Villers-aux-Nœuds
Rue de Longjumeau (D22), en allant sur Nogent, cette plaque rustique est sur l’une des dernières maisons du village. Nous étions sur le Chemin de Grande Communication N°22 dont le tracé allant de Reims à Damery fut ainsi classifié en 1882 (en 1880 il s’agissait déjà d’un CGC mais portant le N°11).
Photographie: Patrick LIEUGAUT
Verzy
Sur l’un des derniers bâtiments du bourg en allant vers le Canal de l’Aisne, rue Carnot (D34), cette plaque était initialement sur un Chemin d’Intérêt Commun qui fut intégré au réseau des Chemins de Grande Communication en 1882. C’est a cette époque que fut posée après burinage la plaquette aujourd’hui cassée. Le CGC N°34 est décrit comme étant la route de Condé-sur-Marne vers Nauroy (Aisne) en 1881 puis de Condé-sur-Marne à Réthel par Verzy en 1901. (le CIC initial était le N°13 et allait de Louvois à la Route Départementale N°16).
-Cliquez sur cette plaque-
Photographies: Denis CLAUDEL
Villers-Marmery
Trois plaques dans cette commune: deux sur le Chemin de Grande Communication N°26 issu du déclassement en Marne le 1er janvier 1882. Les plaques ont été installées après cette année charnière et n’ont supporté aucune modification depuis. Ce chemin allait d’Ambonnay à la Route Nationale 44 par Verzy, Rilly et Trigny.
La troisième plaque est sur un embranchement de cette même voie. Il conduit à la gare, laquelle fut utilisée pendant la grande guerre mais fermée aux voyageurs. Il s’agissait d’une ligne du C.B.R (Chemins de Fer de la Banlieue de Reims) créée en 1894 (ce qui nous donne une indication sur la datation de la plaque). Nous remarquons une plaquette modificative recouvrant la première ligne et concernant la classification de cette route. En effet, lors de la création de la gare, nous devions être sur un chemin à vocation agricole, lequel fut classifié Chemin Vicinal Ordinaire, le N°4, d’une longueur de 614 mètres 15, en 1900. La commune, considérant que cette voie n’était pas utilisée que par les villeriots (habitants de Villers-Marmery) fit une demande afin de classifier cette voie dans le réseau subventionné. Ce que le Conseil Général de la Marne a donc accepté: ce chemin devînt une annexe d’un Chemin de Grande Communication avant 1905.
-Direction Ambenay, avant la sortie du bourg, avenue de Champagne, cliquez sur la plaque-
Avenue de Champagne (D26) / rue du Muguet, voici deux plaques dont celle fléchant l’ancienne gare. (il y avait également dans les années 30 un panneau style Dunlop devant flécher la gare)
-Cliquez sur chacune des deux plaques-
La plaque sur le CGC N°26 provient de la fonderie Bouilliant, celle sur l’embranchement de la fonderie Varigney
Photographies: Denis CLAUDEL
Vraux
Rue Brigadier Général Searby, intersection avec la rue Basse, nous sommes sur un chemin vicinal ordinaire et la plaque indique la direction d’Aulnay. Un panneau moderne indique également une écluse à 900 mètres, il s’agit de l’écluse de Vraux sur le canal de l’Aisne à la Marne.
-Cliquez sur cette plaque-
Photographies: Denis CLAUDEL
Heiltz-l’Évêque
Sortie du bourg en allant vers Jussecourt-Minecourt, Grande Rue (D14), nous trouvons sur une même maison, de bas en haut, une plaque directionnelle en fonte, une plaque en bois d’interdiction locale de mendicité et une plaque d’assurance en zinc.
Nous étions comme indiqué par la plaque directionnelle sur le Chemin de Grande Communication N°14, il allait de Humbeauville à Revigny. Nous pouvons lire les distances fléchées vers:
Jussecourt-Minecourt A 2k1/2
Heitz-le Maurupt A 4K3/4
Un dépôt de mendicité a été construit à Châlons en 1882, ce qui a pu entraîner l’interdiction de mendier par décret préfectoral sur le département. Toutefois la plaque d’interdiction, en bois peint, ne concerne que la commune.
-Cliquez sur chacune des deux plaques-
La plaque d’assurance en zinc estampée LE NORD, une compagnie fondée en 1840 (cette indication est parfois portée sur la plaque mais pas sur celle-ci). Apposées sur les maisons dont les propriétaires avaient souscrit une assurance, outre l’aspect publicitaire, ces plaques étaient destinées, notamment à la campagne, à avertir les gens mal intentionnés. Mais aussi pour faire savoir qu’en cas d’incendie une récompense pouvait être octroyée aux secours. Elle peut dater du milieu du XIXème siècle.
Photographies: Isabelle MAZINGAND