Vireux-Molhain
Rue de Najauge (D47), hameau Les Vieux-Ponts, entre la frontière belge et la Meuse, sur une demeure faisant l’angle avec la rue de la Turbine, il s’agit de la dernière plaque en France sur cette route.
Nous étions sur un Chemin de Grande Communication qui devînt un Chemin d’Intérêt Commun, le N°71. Ce dernier allait sur une longueur de 2hk5 de Vireux-Molhain à Mazée, une commune en Belgique. On peut donc dire que cette voie était transfrontalière.
-Tout droit pour aller en Belgique, la plaque à gauche, cliquez-dessus-
Photographie de la plaque: France TILMANT
Montigny-sur-Vence
Sur la mairie, anciennement école et mairie, cette plaque est à l’intersection entre la rue du Château et la Route de Poix Terron (D35). Sur le Chemin Vicinal N°7.
-Cliquez sur cette plaque-
Photographies: Gilles DELIGNY
Nouzonville
Avant 1921 cette commune s’appelait Nouzon. Tel est d’ailleurs le nom que nous retrouvons sur l’une des deux plaques.
La rue Jules Fuzelier est aujourd’hui la D13 mais à l’époque de la plaque il s’agissait du Chemin d’Intérêt Commun N°13 issu de la nouvelle numérotation postérieure à 1886, année ou cette voie était nomenclaturée Chemin de Grande Communication N°24 de Nouzon à Grande-Rivière. (avant 1886 il y avait bien un CIC N°13 mais pas à cet endroit). On distingue sur la plaque le G de Grande, remplacé par le I d’Intérêt.
-Cliquez sur cette plaque pour grand format-
Lieu-dit La Cachette, même cas de figure en ce qui concerne la classification de la voie. Aujourd’hui la D22, à l’époque de la mise en place de cette plaque le Chemin de Grande Communication N°41 allant sur une distance de 11km5 de Nouzon à Pussemange en Belgique. Les lieux de départ et d’arrivée de cette voie sont d’ailleurs fléchés. Ce CGC devînt donc Chemin d’Intéret Commun N°22.
-Ancienne mairie, écoles mixtes, sur ce bâtiment à la vocation administrative, cliquez sur la plaque-
Photographies: Gilles DELIGNY
Omicourt
Cette plaque était bien initialement sur un Chemin d’Intérêt Commun mais celui-ci ne portait pas le N°24. Rue de la Tannerie (D224) / rue St Memmie (D24) / rue des Cloutiers (D24).
-Cliquez sur la plaque-
Photographies: Patrick SURAY
Rethel
Resson et Pargny s’associent en 1828 pour former la commune de Pargny-Resson. En 1973 cette commune s’associe à celle de Réthel. La plaque est sur la D30 à hauteur du Village de Resson, rue du Château. Sur la plaque est inscrit Resson avec entre parenthèses Pargny. On pourrait penser que Resson à l’époque était un hameau de la commune de Pargny, or ce n’était pas le cas.
Quand la plaque fut posée nous étions sur une Chemin de Grande Communication, sans doute le N°5 partant de Réthel pour aller au Chesne. Les mentions G et 5 furent burinées, remplacées par I et 30. Et nous voici donc sur le Chemin d’Intérêt Commun N°30.
-Cliquez sur cette plaque-
Photographies: Gilles DELIGNY
Saint-Menges
Il semblerait que le Chemin de Grande Communication N°16 fut à l’origine le Chemin de Grande Communication portant le même numéro, celui allant de Mézières à Sedan sur une distance de 18kms7. Ceci expliquerait que seul le G ait été buriné et remplacé par I.
Nous sommes sur la commune de Saint-Menges, hameau de St Albert sur la Route Départementale N°5.
-Cliquez sur cette plaque à droite-
Photographies: Gilles DELIGNY
Saint-Quentin-le-Petit
Intersection Route de Nizy (D30) / route de Sévigny (D37). Le ruisseau des Barres passe ici sous la route. La plaque était sur le CIC N°11. En 1886 cette voie de communication allait de St Quentin à St Jean-aux-Bois.
-Cliquez sur la plaque-
Photographies: Gilles DELIGNY
Suzanne
L’un des seuls mâts érigé subsistant dans les Ardennes. Il nous apprend que la fonderie de fabrication pour une très grande partie des plaques de ce département est Bidez & Haller à Fumay, une localité au nord du département.
Ce mât se situe rue de La Croix des Arbres (D33).
-Cliquez deux fois: sur la plaque, sur le mât-
Photographies: Gilles DELIGNY
Tagnon
La Route Nationale 51 allait d’Orléans à Mézières puis à Givet de 1824 à 1973.
Sur le parcours initial de cette Nationale, rue de la 2ème Division d’Infanterie, cette plaque en lave émaillée à la sortie du bourg en allant sur Rethel.
-Cliquez sur cette plaque-
Photographies: Gilles DELIGNY
Vandy
Route de Terron (D14) en allant sur Terron-sur-Aisne à la sortie du bourg cette plaque initialement sur le Chemin d’Intérêt Commun N°28.
-Cliquez sur la plaque sur la poutre-
Photographies: Gilles DELIGNY
Villers-le-Tourneur
La Nationale 51 est aujourd’hui et ici la D951. Les deux plaques sont sur des Chemins Vicinaux perpendiculaires à cette route. La première rue de La Picheraine (VO3) et la seconde rue de La Tolette (VO4).
-Cliquez sur cette plaque-
Photographies: Gilles DELIGNY
Saint-Loup-en-Champagne
Cœur du bourg près de l’église cette plaque est aujourd’hui sur la D150, rue de la Croix. Auparavant sur le Chemin d’Intérêt Commun N°23, une numérotation datant fin XIXème début XXème, la plaque étant antérieure.
-Cliquez sur cette plaque, flèche blanche-
Photographie: Patrick LIEUGAUT
Yoncq
Le Chemin d’intérêt Commun N° 4 sur lequel était sise cette plaque allait de Remilly à Warniforêt (il y avait un embranchement de Grésil à Mouzon). Sur la Grande Rue (D4) sortie du bourg direction Mouzon.
-Cliquez sur cette plaque dans l’angle de la grande maison-
Photographie: Patrick LIEUGAUT
Montcornet
Rue Élair (D22), dans le virage à l’intersection avec la rue des Vieux Près, cette plaque était sur le Chemin d’Intérêt Commun N°22 (quand la plaque fut mise en place et d’après la nomenclature de 1886 il s’agissait du N°24 allant du Pavé-d’Harcy à Nouzon).
-Cliquez sur la plaque au-dessus du tirant que vous verrez ouvragé-
Photographie de la plaque: Jean-Michel ANDRY
Montgon
La plaque subsistant à Montgon est sur la mairie, rue Principale (D25). Elle fait aussi office de musée, celui de l’École des années 50. Quant à la plaque bien antérieure aux années 50, elle était sur le Chemin d’Intérêt 25, et lors de sa pose sur un Chemin de Grande Communication.
Sur la plaque est fléchée la gare de Rilly Semuy… empruntée par Rimbaud…
(…) Rimbaud repart, manque son train à Semuy, revient désespéré à la maison de Roche, repart en emmenant Isabelle pour ne plus jamais revenir dans les Ardennes, sauf dans le cercueil. (1892 ?).
RIMBAUD NOTRE PROCHAIN Par SUZANNE BRIET
Photographie: Jean-Michel ANDRY