’aime quand ce beau patrimoine que forment les plaques de cocher prend une dimension supplémentaire : se souvenir d’un ancien nom de village, modifié depuis, pour quelque raison que ce soit. Ici, nous sommes dans un cas encore plus particulier : la disparition d’un habitat. Velleguibelle figure déjà sur les cartes Cassini, forme encore un gros hameau sur le cadastre napoléonien, ne montre plus que quelques fermes sur les cartes IGN des années 1950. Aujourd’hui, plus personne n’y habite, plus aucun bâtiment n’y est debout. C’est bien triste, cette disparition d’habitat, mais tant que ce mât est debout, nous ne pourrons oublier le nom !   

Jeroen SWEIJEN

Qu’est-il donc advenu de ce village ? Les cartes de la plus récente à la plus ancienne nous renseignent sur le nombre d’habitations, lesquelles aujourd’hui se résument à un pan de mur.

-1950-

-Cadastre rénové vers 1920-

-Cadastre napoléonien 1801-

Ce lieu-dit était habité depuis la préhistoire puisqu’il y fut trouvé des outils de l’époque. 

En 1856 il y avait 10 maisons, dans chaque maison une famille. Ce qui correspond au cadastre ci-dessus en nombre de constructions. Le recensement de cette époque fait état de 38 habitants. Ils s’appelaient Dougemenot, Buffet, Voisin, Regent ou encore Oudot… Cultivateurs ou propriétaires, 2 ou 3 générations par habitat, pour certains 5 enfants, en majorité des filles: Louise, Apolline, Reine-Angélique, Adèle ou Émile, entre 12 et 23 ans.

En 1861 il y a encore 25 habitants. Les filles ont 5 ans de plus, certaines ne sont plus là, sans doute mariées et dans un autre village. Mais il y a un nouveau venu, un certain Laplace, tisserand de sont état, il a 74 ans. 

1872: toujours 25 habitants, les mêmes. Même le tisserand est là, Charles Laplace (il est né à Germigney en Haute-Saône).

1876: 27 habitants, toujours 10 maisons ! Cette augmentation est due à 3 naissances, trois filles évidemment: Appoline Munot, Marie Rondot, Angéline Amiot. Mais Charles Laplace n’est plus là. ( † 2 décembre 1875)

1911:  21 habitants, 5 ménages et 6 maisons. Que sont devenues les autres maisons ? Sans doute démontées suite au départ de leurs occupants. Les  5 familles  ne sont plus si nombreuses et vieillissantes. Des 3 filles nées vers 1876 seule Marie Rondot est encore là, elle a 36 ans et en a marre de fêter les catherinettes. Elle est ouvrière agricole. 

1921: 4 maisons, 18 habitants. La guerre est finie, le village est dépeuplé. Ils ne reste que 3 familles; des nouveaux par alliance: Royen, Belligeon et Delettre. Ah si ! On a encore un Rondot, Nicolas qui est ne en 1843. Mais plus de trace de Marie. 

1926: 14 habitants mais Marie Rondot est revenue, elle est même mariée avec un gars Delettre. 

1936: 7 habitants. 2 maisons, Belligeon qui sont 5 et Marie avec son époux. 

Athesans-Etroitefontaine

Les communes d’Athesans et d’Etroitefontaine ont fusionné en 1972, c’est donc bien sur l’ancienne commune d’Athesans que se situe cette plaque de cocher.

Le Chemin Départemental de Ronchamp à Villersexel était numéroté (GC 29) mais le choix a été fait par la fonderie de Varigney de maintenir l’appellation d’origine.

Attricourt

Une plaque délimitant la frontière entre la la Haute-Saône et la Côte d’Or.