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LAMNAY – Sarthe


 

Lamnay

La Route Départementale N°1 depuis 1939 traverse la terrioire de la commune. Il s’agissait du Chemin de Grande Communication N°39 de 1879 à 1939, auparavant de la Route Départementale N°6. 

La première est une double plaque: elle se situait initialement sur le CGC 39 de St-Calais à La Ferté-Bernard. Celle du haut est une déclinaison de la circulaire Padoue de 1859. La Sarthe, avec la Drôme font parti des rares départements à avoir appliqué cette circulaire. (voir Historique – § Extension aux Chemins Vicinaux -).

Elle se situe en façade, cliquez-dessus.

La seconde, traditionnelle, sur le C5, le Chemin Vicinal ordinaire 5 à l’époque. A droite, cliquez.

La troisième plaque se situe également sur le GC39, le cartouche D1 ayant été ajouté en 1939, date à laquelle cette voie a été reclassée.

– Cliquez sur la plaque, photographiée comme les autres par Gilles Deligny –

Nous voici en novembre 2016; ces 4 plaques viennent d’être rechampies par Nicolas Jamois. Cliquez sur le lien pour accéder à un diaporama sur cette restauration:

2024

Voici les quatre plaques de cette commune réchampies et remises en place ; petit aperçu de la nouvelle situation locale.
Deux plaques de cocher et une plaque de distances légales se trouvent ensemble sur un seul carrefour, celui de la rue Principale (D1) et la rue du Vivier.

-Cliquez sur chaque façade supportant des plaques-

La quatrième plaque de la commune se trouve plus au sud, toujours le long de la rue Principale (D1), à son intersection avec la rue de la Rose Rouge. Elle semble avoir été déplacée depuis son réchampissage.

-Cliquez sur cette plaque-

Photographies et textes: Jeroen SWEIJEN

-Deux plaques directionnelles sur cette maison en face du Café du Nord. La plaque de distances légales devait être plus au centre, sur l’église ou la mairie-

 

En 1869 , la commune de Lamnay demande au Conseil Général du département que lui revienne le montant de la vente de 5 peupliers plantés sur la route Départementale N°6. Le montant de cette vente aurait en théorie dû revenir au département. Le Maire et le Conseil Municipal justifient cette demande par le fait que depuis plusieurs années un certain nombre d’habitants riverains ont spontanément exécutés de très beaux trottoirs avec bordures en pierre de taille sur une longueur de 400 mètres. Or il s’avère que certains riverains, moins aisés, n’ont  pu participer à ce travail communautaire, générant ainsi quelques lacunes.  Ainsi est-il demandé que la somme de 155 frcs issue de la vente de ces peupliers soit affectée à la construction de ces trottoirs manquant. 

Cette demande fut acceptée dans la séance des délibérations de cette année 1869.


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