Dernières modifications 2 juillet 2024
Routes départementales et stratégiques en 1861 ici
Routes départementales en 1867 ici
Bédée
Sur l’ancien octroi de la ville de Bédée, c’est à dire là où étaient taxées les entrées de marchandises, figure cette belle plaque de cocher. La plaque est fixée sur un ancien octroi, elle était donc à l’entrée de la ville de Bédée, sur la Nationale 12. Rue de St Brieuc.
– Merci à Raphaël LEMAIRE pour cette belle plaque –
Rennes
Sur la Nationale 164 bis allant en 1837 de Rennes à Brest, sur cette maison de caractère au 1 rue Louis Guilloux (D125): il s’agit de l’ancien octroi du mail, vous trouverez sa fiche d’inventaire BZH en suivant ce lien: ici
Celle de droite est une plaque traditionnelle, peut-être la seule subsistant dans la capitale de la Bretagne. Elle était sur la Route Nationale N° 164bis allant à son origine en 1837 de Rennes à Rostrenen. Elle provient de la fonderie Bouilliant et fut mise en place entre 1843 et 1848. La classification de la voie était donc ROYALE, la mention R fut recouverte à partir de 1870 par N pour Nationale. Lors de son rechampissage en 2022 la plaquette fut ôtée et non reposée sur la plaque. (la plaquette provenait de la même fonderie BOUILLIANT).
-La plaque en fonte après restauration. La plaque originelle avec la plaquette NAT visible en cliquant sur la photo ci-dessus-
Photographie: Martine BRIGOT
Celle de gauche est en zinc, difficilement lisible. Sur la ligne du haut, deux destinations fléchées:
– Paris à 355 kms
– Brest à 245 kms
Sur celle du bas:
– Rennes (centre)
– Montauban (de Bretagne) à 30 kms.
Cette plaque n’est plus en place (2021). Elle fut démontée lors de la rénovation du bâtiment qui a eu lieu en 2018 ou 2019.
– Cliquez sur chaque plaque photographiées par Gilles DELIGNY en 2015 –
-Après restauration ©Anne BENVENUTI 2020
Tinténiac
Sur l’ex-Nationale 137 allant de Bordeaux à St Malo, elle est ici sur la Route Départementale 637. Rue du Puits Robidou.
-Photographie de la plaque Alain MARIE, localisation Alain GARREAU–
Châteauneuf-d’Ille-et-Vilaine
Châteauneuf prend l’extension d’Ille-et-Vilaine en 1890.
Nous étions sur l’ex Route Nationale 137, aujourd’hui à la jonction D7 / D637. La destination Vieux-Bourg est un hameau de Miniac-Morvan.
Photographie: Jean-Michel LE VAOU (2008)
-Comme nous le voyons sur ce plan, la plaque pointée par un triangle orange n’est pas sur Châteauneuf mais sur Saint-Père-Marc-en-Poulet–
Mont-Dol
Le Haut-Pont-Mont-Dol est un hameau de la commune de Mont-Dol. On y traverse la rivière Le Guyoult.
Cette plaque se situait sur la Nationale 155, aujourd’hui la D155. Cette Nationale allait d’Orléans à St Malo.
-Cliquez sur cette plaque. Elle se situe à l’angle supérieur droit de la maison-
Photographie: Jean-Michel LE VAOU
L’Hermitage
Sur la Nationale 164bis, une route intégralement bretonne puisqu’elle partait de Rennes pour rejoindre Rostrenen, nous sommes aujourd’hui sur la D35, à l’intersection des rues de Rennes et de Monfort. Cette section fut construite en 1841, la déviation de l’Hermitage date de 2003.
-Juste en face de la plaque, sur le muret d’enceinte de l’église Notre-Dame de la Purification, cette plaque Michelin-
©Frédéric GAUGAIN
-La plaque directionnelle, flèche bleue, cliquez dessus–
Photographies de la plaque: Jeroen SWEIJEN
Saint-Suliac
Au cœur de ce magnifique village, voici à l’intersection des rues Fourche et Grande Rue, cette plaque sur un Chemin Vicinal indiquant une seule direction: la Pointe du Puits. (à noter que l’accent semble bien être en trop).
-Cliquez sur cette plaque-
Photographie de la plaque: Jean-Michel LE VAOU
Hirel
Sur la Nationale 155, cette plaque en l’état. Vildé-la-Marine fut une commune à part entière jusqu’en 1794 ou elle fut absorbée par Hirel. Une demande des habitants de retrouver son autonomie en 1908 fut rejetée.
-A gauche la plaque, derrière la plaque une maison, derrière la maison la mer !
Photographie de la plaque: Jean-Michel LE VAOU
Corps-Nuds
Une belle plaque sur la Nationale 163 allant d’Angers à Rennes jusqu’en 1973. Aujourd’hui sur la D163, rue de Rennes, à hauteur du 22.
