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SEINE page 2


 

Clichy

Rue Henri Barbusse (D17), intersection avec le Boulevard Jean Jaurès (D911), cette plaque en lave émaillée. 

Photographie: Rémi GRODZKI


 

Arcueil

 Rue de Stalingrad, intersection avec l’avenue Laplace, nous sommes sur la D258B actuelle, deux plaques en lave émaillée étaientt sur le Chemin de Grande Communication N°58. Cette voie dite de Paris à Arcueil part de la Route de Gentilly et aboutit près de la mairie d’Arcueil.

L’une des destinations fléchée est la faïencerie de Bourg-la-Reine; il s’agit sans doute de la faïencerie Laurin, elle se situait à l’angle de la route de Paris à Orléans et de la voie de la Tromière (actuelle rue Thorelle).

-Cliquez sur cette plaque-

Photographies: Cléo

Photographie: François Xavier DESLANDES (2022)

 

Deux autres plaques étaient sises sur la Route Départementale N°27. Cette voie a une longueur de 5139 mètres. La première, en lave émaillée, au tout début de l’avenue François Vincent Raspail (D259B). 

-Cliquez sur la plaque, vous y lirez une fléchage vers La Poterne des Peupliers

L’autre plaque sur la Route Départementale N°27 est au 26 de la rue Cauchy (D259A). 

Avenue Vladimir Illitch Lenine à l’intersection avec l’Avenue Jean Jaurès (D262), une plaque en fonte qui était sur le Chemin Vicinal Ordinaire N°7. Ce CVO sur une longueur de 975 mètres (1901) dont l’odonyme est l’Avenue de Paris part de l’avenue Berthollet pour se terminer à la frontière du territoire de Gentilly. En 1901 cette voie était sur 607 mètres pavée, empierrée sur 368 mètres. 

-Cliquez sur cette plaque, petite flèche orange à droite-

Photographies des plaques: Jean STUDFO


 

Levallois-Perret

La commune de Levallois-Perret fut créée le 1er janvier 1867 par décret. Elle est formée de la réunion des hameaux de Villiers et de Champerret provenant de la commune de Neuilly, de Courcelles et du village de Levallois provenant de Clichy. 

La plaque se situe rue Paul Vaillant Couturier (D16) dans le prolongement de la rue de Neuilly à Clichy. Nous sommes sous le pont SNCF, à l’époque il s’agissait du Chemin de Fer de l’Ouest. 

-La plaque se situe sur la gauche avant la sortie du tunnel-

Vous aurez compris que la plaque a été posée avant la construction de ce tunnel routier.  A l’époque le Chemin Vicinal Ordinaire N°3, sur une longueur de 1550 mètres, était tout simplement la rue Gide. Il partait de la Place de Villiers (limite de la commune de Neuilly) et arrivait sur l’axe du Pont de Chemin de Fer de l’Ouest, nous y sommes. 

Nous voyons que les fléchages indiquent des rues, celles de Courcelles comme de Villiers à Neuilly sont anciennes, par contre la rue Victor Hugo était l’ancienne Route d’Asnières et fut appelée ainsi depuis 1885

-Cliquez donc sur cette plaque-Photographie de la plaque: Steven SOULARD


 

Le Bourget

L’Avenue du la Division Leclerc (Nationale 2) rencontre ici l’Avenue Jean Jaurès (D30). Sur la banque qui fait l’angle deux plaques en lave émaillées. 

La plaque de gauche est donc sur la Nationale 2, sur la plaque définie comme étant la route de Paris à Maubeuge. Cette voie s’appelait à l’époque de la plaque La Route de Flandre. Le premier fléchage indique que La Porte de la Villette est à 4kms7. C’est en 1860 que Paris absorba une partie de la commune de La Villette. Cette année là l’appellation officielle de la route Impériale N° 2 devînt route de Paris (Porte de la Villette) à Maubeuge et à Bruxelles, par Mons. La plaque quand à elle est postérieure à 1870. 

La plaque de droite est sur ce qui était le Chemin de Grande Communication N°30 défini en 1900 comme allant de Stains à Bonneuil-sur-Marne, anciennement Chemin N°38 de Stains à Bondy.

-Cliquez sur chacune des deux plaques, petites flèches blanches-

Le Chemin de Grande Communication N°30 (Avenue Jean Jaurès)  traverse la Nationale 2 direction Drancy. De l’autre côté du carrefour nous trouvons une autre plaque en lave émaillée.

Photographies: Jean-Michel LE VAOU

La rue de Flandre n’est autre que la Nationale 2

L’une des trois plaques est bien là


 

Nogent-sur-Marne

Cette borne de la fonderie Bouilliant que l’on peut dater d’environ 1850 n’est peut-être plus en place. Les Routes Nationales étaient bornées au départ de Notre-Dame et ces bornes les balisaient tous les kilomètres en région parisienne. Celle-ci sur la Nationale 34 définie à son origine comme partant de Paris (Barrière du Trône) pour rejoindre Vitry-le-François par Sézanne se situait Avenue Clémenceau. 

