Deux-Sèvres page 2


Chef-Boutonne

Sur cette maison d’époque une plaque de cocher en l’état photographiée par André Bianco.

Et voici une photographie / carte postale de l’époque, manifestement il s’agissait de la gendarmerie:

Merci à Eric CAILLE

Voici la plaque rechampie après repose en 2018:

Une autre plaque rechampie à Javarzay, hameau de la commune de Chef-Boutonne:

La même plaque reposée à l’écart de la gouttière:

Photographies: André BIANCO


Coulon

Sur Glande, commune de Coulon, une belle plaque restaurée.


Pas-de-Jeu

A l’entrée de la commune de Pas-de-Jeu, en allant vers le département de la Vienne, cette plaque de cocher sur l’ex départementale N°5. A noter le fléchage vers la frontière du département à 600 mètres.

Merci à Luc LEFRAY

Près d’une plaque Michelin une signalétique peinte sur plâtre mural. Ce type de réalisation pouvait répondre à la nécessaire mise en place de fléchages lisibles par les automobilistes, donc de format plus grand que les plaques en fonte du XIXème.

Photographie: André BIANCO


Parthenay

 Une plaque manifestement rechampie à Parthenay. 

Photographie: Stan BIANCO

Une seconde plaque à Parthenay, ces deux plaques ne sont plus sur la voie publique:

La rue de la Vau St Jacques est classée par les beaux arts, cette plaque est là pour le rappeler.

-Cliquez sur la plaque à droite-

Photographie: Georges TURPIN


La Ferrière-en-Parthenay

Sur la Route Nationale 148 bis, une plaque de cocher et une borne frontière. Cette route est relativement récente (1862) et fut numérotée 149 en 1972.

la-ferriere-1

Photographie: André BIANCO

La même plaque rechampie: 

Une seconde plaque également rechampie:

Ces deux plaques ne sont plus sur la voie publique.

On discerne les mentions burinées: 148bis remplacé par 149. Cette borne n’est pas très ancienne, le bornage frontalier dans les Deux-Sèvres n’étant pas encore terminé en 1881.


Airvault

 Sur la Route Départementale N°9, cette plaque à Airvault. Cette route allait de Moncoutant à la Route Nationale 138. Elle fut déclassifiée en Chemin de Grande Communication en 1874 avec le N°46. C’est la raison pour laquelle elle se situait sur la D46 mais aujourd’hui elle n’est plus sur la voie publique puisqu’elle fait désormais partie de la collection du sympathique Musée communal Jacques Guidez, situé dans l’ancienne abbaye, 10 rue de la Gendarmerie à Airvault. 

Photographie: André BIANCO


 

Bouin

Nouvelle commune de Valdelaune

Cette plaque se situait sur la Route Départementale N°7, laquelle en 1867 allait de St Maixent (l’École) à à Ruffec (Charente) sur une longueur 46km7. La mention de classification a été recouverte en 1876, année de déclassement de ces routes dans les Deux-Sèvres.

En 1868, la commune de Bouin avait fait une demande au département: il s’agissait de construire des caniveaux pavés le lonf de cette route Départementale à Bouin. Cette demande fut refusée compte tenu du faible engagement financeir de la  municipalité. Il faut dire que sur 5000 frcs de travaux la commune ne s’engageait que pour 60 frcs !

En face de l’église Notre-Dame-de-l’Assomption, Grande Rue (D740), la plaque en l’état:

-Cliquez sur cette plaque sur le mur à gauche-

Photographie: André BIANCO

2024 : la plaque de Bouin rechampie

Monsieur et Madame MESCOLA, propriétaires de la maison sur laquelle cette plaque est fixée, on fait appel à l’Association DEUX SÈVRES AUTO MÉMOIRE afin de la restaurer, elle était dans son jus depuis sa mise en place initiale vers 1860 / 1870. 

Voici un diaporama nous permettant de suivre le démontage (17 juillet 2024) et le remontage (12 septembre 2024) de cette plaque. Les intervenants André Bianco, Gilles Rigal, sans oublier les voisins qui ont mis à disposition leur matériel. 


 

Prahecq

Rue de Brioux, direction Périgné, cette plaque en l’état derrière la gouttière. Sur l’actuelle D740.

-Cliquez sur la plaque-

Photographie: André BIANCO


 

Saint-Jouin-de-Marnes

Nouvelle commune de Plaine-et-Vallées

Sur la Route Départementale N° 9 allant de Moncontour à la Route Impériale 138, cette plaque en l’état. Un seul fléchage, celui indiquant la limite du département. Sur la plaque St-Jouin-les-Marnes, les deux appellations se retrouvent sur les documents officiels.

Une seconde plaque sur la chapelle au centre du bourg, sur la D37.

-Cliquez sur la plaque-

Photographie: André BIANCO – Sylvain REGNIER

Sur la première plaque est fléchée la limite du département. Il s’agit de la frontière avec la Vienne. Nous y trouvons effectivement une borne interdépartementale sur laquelle est fixée une plaque spécifique. En Vienne nous sommes sur la commune de Moncontour, rue d’Ension (D52). Ici, dans les Deux-Sèvres, Route de Moncontour (D46). 

