HAUTE-GARONNE page 2


 

Saint-Martory

Sur la Nationale 117, cette plaque astucieusement burinée, la mention IM (pour Impériale) devenue N.

st-martory-31-vue

-Cliquez sur la plaque-

Photographies: Denis CLAUDEL

Quand on arrive à l’intersection des rues du Centre, du Pont, du Barrérat, juste avant de traverser la Garonne, nous avons quatre plaques directionnelles dont trois en fonte. Nous sommes au croisement des D817 et D117 qui n’étaient autre que les Routes Impériales 117 de Perpignan à Bayonne et 125 de Toulouse à Bagnères-de-Luchon et en Espagne. Les mention Impériales ont été recouvertes (burinée pour une des plaques) à partir de 1870.

Egalement la D52, alors un Chemin de Grande Communication, le N°12, déjà nomenclaturé en 1848. 

Toutes les plaques apparaissent sur cette vue map. Il faudra donc cliquer quatre fois.

-Cliquez donc quatre fois-

La plaque sur le CGC N°12 provient de:

Photographies: Didier TALDU

Une carte de 1847:

Ces plaques ont été réchampies entre 2012 et 2016.



 

Bouloc

 Sur le Chemin de Grande Communication n°5 allant de Cologne (Gers) à Lavaur (Tarn) et dont la longueur dans le département est de 50512 mètres (en 1848).

Nous sommes aujourd’hui à l’intersection des D4 / D30, rue Fontenas.

-Cliquez sur la plaque à hauteur du réverbère-

Photographies: Denis CLAUDEL



 

Fronton

 Cette plaque est donc à Fronton sur le Chemin de Grande Communication N° 9; de Grenade à Villemur, il passait par Grisolles; créé en 1837 (classement en CGC) sa longueur dans le département était de 19508 mètres (1848). Nous sommes sur la D29.

Une plaque compartimentée de bel acabit.

-Cliquez sur cette plaque-

Photographies: Denis CLAUDEL



 

Villefranche-de-Lauragais

Nous sommes Avenue Jean Jaurès, intersection avec la rue de la République. Il s’agissait du CIC N°72 (aujourd’hui D72), un chemin créé en 1884 (séance du 25 avril) allant de Villefranche à Folcarde, il devait passer par Avignonet et Rieumajou, ces communes paticipant à son entretien.

La plaque provient de la fonderie Brousseval, possiblement posée 10 ans après la création officielle de cette voie, en 1894.

-Vous la voyez derrière la signalisation moderne, cliquez dessus-

Photographie de la plaque: Boris JACOPIN – Vue: Alain GARREAU


 

 

Muret

Voici un mât bi-plaques à Muret. Peut-être est-ce le seul mât subsistant en Haute-Garonne (sinon quelques plaques de mâts démontées et reposées sur des murs comme à Venerque).

Il se situe Avenue Pierre II d’Aragon et a manifestement été démonté pour récupération des plaques, le haut du mât étant d’origine. Il a été posé de 1894 à 1895, tel était le cas des poteaux issus de la fonderie Brousseval dans l’arrondissement de Muret. 

Les deux plaques sur le CGC N°6, l’une sur l’embranchement de la gare.

Photographies: Dylan TRABUC


 

Cassagnabère-Tournas

Intersection D81 / D635, sur Le Village, il s’agissait donc du Chemin d’Intérêt Commun N° 62 allant de Montégut à St Lary. La fusion entre Cassagnabère et Tournas eut lieu en 1855. 

-Cliquez sur cette plaque-

Photographie: Didier BROUSSE – Jean-Yves TRABUC

©AD31 Côte 26 FI 31 596     –Croix du 15e siècle située sur la place du village : inscription par arrêté du 18 novembre 1926-


 

Le Fousseret

Hameau de Benque, ces plaques se situent sur l’église,  intersection entre la route Benque Nord (D8) et D6. La Route Départementale de Molas à Ste Croix fut créée en 1875 (N°35), auparavant nous étions sur le Chemin de Grande Communication N°10. La plaque sur cette route (celle de droite) date de 1881.

La plaque de gauche était  sur le Chemin d’Intérêt Commun, celui allant de Fousseret à St Julien par Lavelanet. Cette voie fut classée en 1844 et portait le N°20. Le passage par Lavelanet modifia l’appellation d’origine laquelle était de Fousseret à St Julien par St Élix, en effet le N°21 va de Fousseret à St Élix.  