-Dans le fond, l’église St Maximilien Kolbé, à gauche la plaque, cliquez dessus–
Photographies de la plaque: Erwan GUITTON
Saint-Armel
Une plaque en l’état. Place de l’Eglise, elle était sur le Chemin de Grande Communication N°36. D’Amanlis à St Péran, le CGC N°36 fut classifié ainsi lors du déclassement des routes Départementales en 1882.
-La plaque à droite, cliquez dessus-
Photographie: Erwan GUITTON
Domagné
Au début de la rue de St André (D105) juste en face de l’église St Pierre St Paul. Nous étions quand la plaque fut posée sur le Chemin de Grande Communication N°105. Ce dernier allait en 1882 du Hamelin (Manche) à Piré et son tracé sur la commune de Domagné fut refait à partir de 1883, et ceci à la demande des habitants. En outre, l’ouvrage Si Domagné, Chaumeré et La Valette m’étaient contés », par René Jet paru en 2003 stipule, en résumé, que:
Un premier projet avait été refusé en 1887 par la municipalité, car le trajet prévu traversait le cimetière. En 1889, un accord fut trouvé avec M. Delaunay, propriétaire du manoir de Saint-André, qui céda gracieusement un bout de son terrain pour la création de cette route. Avant, pour rejoindre Saint-Didier, les habitants de Domagné passaient par La Valette.
-Sur cette carte de 1872 on voit que de Domagné à St Didier il faut emprunter le Chemin d’Intérêt Commun N°95-
-Cliquez sur la plaque près de la plaque de rue-
De l’autre côté de l’église, rue de la Poste (D99) à son intersection avec la rue de La Valette (D34) cette plaque était sur le Chemin de Grande Communication N°99. Cette voie fut classifiée CGC tardivement. En effet la route reliant Domagné à Chancé était, en 1873, un Chemin d’Intérêt Commun, le N°36. En 1878 elle est déclarée d’utilité publique sur la commune de Chancé. En 1882, année du déclassement des Routes Départementales, le CIC N°52 est devenu le CGC 99.
-Derrière les flèches modernes cliquez sur cette plaque-
Photographies et renseignements: Jeroen SWEIJEN
Les deux plaques de cette commune doivent provenir de la fonderie LEMARQUAND de Rennes.
Bazouges-la-Pérouse
Elle se fait bien discrète sur la D90 (rue Hyacinthe Morel), à l’intersection avec la D796 (Avenue d’Antrain) nous dit Jéroen. Tellement discrète cette plaque, maintenue avec trois pattes de fixation en hauteur sur un mur de pierres, que personne ne la voit plus. Elle est en l’état, un état semblant convenir aux insectes ayant, en toute sécurité, fait leur nid dans les alvéoles du 8 !
Nous étions sur le Chemin de Grande Communication N° 90. Dans la traversée de la commune, une demande d’alignement fut déposée par les services vicinaux en 1882, demande rejetée deux fois par la population et le conseil municipal, ne trouvant aucun intérêt à revoir le tracé de cette voie parfaitement dessinée et suffisamment large pour la circulation. Cette même année 1882, le 1er janvier, avait eut lieu le déclassement des Routes Départementales en Ille-et-Vilaine. La Départementale N°18 devenait ainsi le CGC N°90.
-Cliquez sur la plaque sur le mur à droite-
Photographies: Jeroen SWEIJEN
La Boussac
Thourie
Ancienne RN 163, aujourd’hui D163, localement rue de la Libération. Cette 163, définie comme étant la route d’Angers à Rennes partait de St Jean-de-Linières. Sortie du bourg, direction Châteaubriand.
-Cliquez sur cette plaque-
Photographies: Jeroen SWEIJEN – Jean-Yves CHATELAIN
Baguer-Pican
Cette plaque du milieu du XIXème siècle était sur le parcours initial de la Route Nationale 176, aujourd’hui la D576 (voie de la Liberté). Cette voie était définie comme étant la route de Caen à Lamballe et à Brest.
Photographie: Élisabeth LOIR-MONGAZON
Maxent
Rue du Pont Sel (D63) intersection avec la rue Pierre Porcher (D38) cette plaque était initialement sur le Chemin de Grande Communication N°63. Ce chemin allait d’Iffendic à Loutehel (1883).
Photographie: Élisabeth LOIR-MONGAZON
Miniac-Morvan
La rue de La Croix-Thomas débouche rue de la Libération (D73) juste en face de l’église St Pierre. Nous étions sur un Chemin vicinal, le N°13.