Le Chemin de Grande Communication N°46 dans les Deux-Sèvres remplace la départementale N°9. Il a  été déclassifiée CGC en 1874. Quand au Chemin de Grande Communication N°2bis en Vienne, il fut ainsi classifié en 1882 (jusqu’en 1882 il s’agissait de la Route Départementale N°2.

-Cliquez sur cette borne. Une fois sur la plaque, une fois sur l’inscription latérale-

Photographies: André BIANCO – Jeroen SWEIJEN

-Cette borne en 2009-


 

Geay

En venant de St Porchaire, route de Bruessuire, sur l’actuelle D938ter, voici une belle plaque en l’état. Initialement elle était sur la Route Impériale 138ter. Cette route, créée en 1862, allait de Thouars à Marans. En 1870 elle devînt Nationale, la mention IMP pour Impériale fut recouverte par NAT. 

-Cliquez sur cette plaque à gauche-

Photographies: André BIANCO

Cette plaque fut rechampie par Nicolas Jamois en mai 2019.


 

Limalonges

Il s’agit d’une borne de limite départementale entre les Deux-Sèvres (commune de Limalonges) et la Vienne (commune de Linazay). En vérité la borne est sur le territoire de la commune de Linazay en Vienne. La plaque qui était fixée sur la borne a disparu. (peut-être en 2000, l’IGN présume cette année là disparu le repère de nivellement fixé sur la borne, à tort puisqu’il y est toujours).

Cette plaque a été photographiée avant sa disparition, elle est à la fois limite de département et directionnelle, ce qui justifie sa présence sur ce site. 

0° 10′ 32.4 » E / 46° 09′ 04.7 » N

-La plaque est en zinc laminé, elle semble bien provenir de l’émaillerie Girard & Col à Clermont-Ferrand-

Photographies: Stan Bianco


 

Fressines

Si vraisemblablement cette plaque, qui n’est plus sur la voie publique, était fixée sur une maison faisant partie du territoire de la commune de Fressines, le village de Bougouin était à cheval entre celles de Chavagné (commune ayant fusionné avec Breloux-la-Crèche en 1965 pour former La Crèche) et de Fressines.  Fait rare, les deux communes sont portées sur la plaque

Toutefois, le Petit Dictionnaire statistique et historique des communes de Département des Deux-Sèvres publié en 1863 rattache Bougoin à la commune de Chavagné, précisant même qu’il y avait six foires annuelles dans cette commune. De même, en 1851, le Dictionnaire général des villes, bourgs, villages, hameaux et fermes de la France rattache également Bougouin à la commune de Chavagne (151 habitants). 

-Anciennement le Chemin de Grande Communication N° 7-

Photographie: André BIANCO

Cette plaque provient probablement de la fonderie Grillot. Sa pose serait dans ce cas ultérieure à 1880. Cette année la un  contingent d’indicateurs est financé. (voir historique en page 1).


 

Bouillé-Loretz

Nouvelle commune de Loretz-Argenton

Ce n’est pas tous les jours que l’on trouve de nouvelles plaques directionnelles en fonte non recensées dans ce département. En voici pourtant deux, elles sont sises sur les hameaux de Jarles et de Glandes. Provenant toutes deux de la même fonderie, époque identique, les distances fléchées sont en mètres et hectomètres. 

Si la première plaque est sur la rue d’Anjou à Jarles (D31) à l’époque nous étions sur le Chemin de Grande Communication N°31 allant d’Argenton-Château à Saumur. C’était donc une ligne interdépartementale, très fréquentée en 1896. Sur cette route, de Bressuire à Montreuil-Bellay, cheminait une ligne de tramway. 

-Cliquez sur la plaque sur le bâtiment à gauche-

Nous restons sur ce CGC N°31 et c’est sur le village de Glandes que nous trouvons une autre plaque indicatrice du même acabit. 

-Cliquez sur la plaque, pilier gauche-

Photographies: André BIANCO

-Il y avait bien sur d’autres plaques sur cette commune, ici en face du café derrière les poteaux ©AD79-


 

Lezay

Rue du Temple (D105) cette plaque en zinc provient sans aucun doute du Touring Club de France. Au tout début du XXème siècle, ils fournissent et installent un certain nombre de plaques de cet acabit. D’une épaisseur de 2mm, vernies au four, elles ne devaient comporter qu’un nombre réduit de ligne afin d’être lisibles en voiture. En outre les indications de route étaient réduites au minimum, ici par exemple IC. 5. Le Chemin d’Intérêt Commun N°5 allait de Lezay à Fontaine-Chalendray. 

Photographie: André BIANCO


 

Thouars

Le Chemin d’Intérêt Commun N°57 allait sur une distance de 19834 mètres de Bressuire à Thouars. Ce type de chemins furent créés vers 1860 et classifiés jusqu’en 1938. Nous sommes sur le hameau de Fontenay et nous trouvons sur ce chemin, aujourd’hui D157, deux panneaux aux caractères peints sur une couche de plâtre et une plaque Michelin datant de 1932. Ce type d’indicateurs était apposé aux intersection à destination des automobilistes, leurs caractères en théorie visibles en roulant. On peut les dater d’entre les deux guerres. 