-Cliquez sur cette plaque-

Photographie: Didier BROUSSE


 

Montesquieu-Lauragais

A hauteur du Pont-Canal de Négra, sur la Thésauque, l’écluse et la maison d’éclusier. Sur cette dernière, en la contournant, vous verrez cette belle plaque directionnelle. Nous sommes sur l’actuelle D11 mais, à l’époque, c’est à dire vers 1893, il s’agissait du Chemin d’Intérêt Commun allant des Varennes à Négra.

-Cliquez sur la plaque-

Photographie de la plaque: Freddy MÉNARD

En contournant la maison d’éclusier, vous pourrez voir une plaque d’écluse. Nous sommes sur le Canal du Midi, et la plaque est ici.


 

Lestelle-de-St-Martory

C’est en 1921 que Lestelle prit l’extension de-St-Martory.

Sur la Route Départementale 817 (D817), intersection avec la rue de l’Église ou Route du Castillon (D69) cette plaque fut posée alors que la Route était Impériale, donc avant 1870. IMP fut buriné en son temps, non remplacé.

-Cliquez sur cette plaque-

Photographies: Alain GARREAU


 

Montbrun-Bocage

Montbrun prend l’extension Bocage en 1921.

Cette plaque de Haute-Garonne était donc sur un chemin qui démarrait à Daumazan en Ariège pour se terminer à Mérigon, toujours en Ariège. Cette voie unissait, en ligne directe, deux tronçons du Chemin de Grande Communication Ariégois N°34. Jusqu’en 1878, il était classé comme Chemin Vicinal Ordinaire dans la commune de Montbrun. A la demande de cette commune, et compte tenu de son utilité évidente, empruntée régulièrement par les habitants de la vallée de la Rize (notamment pour aller aux marchés de St Giron ou il fallait passer auparavant par la route du Mas d’Azil et ses rampes), elle devînt Chemin de Grande Communication.

Quartier des Hountetes, Place de la Bascule (D74) cette plaque qui a été recouverte d’un antirouille.

-Cliquez sur cette plaque-

Photographies: Jean-Christophe BRENIER


 

Nizan-Gesse

C’est en 1931 que Nizan devînt Nizan-Gesse.

Cette plaque se situe sur la Route de La Vierge de Nizan (D69), intersection avec la D17. Sur l’église. (il y a une seconde plaque sur cette église non photographiée).

-Cliquez sur cette plaque-

Photographie de la plaque: Jacques BORDENAVE


 

Saubens

Rue Principale (D56), cette plaque initialement sur le Chemin d’Intérêt Commun N° 67 (nomenclature 1889) qui allait de Muret à Pinsaguel date d’entre 1881 et 1885. 

-Cliquez sur cette plaque-

Photographie: Jean-Yves TRABUC


 

Alan

Sur La Ville, intersection entre les D10 et D13 actuelles, voici une plaque, laquelle était à l’époque sur la Route Départementale N° 23. Cette voie de communication fut intégrée au Chemin de Grande Communication N°13 allant de Fougaron à Bachas (classement du 1er janvier 1936(1)). Elle devînt Route Départementale portant le même numéro ultérieurement(2) (sans doute en 1939). La plaque quand à elle date des années 1890 / 1900.

-Cliquez sur cette plaque-

Photographie: Dylan TRABUC

(1) Voici sur Gallica la liste des Chemins de Grande Communication à partir du 1er janvier 1936: ici

(2) Nous retrouvons cette liste (Délibération du Conseil général de Haute-Garonne de 1935) en lien sur le site WikiSara mais présentée comme une une nomenclature des Routes Départementales: ici – En définitive cette numérotation fut intégralement reportée sur les Routes Départementales mais uniquement le 1er janvier 1939.


 

Garidech

La Route Impériale 88 sur laquelle se situe cette plaque était dite la Route de Lyon à Toulouse par Le Puy. En 1870 elle devînt Route Nationale, la mention IMP fut burinée (mais encore visible). La plaque est donc antérieure à 1870  en hauteur sur l’église St Jean Baptiste (Route Nationale 88).

-Le jeu des 7 pigeons… cliquez néanmoins sur la plaque-

Photographie de la plaque: Ma Rilou


 

Saint-Béat

Cette plaque n’est plus en place. Ses dimensions sont de 64 x 37 cms pour un poids de 15 kgs. Issue de la fonderie Brousseval, on peut considérer que toutes les plaques de cette fonderie posées sur ce type de route en Haute-Garonne avaient des caractéristiques identiques. 