Photographie: Jacky BIDON


 

Aubervilliers

Angle Avenue Victor Hugo (N301) X rue du Moutier, cette plaque en lave émaillée nous apprend que nous étions sur la Route départementale N° 13 de Paris à Montmagny. 

-Une plaque de rue recouvrant l’autre-

Photographie: Michel BAILLEUL


 

Chevilly-Larue

En 1920 Chevilly devient Chevilly-Larue du nom de son hameau. 

Ce mât n’est plus à son emplacement originel mais dans un jardin privé de Seine-et-Marne. Le Chemin N°6 à Chevilly s’appelait aussi le chemin de Bicêtre. Il se terminait au chemin de l’Haÿ après 165 mètres. Mais la voie de l’Haÿe est sur le territoire de ce qui est aujourd’hui l’Haÿe-les-Roses, commune riveraine.

Photographies: Sabrina LUIGIA


 

Le Kremlin-Bicêtre

La commune du Kremlin-Bicêtre fut créée par distraction de celle de Gentilly, c’était en décembre1896. 

Rue de la Convention (D50), intersection avec la rue du Général Leclerc, cette plaque en lave émaillée est fixée sur l’école maternelle Jean Jay, ancienne école communale des garçons. 

Le Chemin de Grande Communication N°50 allait comme indiqué sur cette plaque de Boulogne à Vincennes sur une longueur de 15798 mètres en 1919 (chaussée pavée sauf 2131 mètres empierrés). 

-Cliquez sur cette plaque-

Photographie de la plaque: Sabrina LUIGIA


 

Le Plessis-Robinson

C’est le 12 septembre 1909 que la commune du Plessis-Piquet est rebaptisée Le Plessis-Robinson (du nom de la guinguette « Le Grand Robinson » créée en 1848. 

Deux plaques respectivement sur les Chemin Vicinaux Ordinaires N°6 et N°8, l’une n’est plus sur la voie publique. Le CVO N°6 était appelé Chemin d’Aulnay et empruntait la rue du Lac. 

Quand au CVO N°8 il était appelé le Chemin de Fontenay-aux-Roses, il rejoignait d’ailleurs le territoire éponyme et avait une longueur de 850 mètres (1919). Localisation inconnue.


 

Colombes

Rue du Maréchal Joffre (D13) intersection avec l’avenue du Maréchal Joffre (D106) cette plaque en lave émaillée. Pour rejoindre le Pont Neuf d’Argenteuil à l’époque il fallait emprunter la rue des Voies du Bois puis Halphen aujourd’hui disparue et rejoindre la rue Paul Bert (aujourd’hui Edgard Quinet).

-La rue des Voies du Bois est aujourd’hui l’extrémité de la rue du Maréchal Joffre-

-Cliquez sur cette plaque-

Photographies: Isabelle MAZINGAND


 

Le Perreux-sur-Marne

Le Perreux fut créé par distraction de la commune de Nogent-sur-Marne en 1887. Elle devînt Le Perreux-sur-Marne en 1920.

Deux plaques en lave émaillée à l’intersection entre les D244 et D245 actuelles, à l’époque respectivement les Chemins de Grande Communication 30 et 45. 

-Rue Ledru Rollin, cliquez sur la plaque-

-Cliquez sur cette plaque, avenue du Général de Gaulle-

Photographies: Jean-Michel ANDRY


 

Malakoff

La commune de Malakoff est issue de la distraction d’une partie de la commune de Vanves en 1883. Cette partie de territoire était appelé la Nouvelle-Californie.

Nous sommes à l’intersection des avenues Pierre Brossolette (D906) et Augustin Dumont (D61). A l’époque il s’agissait d’une part du Chemin de Grande Communication N°61 de Vanves à Ivry sur une longueur de 8384 mètres, lequel en 1919,  était moitié pavé l’autre moitié étant empierrée. D’autre part de la Route Départementale N°29 de Paris (Porte de Châtillon) à Chevreuse. 

-Cliquez sur chacune des deux plaques de part et d’autre de l’entrée, au-dessus de la corniche-

Photographies: Michel KEVAN


 

Bois de Vincennes – Cartoucherie – XIIème

Ces plaques directionnelles sont récentes (ARTA Association de Recherche des Traditions de l’Acteur datant de 1989) mais voici un exemple de réhabilitation d’anciens mâts. 

Photographie: Andrzej MICHALSKI


 

Bry-sur-Marne

Les deux plaques ci-dessous sont conservées aux Archives communales de la commune de Bry-sur-Marne. Suite à la demande en date du 6 septembre 2022 de M. Vincent ROBLIN, archiviste communal de Bry-sur-Marne, j’ai tenté d’établir l’histoire de ces plaques et leur datation approximative. Ci-dessous le résultat de ces investigations. 

