Gréez-sur-Roc
Une plaque juste en face de la mairie. Rue du Bas-Bourg sur une Chemin Vicinal ordinaire..
Photographie: Philippe GONDARD
Un mât, semble-t-il initialement bi-plaques. Il se situe route de la Victoire (C402) intersection avec la route de La Garrière (VO7). On remarque que le mât (issu des fonderies CHAPPE au Mans) supporte la plaquette l’identifiant dans le Tarn. Cette fonderie ayant fourni des mâts dans ce département une inversion peut expliquer cette erreur.
-Cliquez sur la plaque du mât-
Photographies: Jean-Michel ANDRY – Laurence DUTERTRE
Lombron
Un mât bi-plaques est aujourd’hui place de l’Église. Je ne sais pas si il s’agit du tracé initial de la D25 (laquelle passe aujourd’hui à une cinquantaine de mètres) ou s’il fut réimplanté à l’écart. Quoiqu’il en soit il est parfaitement entretenu.
-Cliquez deux fois: sur les plaques et sur la plaque de la fonderie au bout de la flèche blanche-
Photographies: Philippe GONDARD
Théligny
La plaque de distances légales au centre du bourg, en face de l’église.
-La flèche blanche indique l’emplacement de la plaque, cliquez dessus-
A l’intersection entre les actuelles D7 et C402, lieu-dit Le Sablon, carrefour de La Victoire, nous avons une maison sur laquelle il y a deux plaques, une sur chaque route. je devrais en parler au passé car l’une d’entre elles a disparu (juin 2020).
-Cliquez sur la plaque de gauche, la seule qui reste en place-
Photographie de la plaque: Philippe GONDARD
-Petite flèche blanche pointant la plaque de distances légales, elle n’a pas changé d’emplacement depuis sa mise en place-
©AD72
Malicorne
Il n’y a plus de plaques en place dans la commune. Par contre nous en trouvons une dans l’ancienne forge de la commune d’Arthezé.
-Voici où se situait cette plaque-
-A gauche on distingue une plaque-
Conlie
Voici une plaque d’un des deux mâts repérés sur le territoire de la commune de Conlie. Il se situe sur le hameau de Beaulieu, intersection entre la D38 et le C3 (ou VO9 d’après la plaque) qui va à Domfront-en-Champagne.
Photographie: Didier BROUSSE
Marolles-les-Braults
Le Chemin de Grande Communication N°13 de Marolles à Montfort était qualifié en 1894 de belle et bonne ligne. La plaque est antérieure (elle date d’entre 1860 et 1878) et provient de la fonderie Bouilliant. Elle se situe rue du Docteur Paul Chevalier (D25).
Photographie: Philippe GONDARD
-Rechampie en mai 2021-
Photographie: Jean BESNARD
Dissé-sous-Ballon
Commune déléguée de Marolles-les-Braults
Sur le Bourg (D38) en arrivant sur la D38ter, cette plaque multi-fléchages. A l’époque sur le Chemin de Grande Communication N°29 allant de Ballon à Montbizot.
Photographie: Philippe GONDARD
En sortant du bourg la D38 (anciennement CGC N°29) rencontre le C8 à hauteur de la Croix Janguy. C’est au niveau de cette intersection que nous rencontrons ce mât bi-plaques qui est positionné dans un virage. Les directions fléchées sont donc toutes sur l’actuelle D38 comme en témoignent les cartouches chapotant les plaques.
-Cliquez sur chaque plaque, sur le cartouche Département de la Sarthe également-
Saint-Jean-des-Échelles
Sur l’église St Jean-Baptiste, la plaque de distances légales. Fond noir caractères blancs, ce sont des couleurs souvent usitées pour ce type de plaque en Sarthe.
-Cliquez sur cette plaque-
Photographies: Valérie LUSSON – Philippe GONDARD
Juste en face sur un commerce, une plaque directionnelle. Réchampie et ré(installée depuis peu car elle n’apparaît pas sur les photos en 2010.
-Cliquez sur cette plaque-
Photographies: Valérie LUSSON – Philippe GONDARD
Une troisième plaque à 50 mètres de la place de l’église.
Photographie: Valérie LUSSON
Louplande
Voici une plaque issue de la fonderie Bouilliant chargée d’histoire locale. Elle fut posée alors que nous étions sur la Route Départementale N°1 allant du Mans à Sablé. La plaque est sans nul doute antérieure à 1850, possiblement de 1847 puisque cette année là un crédit de 1500 francs fut voté pour l’installation de telles plaques et poteaux.