 

Caltelnau-d’Estrètefonds

Nous sommes sur le parcours originel de la Route Impériale / Nationale 20 décrite sur la plaque comme à son origine: Route Impériale N°20 de Paris à Toulouse et en Espagne.  C’est en 1964 que la déviation de cette voie (aujourd’hui D820) fut mise en place à Castelnau. La plaque se situe Avenue de Montauban pas très loin de la mairie .

-Cliquez sur cette plaque-

Photographie de la plaque: Christian MEYER

(Il y a une seconde plaque sans doute du même acabit, elle se situe Grande Rue juste avant le rond-point de la Fontaine, jonction D45 / D45d)


 

Léguevin

Ce doit être la seule plaque sur cette Route Nationale 124 recensée sur ce département. Elle est sur le tracé initial, une déviation à Léguevin ayant été mise en place en 2009.
Cette plaque, antérieure à 1870, décrit la Route Impériale 124 comme étant la route de Toulouse à Bayonne par Auch. On peut penser que la précision du passage par Auch sert à la différencier avec la N132, laquelle allait de Bordeaux à Bayonne.

-Avenue de Gascogne, cliquez sur cette plaque-


 

Cambernard

Cette plaque se trouvait initialement sur le Chemin d’Intérêt Commun N°25 allant de Brax à Gratens. Aujourd’hui sur l’actuelle D37, cette plaque vient d’être réchampie de belle manière par son propriétaire et remise en place. Depuis sa mise en place vers 1895 elle n’avait jamais été repeinte. 

-En cours de restauration après grattage-

-Telle que vous pouvez la voir aujourd’hui, après un travail de vieillissement du plus bel effet-

Photographies et réchampissage: Mathias DEFENOUILLERE


 

Revel

Cette plaque était sur la Route Départementale N°2 allant de Toulouse à Sorèze par St Félix et Revel. Aujourd’hui au tout début de l’avenue de Castalnaudary (D622), Rond Pont de la Patte d’Oie. Arrivaient également sur ce carrefour la Route Départementale N°12 de Toulouse à St Féréol. 

-Cliquez sur cette plaque à gauche de l’auto-école-

Photographies: Alain GARREAU

-Carrefour de la Patte d’Oie plus récent-


 

Montrabé

Route de Lavaur (D112) avant l’intersection avec le Chemin des Vignes, cette plaque était initialement sur la Route Impériale N°112. Elle était dite à son origine en 1824 d’Agde à Toulouse par Castres. La mention IMP pour Impériale fut partiellement burinée afin de ne laisser apparaître qu’un N pour Nationale, c’était en 1870 que cette voie devînt Nationale.

-Cliquez sur cette plaque-

Photographie de la plaque: Georges TURPIN


 

Cintegabelle

Le territoire de la commune de Cintegabelle était traversé par la Route Impériale 20. Nous trouvons une plaque sur le hameau des Baccarets, le nom de la voie étant RN Vingt (D820). 

-La plaque dans l’angle du bâtiment, cliquez dessus-

C’est en 1882 que l’appellation de la Route Départementale N°25 fut de Martres à Nailloux. Cette appellation perdurera au moins jusqu’en 1920, par contre en 1935, juste avant le déclassement des Routes Départementales, la N°25 est dite du Fousseret à Camaran. 

La plaque se situe Avenue du Maréchal Clauzel (D25). Cette route desservait notamment la gare de Cintegabelle mise en service en 1861. 

-Cliquez sur cette plaque-

-Avenue de la Gare, du Maréchal Clauzel aujourd’hui. La plaque juste après le virage, la maison à droite datant de 1904- 

 

La troisième plaque se situait sur un Chemin d’Intérêt Commun, celui portant le N°15 et allant d’Auterive à Mazères. Avenue de Boulbonne (D35), intersection avec la rue de la Halle (D25). 

Photographies: Alain GARREAU


 

Donneville

Route Nationale (D813), il s’agit bien sûr de la 113. Sur l’une des dernières maisons de la commune en allant sur Montgiscard.

-Cliquez sur la plaque à gauche sous le second volet au premier étage-

Photographies: Alain GARREAU


 

Caujac

La vue map ci-dessous pour bien montrer que ces deux plaques sont à l’intersection entre les actuelles D28 et D12. Que l’actuelle D12 n’était autre que le Chemin de Grande Communication allant de Lagardelle à Saverdun, il portait le N°25. Que la D28 était également un CGC allant de Maupezat à Cintegabelle et portant le N°11. 

