Arcy-sur-Cure
Sur la Route Nationale 6 (D606), tel est le nom de la rue, cette plaque impériale trône sur cette maison depuis un siècle et demi.
-Cliquez sur la plaque-
Dans une rue adjacente, celle de l’Orme (D227) cette plaque directionnelle en tôle peinte. Le haut de la plaque, conformément aux instructions de 1946 mais également usitée dès 1930, pouvait être de couleur jaune puisqu’il s’agissait d’une route autre que Nationale. Nous remarquons une numéro en relief sur cette bande, le 58; il pourrait s’agir d’un numéro de voie (?).
-Cliquez sur cette plaque-
Photographies: Jean-François LOBREAU
-La plaque est bien là, sur la facade de l’hôtel-
Jouy
Dans cette commune limitrophe de la Seine-et-Marne et du Loiret il y avait une plaque. Elle est aujourd’hui chez un particulier.
Cette plaque était sur un Chemin de Petite Communication, le N°8. Elle a dû être ôtée en 1897, en effet cette année là le Petit devînt Chemin de Grande Communication avec N° 227 de Jouy à Villebéon. Cette nouvelles classification était justifiée par le fait que cette route était très empruntée par les habitants du Loiret désirant se rendre en Seine-et-Marne. Ces nombreux passages rendaient nécessaires un entretien régulier et la commune ne disposait que de la modique somme de 540 frcs pour entretenir 14 kms de routes. (Cette voie faisait quand à elle 3600 mètres). (Archives Conseil Général de l’Yonne – 1897/04).
Photographie: Jean-Michel LE VAOU
Thury
Ce mât mono-plaque doit se situer dans la Vallée de Panny. Une très belle réalisation, notamment le haut du mât. L’une des destinations fléchée est la gare de Lain-Thury, elle desservait la ligne Triguères à Surgy, fermée aux voyageurs en 1938. Ce Chemin N°4 allait de Thury à Ste Colombe.
Rue des Sources Panny sans doute, hameau de Panny, cette plaque sur un Chemin Vicinal Ordinaire.
Crédit photo: Duboscq via Jean-Michel LE VAOU
Dracy
Rue de la Liberté (D950) non loin de l’église cette plaque était sur le Chemin de Grande Communication N° 97. Puis cette route de 1933 à 1973 devînt la Nationale 450.
Cette plaque est postérieure à 1878 puisque le CGC N°97 de Courson à Dicy est issu du déclassement d’une ancienne route départementale. Cette classification fut d’ailleurs recouverte par une plaquette, laquelle peut provenir de la même fonderie que la plaque: en effet Bouilliant proposait des plaquettes de ce type. Le prix d’une petite plaque NAT en remplacement de IMP était de 2 francs en 1878.
-Cliquez sur cette plaque-
Photographie de la plaque: Rémi GRODZKI
Menades
Rue des Pâtures (C7) ce mât mono-plaque était effectivement sur la voie de Petite Communication N°7 et indiquait comme la flèche contemporaine la destination du Grand Island.
-Où l’on voit que la mât est derrière le muret d’une propriété-
Photographie: Jean-Michel ANDRY
Venizy
Rue de La Source, hameau des Fourneaux, cette belle plaque était sur le Chemin Vicinal Ordinaire N°6.
Photographie: Jean-Michel ANDRY
Villy
Un mât bi-plaques se situant au croisement de la rue St Étienne (D35) et de la route de La Place St Vincent. Le chemin de Grande Communication N°35 allait de Tonnerre à Montfort (montigny-la-Resle). Quand au Chemin Vicinal Ordinaire N°4 son tracé fut approuvé en 1873, il allait de Villy à Pontigny.
Les plaques proviennent de la fonderie Varigney, par contre, le mât a une marque de fabrique sur le bas du fût.
-Même X3 on a du mal à lire. Il s’agit des établissements Servet Frères, 12 rue St Antoine à Auxerre–
Voici un extrait du journal l’Yonne Républicaine du 25 mars 2013 reproduit à partir des publications de la Société des Sciences Historiques et naturelles de l’Yonne , auteur Jean-Claude Guillaume.
Vers 1900, leur matériel d’exploitation est assez réduit (de 12.000 à 15.500 francs de stock, ce qui correspondrait à 4 voire 5 millions d’€ actuels) : brouettes, tombereaux, voitures, chevaux. Les marchandises en revanche sont d’un montant considérable (autour de 300.000 francs, soit près de 100 millions d’€ aujourd’hui) : biens intermédiaires (fers, aciers, cuivre, tôle…), biens d’équipement pour l’agriculture, l’artisanat (pompes, fers à cheval, ressorts et essieux de voiture…), le bâtiment (tuyaux de fonte, concasseurs…), la maison (cuisinières en fonte, lessiveuses, lits en fer, poêles en faïence…).
Les clients sont les petits artisans de l’Auxerrois et du nord de la Nièvre, voire du Loiret, du Cher et de la Côte-d’Or : fabricants de charrues, charrons, taillandiers, tourneurs, maréchaux, serruriers, quincailliers et surtout ferblantiers.
C’est bien cette période qui nous intéresse (1900). La société n’a donc pas fabriqué elle-même ces mâts indicateurs, elle est revendeur. C’était dans certains départements une pratique courante que de passer par un intermédiaire pour la fourniture de poteaux indicateurs, voire de plaques directionnelles. Cela permettait déjà de faire travailler les entreprises locales, peut-être aussi de réduire les coûts, la société intermédiaire pouvant commander en grande quantité si plusieurs demandes étaient effectuées.
-Cliquez sur chacune des plaques-
Photographies: Jean-Michel ANDRY
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