En 1885, année du déclassement des routes départementales en Sarthe, la voie fut classifiée en Chemin de Grande Communication et porta le N°26. De ce fait, une plaquette peinte recouvrit la première ligne sur laquelle figurait l’ancienne classification: Route Départementale N°1. Le tracé de cette voie ne changea pas mais il apparaît sur les nomenclatures comme étant la route du Sablé au Mans ⇔ (il y avait déjà un CGC N°26 mais qui passait par Sillé-le-Guillaume). Sa longueur faisait 48 kms et il traversait 16 communes.
En 1933 cette route fut intégrée à la Nationale 768 jusqu’en 1973, année à partir de laquelle elle redevînt Départementale mais cette fois sous le N°309. Voilà pour l’histoire de la route.
Nous lisons sur la plaque St Léonard. Pourtant nous sommes bien à Louplande. Nous avons bien un lieu-dit St Léonard sur le territoire de la commune mais il est plus au nord, près des Louvandières. Philippe Gondard, auteur des photos mais également d’articles sur l’histoire locale éclaira ma lanterne.
En 1835, c’est à dire environ 15 ans avant cette plaque, nous trouvons dans les archives judiciaires du Mans un acte faisant référence a ce qui à l’époque est clairement considéré comme une commune:
Sur le dictionnaire géographique, administratif...de Adolphe Laurent Joanne de 1869 (mais sur les versions antérieures et postérieures également) nous trouvons un Saint-Léonard-de-Louplande, commune de Louplande, 61 habitants. Ici l’entité administrative est le hameau.
-Carte de Cassini levées 1761 – 1762. St Léonard-de-Louplande-
-Sur cette carte de 1843 nous avons au nord St Léonard, plus au sud Louplande-
-Et sur cette carte de 1950 (donc bien postérieure à la plaque) apparaît deux fois Louplande, plus de St Léonard-
En fait le bourg médiéval de Louplande est à un kilomètre au sud. Et il y avait un hameau sur la route de Sablé nommé « Saint léonard ». Petit à petit c’est Saint Léonard qui deviendra le bourg de Louplande. D’ailleurs en 1944 lorsque les Américains installent un de leurs aérodromes en Sarthe, il est écrit sur les cartes « Saint Léonard ».
C’est aujourd’hui le centre du bourg de Louplande ; mais ce n’était auparavant qu’une chapelle annexe de l’église de Louplande installée au Vieux-Bourg.
Philippe Gondard
Voici donc pourquoi sur la plaque datant de 1850 est mentionnée St Léonard, autrefois hameau / commune, aujourd’hui uniquement concrétisée par une chapelle sur la commune de Louplande. Peu de gens s’en souviennent, cette plaque est là pour nous le rappeler.
Pour aller plus loin, l’article sur la toponymie de cette commune par l’Association pour l’Étude du patrimoine Sarthois
-La plaque à gauche, cliquez dessus-
Photographie de la plaque: Philippe GONDARD
-Elle était là, près de la mairie, la plaque communale de distances légales-
Mulsanne
Rue des Châtaigniers (D140) à l’intersection avec la rue des pins, cette plaque était initialement sur le Chemin d’Intérêt Commun N°109. Il y avait initialement un CIC allant de La Bazoge à Fresnay, il fut déclassé en 1884. Un autre chemin d’Intérêt Commun portant le même numéro fut créé quelque années après puisque nous trouvons dés 1890 un CIC N°109 allant de Mulsanne à la Forêt de Bercé.
La plaque date d’ailleurs de ces années 1890 / 1891 et provient d’une des deux fonderies du département (en 1891 une plaque de ce type avec ses crampons coûtait 8 francs 25 et était financée par le département (et la commune si débouchant sur un chemin vicinal). Nous pouvons voir que les flèches furent recouvertes, sans doute un changement de côté de voie.
-Cliquez sur cette plaque avec son chapeau-
Photographie de la plaque: Philippe GONDARD
Forêt de Perseigne
Voici un poteau forestier en forêt de Perseigne. Il se situe sur la D236 lieu-dit le Goulet. Nous sommes sur le territoire de la commune de Villeneuve-en-Perseigne. Dans le cas où d’autres poteaux de ce type seraient photographiés en forêt de Perseigne je créerai un article spécifique, tel fut le cas pour la forêt de Bercé.
48°24’54.4″N 0°13’00.3″E
-Le même mât repeint en 2023-
Photographies: Éric DZALAY
Un second mât cette fois bi-plaques. Il jallonnait comme indiqué sur la plaque de droite l’ancienne route de Mamers à Alençon. Il s’agissait de la Nationale 155 décrite comme la route d’Orléans à St Malo par Alençon. Ce tronçon (de Neufchâtel-en-Saosnois à l’allée Marguerite dans la forêt de Perseigne) fut déclassé au XIXème siècle.
48.40362072504804, 0.21186942667608055
Photographies: Éric DZALAY