-Les deux flèches blanches pointent les deux plaques à cliquer-

Photographies des plaques: Georges TURPIN


 

Cugnaux

Nous sommes à l’intersection entre les M23 et M24 (2 routes départementales qui ont basculé sur le réseau de la métropole), rue du Pré Vicinal / Place de l’Église. Rares sont les plaques dans ce département qui ont subsisté sur les Chemins Vicinaux, tel est le cas pour celle-ci puisque nous y lisons qu’elle était sur le CVo N°2. 

-Cliquez sur la plaque-

Photographie: Georges TURPIN


 

Gaillac-Toulza

La Route Départementale N°25 a pris la dénomination de Route de Martres à Nailloux depuis 1882. La plaque se situe Grande Rue (D25) à l’intersection avec la route qui va à Esperce (D28D). C’est une plaque semble-t-il de la fonderie Brousseval, les deux flèches comme l’étoile l’attestent.

-La plaque à cliquer est pointée par la petite flèche-

Photographie de la plaque: Georges TURPIN


 

Grenade

Allée d’Alsace et Lorraine (D17) intersection avec la rue Gambetta (M2 – Route gérée par la Métropole) cette plaque était donc sur un Chemin de Grande Communication portant le N°9. 

-Cliquez sur cette plaque-

Photographie de la plaque: Georges TURPIN


 

Pinsaguel

67 ! Tel était le numéro porté par le Chemin d’Intérêt Commun allant de Muret à Pinsaguel. La place du Général Berdoulat est formée par l’intersections des rues d’Andorre (D56) et de Coulon (D820X), c’est là que nous trouvons cette plaque.

Photographie: Georges TURPIN


 

Plaisance-du-Touch

Anciennement Plaisance, ce n’est qu’en 1891 qu’il fut ajouté du-Touch du nom de la rivière traversant la commune.

Cette plaque était sur le bureau de Poste, aujourd’hui un bâtiment administratif. Rue du Docteur Armaing (D42) X avenue des Pyrénées (D632). Nous étions sur le Chemin d’Intérêt Commun N°4. 

-Cliquez sur la plaque-

Photographie de la plaque: Georges TURPIN

-Pipo le chien, petite sœur et la plaque sur le bureau de poste-


 

Saint-Sulpice-sur-Lèze

Cette plaque était sur le Chemin de Grande Communication N°2 d’Auterive à Samatan. Place de l’Hôtel de Ville (D622), anciennement place des Marchands. 

-C’est la fête ! Cliquez sur la plaque pointée par une flèche blanche-

Photographie de la plaque: Georges TURPIN

-Maison d’Alphonse de Poitiers – La plaque à gauche-


 

Martres-Tolosane

La Route N°23, de Martres à Boulogne par Aurignac, était décrite en ces termes en 1842:

Ouverte sur toute sa longueur qui est de 30280 mètres.

Cette route présente un grand nombre de pentes et rampes longues et rapides d’un entretien difficile; les fossés son souvent comblés par les eaux; la chaussée n’a point partout l’épaisseur convenable; elle présente en divers endroits des pierres saillantes. Elle est plantée en ormeaux, sur 1000 mètres, aux abords de Martres (…)

Rapports et délibération Conseil Général. 

Quand cette plaque fut posée la situation s’était beaucoup améliorée. Des plans d’alignement avaient été mis en place, les rechargements avaient eut raison des pierres saillantes. Voici donc cette plaque en fonte, Boulevard de la Magdeleine (D10), au pays de la faïence.

Photographie de la plaque: Jean-Yves TRABUC

Nous lisons sur la plaque le nom de la commune: MARTRES TOLOSANE. Or Martres devînt Martres-Tolosane en 1929, ce qui peut laisser supposer que cette plaque est postérieure. Mais nous trouvons ce toponyme composé bien avant l’officialisation de 1929, dés 1880 et peut-être même avant. La plaque date de la toute fin du XIXème. 

De Toulouse à Bagnères-de-Luchon et en Espagne, tel était effectivement l’appellation de cette route Nationale 125 à son origine en 1824. La plaquette NAT pour Nationale recouvre l’ancienne appellation de la voie: ROY pour Royale ou IMP pour Impériale. La plaque date d’environ 1850 / 1860.

Localement direction Boussens sur le parcours initial de la Nationale 125 (D817).

-Cliquez sur cette plaque-

Photographies: Dylan TRABUC


 

Signac

Le Chemin d’Intérêt Commun N° 49 sur lequel se situait cette plaque allait de Cierp au Pont de Guran. Sur l’église St Jean-Baptiste (D44) de Signac. 

