Mode opératoire – seconde partie

La plaque est désormais prête a recevoir différentes couches: antirouille et peinture.

 

Quand à la marque de l’antirouille c’est vous qui voyez. Chacun y va de sa marque fétiche, l’important étant le résultat au bout de 100 ans…

Le temps de séchage est incontournable et variable selon le climat et le taux d’humidité. Mais il ne faut pas confondre le temps de séchage d’une peinture et le temps à attendre entre deux couches. D’une manière générale, plus on  attend, mieux c’est. 

Si on considère qu’il faut une heure pour l’antirouille et la peinture bleue, un peu plus pour la peinture blanche sur les caractères, entre ces opérations il faut compter au minimum 24 heures, parfois davantage. Donc, cool… pour une fois n’hésitez pas à remettre au lendemain ce qui pourrait être fait le jour même.

-Verso-

-Deux couches recto verso, ça commence à prendre tournure-

Et maintenant passons à l’action de réchampir proprement dite. L’outil utilisé est bien sûr un pinceau, ou une brosse. Le pinceau à réchampir est une brosse à peinture de forme ronde et pointue, qui permet de faire des traits précis sur une surface à peindre. C’est donc un travail de précision qui demande un minimum de concentration. Deux couches de blancs également. 

 

Ce travail qui apparaît aujourd’hui comme un travail d’intérieur a été fait pendant plus d’un siècle sur site, face aux mâts ou aux tableaux indicateurs. Evidemment le baromètre était un outil précieux, la pluie, comme le vent d’ailleurs, étant de mauvais alliés du réchampisseur. C’est toujours le cas d’ailleurs dans certains départements, l’Orne, la Haute-Saône ou encore en Haute-Marne… c’est un travail pour les beaux jours…

La tâche était ardue, le résultat à la hauteur des espérances. Voici les deux plaques réchampies par Denis CLAUDEL, le bleu utilisé est le bleu océan


Ce mode opératoire est bien sûr perfectible, notamment par les gens qui ont déjà réchampi des plaques mais ne disposent pas du matériel décrit dans cet article, notamment une sableuse. Leur expérience sera la bienvenue.

Patrick Rollet
Author: Patrick Rollet

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2 Commentaires

  • Répondre jean georges gaillard 10 juillet 2019 at 21 h 05 min

    Bonjour,
    Avez vous des informations sur le statut juridique des plaques de cocher. Je m’explique. Une commune peut elle décider de retirer une plaque qui se trouve sur la façade d’une maison particulière?
    D’avance merci pour votre réponse

    • Répondre Patrick Rollet 11 juillet 2019 at 10 h 30 min

      Bonjour, j’ai fait un article concernant l’appartenance des plaques de cocher apposées sur des maisons particulières. Voici le lien:
      https://plaquedecocher.fr/whose-plaque-is-this/
      Pour résumer, sauf dans le cas ou une autorité publique (commune, département ou autre) ont passé une convention de servitude entre eux et le propriétaire de la maison sur laquelle est apposée la plaque, ce qui n’est jamais le cas, les plaques appartiennent aux susdits propriétaires.
      Par conséquent les seuls autorisés à les décrocher ce sont bien les propriétaires, en aucun cas les communes.

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