-Cliquez sur la plaque-
Photographie de la plaque: Josian MARCILLE
L’année dernière nous avions recensé cette plaque suite à l’article paru dans Le Journal de Vitré et grâce à un adjoint au maire très enthousiaste. Voilà que la municipalité a entrepris la restauration de la plaque de cocher, effectuée par les services techniques de la commune. Avant – et après, voilà une nouvelle jeunesse pour cette plaque de cocher.Rue de la Croix Thomas, à l’angle de la boulangerie. Éric Martin, premier adjoint en charge de l’urbanisme et du patrimoine nous la montre fièrement.Un article de presse devrait suivre. (c) photos Josian Marcille, adjoint au maire.
La Fresnais
Hameau de La Folleville, voie de la Liberté (D4) cette plaque était donc initialement sur la Départementale N°2. C’est en 1862 que la route N°29, de Dol à St Servan, fut classée Départementale. La plaque peut dater de la même époque car cette année là furent budgétisés un lot de poteaux et plaques indicatrices auprès de la fonderie Bouilliant, cette plaque provenant de cette fonderie parisienne. Son fléchées les deux extrémités de la Départementale.
A noter que cette plaque sur l’actuelle D4 est positionnée à l’intersections avec le R15, rue de la Bruyère.
-Cliquez sur cette plaque-
Photographies: Éric LASNE
Pleine-Fougères
Sa petite sœur est présente dans la collection de l’écomusée du pays de Rennes (la Bintinais), mais voilà, il reste toujours une plaque le long de l’ancienne N176, aujourd’hui D576, à Mont-Rouault (orthographié Mont-Ronault ici), sur la commune de Pleine-Fougères.
Le linteau de porte de la maison datant de 1877, la plaque est probablement postérieure.
Jeroen SWEIJEN
Cette plaque est effectivement fixée sur la maison faisant angle avec la petite route de La Pépinerie (et non pas la Pépinière comme marqué sur certaines cartes). Juste en face, une borne Voie de la Liberté ainsi qu’un panneau indiquant que nous sommes au kilomètre 2 de la D576.
Sur le linteau est gravée le nom du propriétaire et la date à laquelle, ou bien la maison fut construite, ou des travaux sur le gros-œuvre furent effectués. Ici, compte tenu que cette maison semble apparaître sur le cadastre napoléonien de 1834, il pourrait s’agir de la seconde alternative.
Laillé
(…) plus très lisible, sur un tronçon délaissé de la RN 137, à l’est de la commune de Laillé, lieu-dit Bout de Lande.
Très effacé, on lit encore ‘Touring Club de France’ en haut ; on devine plus qu’on ne lit St-Malo ; on lit le nom de lieu-dit ainsi que les deux directions Bain-de-Bretagne et Rennes.
Jeroen SWEIJEN
En tôle de 2mm d’épaisseur, ce type de plaques furent fournies par le Touring Club de France à partir de 1902. Elles n’étaient pas émaillées mais ce fut un choix délibéré, en effet on craignait que ce type de plaque serve de cible, l’émail réagissant sous les coups portés par des corps durs. Le prix d’une telle plaque (50 X 25) en tôle vernie était de 3frs75.
Au centre et entouré on pouvait lire l’emplacement, ici Bout de Lande. Ce lieu-dit était bien traversé par la Nationale 137 dite à sa création de Bordeaux à St Malo, telles sont d’ailleurs les ville inscrites en première ligne. Son déclassement eut lieu en 2006.
-La plaque est sur la maison à gauche, cliquez dessus-
Photographies: Jeroen SWEIJEN
Servon (la fonderie)
Voici la plaque, de fabrication locale, qui fut, alors qu’elle était en activité, posée sur le mur d’enceinte de la fonderie Brisou, au lieu-dit La Pampille.
Ça fait sept ou huit ans que la plaque a été déposée par le voisin d’en face, pour éviter qu’elle ne se fasse faucher, la friche industrielle des anciennes fonderies étant devenu un lieu d’urbex fort connu et fort couru.Le voisin attentionné (qui a une très belle voiture ancienne) est allé porter la plaque en mairie de Servon. Elle y prend peut-être la poussière ou les toiles d’araignée – ce sera la suite de l’histoire.Ce même voisin nous a confirmé que la plaque était bien fabriquée par la fonderie Brisou elle-même. Servon a donc eu sa fonderie, la fonderie Brisou, appelée plus tard la fonderie du Pas et Brisou Réunies, puis la fonderie de Servon. Cette plaque se trouvait apparemment à proximité, au lieu-dit la Pampille.
Lieu-dit La Pampille, on voit parfaitement l’empreinte laissée par la plaque avant démontage. La photo ci-dessus par Jeroen SWEIJEN © ainsi que les renseignements. La photographie de la plaque par V. Daniel ©
En outre cette fonderie a donné lieu à la parution d’un ouvrage témoignage: Une Fonderie aux éditions de juillet. Je ne sais pas si il reste des exemplaires disponibles. (ISBN 9782365100274)
Vitré
Une plaque en bois peint à destination des touristes indiquant le château.