-Cliquez sur cette plaque-

Photographie de la plaque: Sissous Cauis

©Archives Départementales de Haute-Garonne

-L’église de Signac au début du siècle-


 

Balma

Banlieue de Toulouse. En troisième ligne, nous lisons sur la plaque que nous étions à Labordes en Haute-Garonne. Il s’agissait d’une section de la commune de Balma, constituée vers 1850. De sa superficie dépendait le nombre de sièges dont elle pouvait disposer au Conseil Municipal. C’est pourquoi en 1877, une demande fut faite de la part des habitants de Laborde pour étendre sa superficie et atteindre le même nombre de conseillers que l’autre section, celle de Balma.

La Route Départementale N°1 allait (jusqu’en 1935) de Toulouse à Castres par Puylaurens. C’est vers 1880 que fut posée cette plaque issue de la fonderie Brousseval. Localement Route de Castres (M826) non loin du chemin de Nollet Lasbordes.

Photographie Patricia G. Fiche


 

Génos

Cette plaque est fixée sur la mairie, Route de Sauveterre (D9). Cette plaque fabriquée par la fonderie Brousseval était à l’époque sur le Chemin de Grande Communication N°4, ancien réseau. Cette voie dite pendant longtemps Chemin N°4 ne fut viabililée que vers 1850, on construsit même sur la commune de Génos un section en 1888. 

-Au dessus du panneau d’affichage à gauche, cliquez dessus-

Photographies: Jean-Yves TRABUC

-A gauche la bâtiment n’est autre que l’actuelle mairie mais bien avant la pose de la plaque. Dans le fond l’église St Roch-


 

Colomiers

Une plaque double usage, elle est directionnelle puisqu’elle indique la direction et la distance vers Cornebarrieu, une commune, mais aussi le nom de la rue, ici la rue Gilet. En outre il est précisé que nous sommes sur un Chemin Vicinal Ordinaire, le N°1, appelé comme par hasard le Chemin de Cornebarrieu ! Localement nous sommes aujourd’hui à l’intersection entre la rue d’Auch et toujours la rue Gilet.

Notons que la ligne N°64 du Tramways à construire en 1928 (Place Esquirol – St Martin-du-Touch – Colomiers) en sortant de la Nationale 124 empruntait le Chemin Vicinal N°1 jusqu’à la place Centrale de Colomiers. 

Photographie: Georges TURPIN

-La rue Gilet vers 1900-

-A l’autre extrémitié du Chemin Vicinal N°1-


 

Cépet

De Toulouse à Salvagnac par Villemur, tel était l’ininéraire de la Route Départementale N°14 dés son origine. La plaque rue de la Mairie, une contre-allée de l’avenue de Villemur (D14), initialement le parcours originel de cette voie (voir carte ci-dessous).

HIC DOMUS DEI EST Sur la Maison de Dieu, cliquez sur la photo pour voir la plaque-

Photographies: Jean-Marie ROBERT

-Cette vue antérieure à la pose de la plaque, nous sommes bien dans la rue Principale-


 

Izaut-de-l’Hôtel

Quartier de Maylin, intersection D34 (rue de la Fruitière) X D39 (rue St Roch), deux plaques en angle sur la même maison. Nous étions sur deux Chemins d’Intérêt Commun, respectivement les N°63 d’Arbas à la Route Départementale N°9 et N°57 de Valentine à Cazaunous. 

-Cliquez sur chacune des deux plaques-

Photographie de la plaque de droite: Chris Toff


 

Portet-d’Aspet

Le Chemin de Grande Communication N°26 d’Aspet à Portet sur lequel est fixée cette plaque fut classé en 1836. Il s’agissait à l’époque du chemin passant par Sangouagnet, gravissant les revers du Cagiri et aboutissant à Portet. Portet est la tête de La Bellongue et cette voie avait pour finalité de rejoindre un autre CGC dans l’Ariège mettant ainsi en relation Castillon et St Giron. 

Ce ne fut pas une mince affaire que de construire cette voie montagnarde dont la largeur devait (pour respecter les critères des Chemins de Grande Communication) faire de 5 à 6 mètres. Escarper les rochers d’un côté pour  les utiliser à la construction d’un mur de l’autre côté de la chaussée demanda énormément de temps, en 1848 seuls 922 mètres de mur furent dressés sur un longueur nécessaire de 3104(1)

-Sur la D618, au Village, cliquez sur cette plaque-

Photographie de la plaque: Guy CLERC

(1) Rapport du Préfet au Conseil Général 2ème session 1848


 

 

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Patrick Rollet
Author: Patrick Rollet

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