-Rue de la Beurrerie, les deux indicateurs côte à côte-

Ce n’est plus très lisible mais en première ligne figure IC57. Puis sous la flèche pointant vers la droite nous trouvons 3 destinations et leur distances: Coulonges-Thouarsais / La Chapelle-Gaudin / Noirlieu.

-Route de Coulonges, cliquez sur l’indicateur peint-

Photographies: André BIANCO


 

St-Martin-de-Mâcon

Hameau de Maye, intersection entre les rues de La Sabotinière (D63) et de l’Oliverie, cette plaque en l’état parfaitement lisible. Sur l’une des dernière maisons du hameau. La voie bien que non précisée sur la plaque était le Chemin de Grande Communication N°13bis allant de Thouars au canal de la Dive.

-Cliquez sur cette plaque-

Photographies: André BIANCO


 

Mauléon

Châtillon-sur-Sèvre reprit le nom de Mauléon lors de la fusion avec la commune voisine de Saint-Jouin-sous-Châtillon, en 1965.

Il ne subsistait plus de plaques dans cette commune. André Bianco et  l’association DEUX-SEVRES AUTO MEMOIRE ont récupéré celle-ci sur un site marchand. Les Établissements Libner l’ont restaurée. Elle ira bientôt rejoindre sa commune d’origine. Bravo à eux !

Cette plaque de la fonderie Bouilliant se situait donc sur le parcours initial de la Route Impériale  148bis (la plaquette NAT pour Nationale fut ajoutée à partir de 1870). Cette voie fut créée en 1862, elle succéda à la Route Stratégique N°1, laquelle allait de La Ferrière -en-Parthenay à Nantes. La Route  constituée par cette voie stratégique et par la Départementale N°2 jusqu’à Poitiers fut appelée: Route de Poitiers à Nantes par Parthenay, Bressuire et Clisson. Aujourd’hui D149bis. 

Photographies: André BIANCO


 

Bressuire

De 1862 à 1973 la route Nationale 138ter était décrite comme la route de la Rochelle à Saumur par Fontenay, Bressuire et Thouars. Elle succède à une route classifiée comme Stratégique créée en 1833 et allant de Saumur à La Rochelle. De 1852 à 1870, nous aurions pu lire sur cette plaque: Rte Imp (pour Impériale) 138ter. 


 

Oiron

Commune déléguée de Plaine-et-Vallées

Route de Saint-Jouin (D64), cette plaque sur le hameau de Leugny, ancienne commune de Oiron. 

-Sur cette carte de 1850 l’emplacement de la plaque est pointé par la petite flèche blanche-

A l’époque de la mise en place de cette plaque nous étions sur le Chemin de Grande Communication N°14bis allant de St-Jouin-de-Marnes à Pas-de-Jeu sur une longueur de 12399 mètres. Ce sont d’ailleurs les deux communes flèchées sur cette plaque. 

Pour répondre à quelques interrogations relatives à l’orthographe utilisé sur cette plaque, notamment Oyron pour Oiron aujourd’hui:

Sous l’ancien régime la noblesse locale avait le loisir de modifier orthographiquement leur nom et par rebond les toponymes des communes; tel fut le cas des marquis d’Oyron, même si toutes les cartes (et notamment celle de Cassini ayant donné lieu préalablement à son édition à l’édition de listes de noms de lieux) pointaient cette commune en tant que Oiron. On constate que les registres d’état-civil de la commune écrivent Oyron, et cela jusqu’en 1862 ou, semble-t-il de manière définitive, nous ne trouvons plus que des Oiron. Par contre sur les délibérations des Conseils Généraux des Deux-Sèvres, les deux orthographes se mélangent allègrement (parfois même sur le même document) jusqu’en 1900.

Les noms de communes ont été figés une première fois en 1801 -BULLETIN des LOIS- sans que cela semble influer sur les habitudes locales. Il faudra attendre  1943 pour que  l’Insee fige sur son Code Officiel Géographique le nom des communes. Depuis seuls des décrets peuvent modifier officiellement les toponymes.

Photographie: Jean-Marie SINTURET

Voici deux plaques en angle à destination des automobilistes. Les caractères sont peints sur un enduit de mortier ou de plâtre. Elles peuvent dater d’entre les deux guerres. Sur le hameau de Noizé -ancienne commune qui fusionna avec Oiron en 1973- intersection rue de La Venelle (C3) X rue St Martin, nous déchiffrons sur la plaque photographiée Ligaine à 3km5 et La Coindrie. 

-Sur la ligne du haut la classification et le N° de la voie: il s’agissait du Chemin d’Intérêt Commun N°63 (C.I.C 63)-

Photographie: André BIANCO


 

 

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Patrick Rollet
Author: Patrick Rollet

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2 Commentaires

  • Répondre Stan BIANCO 20 décembre 2016 at 18 h 49 min

    superbe le nouveau blog , ça me plait Merci Patrick

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