Photographies © Archives Communales de Bry-sur-Marne

Ce département [La Seine] a passé au moins trois contrats entre 1840 et disons 1914; l’un des fournisseurs était la maison Bouilliant à Belleville, il subsiste encore quelques plaques issues de cette période. Son successeur, Grillot a sans doute également contracté avec ce département mais dans ce cas à partir de 1880. Il s’agissait de fonderies de seconde fusion. Ces contrats doivent être conservés dans les archives du Conseil Général de la Seine, je pense que physiquement ils sont aux Archives de Paris, Boulevard Sérurier.
Mais la plaque en fonte que vous avez récupérées ne provient apparemment pas de ces fonderies. (Compte tenu de sa forme caractéristique avec les coins concaves il pourrait s’agir de la fonderie Capitain Gény en Haute-Marne mais là je n’ai aucune preuve). On peut sans trop de difficulté la dater à partir du moment on l’on dispose d’un certain nombre de plaques du même acabit, lesquelles reprennent des informations toponymiques que l’on peut dater dans le temps, par exemple création de commune ou changement de noms de rue facilement datables. Et donc cette plaque et ses semblables qui ont fait l’objet d’un même contrat peuvent être datées au plus tôt de 1885 sans dépasser 1896. Je pencherai plus vers 1885.
Le Chemin Vicinal N°3 était aussi appelé le Chemin des Boeufs, il partait de la Départementale 20 pour buter sur le territoire de Noisy-le-Grand, sa longueur était de 1835 mètres. Mais je pense que cela vous le savez déjà.
En ce qui concerne la plaque en lave émaillé: le réseau routier du département de la Seine a connu trois grandes modifications, non pas dans les constructions mais dans les classifications. Pour résumer, il y a eut deux réseaux que l’on peut qualifier d’ancien et de nouveau. Le développement du réseau est certes conséquent tant en kilomètres qu’en qualité de voirie entre ces deux réseaux mais surtout, le nom des voies, Départementales ou Chemins de Grande Communication, ont été modifiés d’un réseau à l’autre. La route Départementale N°20 allait jusqu’au décret préfectoral du 29 décembre 1896 de Paris à Épinay-sur-Seine, et depuis ce décret de Paris à Noisy-le-Grand. Et d’ailleurs, en toute logique, concernant cette route il n’y a aucune archive sur Bry-sur-Marne avant 1897.
La plaque comte tenu de ces indications fut donc mise en place à la toute fin du XIXème ou au tout début du XXème mais je pense qu’il s’est écoulé très peu de temps entre la reclassification des routes et le remplacement des plaques directionnelles. (car ces plaques émaillées ont remplacé d’anciennes plaques en fonte du milieu du XIXème).
Quand à la provenance de ces plaques, la grande émaillerie qui dominait le marché à l’époque était l’entreprise Gillet et la lave de Volvic. Mais bien sur sans garantie.

 

Quelques indications sur la Route Départementale N°20. De Paris à Noisy-le-Grand, elle constituait l’artère principale de Bry-sur-Marne mais aussi de Nogent-sur-Marne et du Perreux. Elle servit de support à la ligne de tramway nogentais. 

Quand au Chemin Vicinal N°3, il fait bien sûr partie de la liste des Chemins vicinaux de la commune, la voici en 1900:


 

Créteil

Cette plaque locale directionnelle sise rue de la République, angle avec la rue du Général Leclerc, nous indique La Rivière de Marne et le Bras du Chapitre: on y trouvait un bac mais aussi un petit barrage destiné à alimenter des moulins (le Vieux et le Neuf). Mais cette plaque avait avant tout une vocation touristique.

A noter que jusqu’en 1948 nous étions sur le tracé de la Nationale 19 dite à son origine de Paris à Bâle. 

La même plaque directionnelle mais avec une flèche dans l’autre sens. Cette plaque dans le centre historique,  rue Paul François Avet à l’angle de la rue du Général Leclerc est au-dessus d’un commerce. Cette plaque en fonte semble avoir succédé à une plaque en bois. 

-Plaques de rue et directionnelle sous l’enseigne Heineken, cliquez dessus-

Photographies: Jean-Michel ANDRY

-Le Bras du Chapitre, une sortie un dimanche au bord de la Marne, tout une époque-

-C’était l’époque ou l’avenue du Général Leclerc s’appelait la Grande Rue, le commerce au Bon Coin et le tramway. La plaque est déjà là-

-L’Avenue de la République avant la déviation était la Toute Nationale 19 jusqu’à Paris-


 

Vanves

Le Chemin Vicinal ordinaire N°2 sur lequel se trouve cette plaque était désigné en 1919 « Voie d’Arcueil (Rue de la Gare) ».  Son point d’origine était la Départementale N°30, son point d’arrivée était le « Chemin de Fer de l’Ouest ». Son tracé n’a pas été modifié puisque la rue René Coche sur laquelle cette plaque se situe démarre rue Raymond Marcheron, actuelle D130, ancienne D30, et bute 250 mètres plus loin sur une palissade derrière laquelle se déroule la voie ferrée. 