Photographie: Jeroen SWEIJEN
Guipry-Messac
Guitry et Messac fusionnent en 2016. La plaque, rue de la Gare à hauteur du N°102 était sur le Port de Messac, sur la Vilaine. Un pont sépare ce port de celui de Guipry. Le port de Messac était considéré comme la limite de navigabilité pour les bateaux de cabotage, il fallait alors transférer les marchandises dans des embarcations de moindre tonnage.
La Route Départementale N°19 fut terminée en 1848, elle allait de Vitré à Redon.
-D’un côté du pont le Port de Messac, de l’autre celui de Guipry-
La Départementale 777, ici localement rue de Vannes, n’était autre que le Chemin de Grande Communication N°52. Ce dernier allait de La Gacilly (Morbihan) à Mouais (Loire-Inférieure) selon une nomenclature du début du XXème. (vers 1865 il y avait déjà une CGC 52 mais il allait de Vitré à Hédé).
La gare de Messac (Guipry-Messac) fut mise en service en 1862.
-La plaque est sur le bâtiment à gauche. Cliquez dessus-
Photographies: Jeroen SWEIJEN
–Témoigne de l’existence de mâts en Ille-et-Vilaine–
Montfort-sur-Meu
Celle-ci, elle n’est plus à son endroit initial, probablement situé dans la rue Saint-Nicolas. Sauvée et récupérée, fixée différemment, elle se trouve désormais boulevard du Colombier sur les quais du Meu. Elle est fixée sur le mur en schiste pourpre (on est dans le Pays Pourpré) des anciens séchoirs, en face du lavoir sur le Meu. Couleurs bien assorties, en plus !
Jeroen SWEIJEN
La Route Départementale N°15 depuis sa création par décret le 13 mars 1838 allait de Plélan à Combourg. Elle connut plusieurs modifications, notamment dans la traversée de Montfort: le rescindement de la maison Metairie fut envisagé, de même, en 1878, et aux fins d’élargissement, la démolition de la tour de l’Horloge. Elle fut déclassée en 1882 en plusieurs Chemins de Grande Communication.
–HBBté visible, sigle de la fonderie Bouilliant-
-Cliquez sur la plaque-
Photographies: Jeroen SWEIJEN
Saint-Sauveur-des-Landes
Vers la sortie sud du bourg, lieu-dit la Croix, à l’intersection de la D105 (rue de la Salorge) et la rue de la Croix du Val, qu’elle indique, voici qu’on trouve encore une plaque de cocher.
Ce chemin de petite communication n’est plus départemental de nos jours, mais on peut toujours aller à Saint-Ouen-des-Alleux par là.
Jeroen SWEIJEN
Sur les Chemins de Petite Communication en Ille & Vilaine. |
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Les Chemins de Petites communications étaient des chemins d’Intérêt Commun, vicinaux. Ils faisaient partie de la petite vicinalité et dans beaucoup de départements on les appelait des Chemins Vicinaux Ordinaires. En Ille-et-Vilaine, le réseau vicinal (donc en dehors des routes Nationales ou Départementales) en 1879, se répartissait entre Chemins de Grande Communication (1131 kms), Moyenne Communication (1535kms) et Petite Communication (2823kms). Leur numérotation était pour ce type de chemins effectuée par commune et non pas au niveau du département. Ainsi, le Chemin de Petite Communication N°8 de St Sauveur-des-Landes allait jusqu’à St-Ouen-des-Alleux. Mais il y avait d’autres CPC N°8, par exemple à Bourg-les-Comtes, à Baulon ou encore à Chevaigné.
-Rue de la Croix du Val à droite, cliquez sur la photo pour vous rapprocher de la plaque (pouvant provenir de la fonderie Lemarquand à Rennes)-
Photographies: Jeroen SWEIJEN
Beaucé
La Route de la Métairie (C2) se jette ici sur la Nationale 12 traversant la commune de Beaucé. Cette plaque était donc le point de départ du Chemin de Petite Communication N°2 allant de Beaucé à Laignelet.
Classé Chemin Vicinal Ordinaire (CVo) depuis environ 1835, cette voie en 1872 n’était praticable que sur environ 3kms, ceux effectués par la commune de Beaucé (sans doute par le biais de la corvée). Pourtant, ouvrir à la circulation l’intégralité du chemin aurait permis de mettre en relations directes les routes de Fougères à Ernée, à la Chapelle-Janson et à Goron. Ce chemin fut donc déclaré d’utilité publique en 1876 (28 avril). (A noter que sur le territoire de la commune de Laignelet il était numéroté 1). Délibérations Conseil Général 1872.
-La plaque à cliquer au-dessus du panneau Brocante-
Photographie de la plaque: Erwann GUITTON
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