En effet, le 10 septembre 1840 est inaugurée la ligne Paris-Montparnasse / Versailles Rive Gauche laquelle passe par Vanves-Malakoff. 

-La rue René Coche était la rue de la Gare, la rue R. Marcheron était le rue Larmeroux (sur la carte rue de Paris). Cette rue de la Gare traversait les lignes avec un passage à niveau

Photographie: Frantz HERMAN


 

Neuilly-sur-Seine

Cette plaque de restriction est actuellement fixée sur la maison dans laquelle est décédé Théophine Gautier, au 32 rue de Longchamp. Il n’est pas impossible que ce soit son lieu d’implantation initial, elle apparaît déjà sur les photos de cette maison en 1904. Il s’agit d’une plaque de la fonderie Bouilliant vers 1850 (le monogramme de la fonderie apparaît). 

La rue de Longchamp (une Chemin Vicinal Ordinaire allant de la Nationale 13 / avenue de Neuilly au Boulevard Richard Wallace) possédait des trottoirs bitumés, pavés et sablés. Le haut de gamme ! 

En 1834 fut fondé, rue de Longchamp, le haras Royal de St James (qui devînt Haras National en 1849) fort de 80 boxes à chavaux. En outre, dans cette même rue, 40 autres boxes s’étaient spécialisés dans les chevaux de fiacre. Il fallait bien réguler leur circulation…

Photographie: Patrice de BEAUFOND


 

Bourg-la-Reine

A Bourg-la-Reine, le Chemin Vicinal Ordinaire N°6 le long duquel on trouvait cette plaque était appelé le Chemin d’Orsay. Il correspondait à l’avenue du Lycée Lakanal et avait une longueur de 275 mètres. Partant du Chemin de Grande Communication N°60 il se terminait au passage à niveau du chemin de fer de Sceaux. 

Aujourd’hui elle est à l’une des extrémités de l’avenue du Lycée Lakanal, au N°17,  le passage à niveau n’existe plus et le chemin de fer de Sceaux est devenu le tracé du RER. Le CGC N°60 à l’autre bout est la rue Victor Hugo, la Route de Sceaux à l’époque (D60). 

Photographie 2019: Mamy JO

-La fin du CVO N°6 au passage à niveau, la plaque est juste avant-


 

Champigny-sur-Marne

Depuis 1897, auparavant Champigny.

Le Chemin Vicinal Ordinaire N°3 de Champigny appelé le Chemin de Coeuilly (du nom d’un quartier au nord de Champigny) empruntait la rue du Monument (hier comme aujourd’hui). Son origine (en 1905) était la Route Départementale N°21 (anciennement Départementale N°42 de Paris à Provins puis N°22) aujourd’hui D4, pour se terminer place de La Fontaine. 

Cette plaque se situe rue de l’Abreuvoir, son ancien nom étant comme par hasard la rue de Coeuilly. 


Photographie 2024 : Jean-Michel ANDRY



 

PLAQUES    INTERCOMMUNALES

Plusieurs communes ont été créées dans le courant du XIXème ou au début du XXème par la distraction de communes déjà existantes du département de la Seine. D’autres ont été incorporées à la commune de Paris. Il fut donc nécessaire de délimiter leur territoire par la pose de plaques intercommunales. Certaines de ces plaques existent encore: elles sont inventoriées ici, pour l’instant il n’y en a que deux.

La commune de Levallois-Perret fur créée le 1er janvier 1867 (décret de Naopléon III du 30 juin 1866) à partir de la réunion des communes de Clichy et de Neuilly. Elle incorpore les anciens hameaux de Villiers (Neuilly) et Courcelles (Clichy) et les nouveaux lotissements de Champerret (Neuilly) et de Levallois (Clichy).

Cette plaque entre Clichy et Levallois-Perret

Photographie: Jean-Michel LE VAOU

Une seconde plaque délimitant ces deux communes, elle est également directionnelle. Rue Henri Barbusse à Clichy, rue Aristide Briand à Levallois-Perret, sur l’actuelle D17. Sous un tunnel de chemin de fer, nous lisons qu’à Clichy démarrait ici le Chemin Vicinal N°4 et que le Boulevard National (appelé ainsi à partir de 1880 jusqu’en 1925) était à 600 mètres. Aujourd’hui  il s’agit du Boulevard Jean Jaurés (D911). 

Photographie: Damien VERLYNDE


 

 

 

 

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