Écluse de Lalande
-C’est là où l’on se rend compte de l’utilité des écluses-
C’est une écluse double à Lalande. En venant de celle de Villesèque nous avons pu rencontrer les pont et aqueduc de Sauzens et le pont de Rocles. Et sur la maison d’éclusier nous pouvons voir deux plaques dont l’une en bois. La plaque principale n’étant pas très visible du canal, cette plaque en bois aurait été fabriquée par un éclusier et placée au bout de la maison.
-Vous pouvez cliquer sur la plaque de bois mais aussi sur le repère Bourladoue. Par contre il est inutile de cliquer sur Pepito-
-Cliquez sur la plaque en fonte, elle est entre les deux volets-
Photographies: Alain GARREAU
Écluse de Herminis
Entre Lalande et Ladouce, l’écluse d’Herminis. Nous y accédons via le pont d’Herminis.
-Cliquez sur cette plaque sur la maison d’éclusier à droite-
Photographies: Alain GARREAU
Écluse de Ladouce
Une plaque sur laquelle on indique la distance jusqu’à l’épanchoir de Foucaud.
-Cliquez sur cette plaque-
Photographies: Alain GARREAU
Épanchoir de Foucaud
Suite à la modification du tracé, en 1810, les eaux excédentaires à partir de ce bâtiment se déversent dans l’ancien tracé et viennent grossir le Fresquel.
-Cliquez sur cette plaque-
Écluse de Carcassonne
Rive droite, port, bureau et écluse de Carcassonne. Entre l’épanchoir de Foucaud et ce port nous avons emprunté l’aqueduc de l’Arnouse ainsi que les ponts de Iéna et de la Paix. Le canal s’est rapprochée de la célèbre cité mais reste assez loin des remparts de la ville.
Jusqu’en 1809 le canal n’arrivait qu’à une certaine distance de la ville de Carcassonne. Le premier projet de Riquet était de le faire passer par cette ville qui déjà en son temps avait acquis une certaine importance par ses manufactures de draps. Mais les habitants n’ayant pas voulu accéder aux propositions qui leur furent faites de contribuer aux frais que devait entraîner le détour qu’il fallait faire pour l’approcher de la ville, Riquet se vit obligé de suivre la ligne plus courte et plus directe, qui l’en éloignait.
De nombreuses réclamations s’élevèrent plus tard, lorsque les habitants furent à même d’apprécier les avantages que l’on aurait pu retirer des légers sacrifices que demandait Riquet.
Peu d’années avant la révolution, ces réclamations firent écoutées et les états de la province de Languedoc entreprirent de changer une partie du cours du Canal, pour le faire passer sous les murs de Carcassonne, et donner à la ville le beau port que l’on voit aujourd’hui. (…) Cette nouvelle branche du canal commence à Foucaud et rentre dans l’ancien tracé du canal au-dessus du Pont Aqueduc de Fresquel.
Guide du Voyageur sur le Canal du Midi et ses embranchements – 1836 – Le Comte de Caraman (descendant de Riquet)
-On distingue la plaque d’écluse sur le premier bâtiment, cliquez dessus-
Photographies: Alain GARREAU
-Une intense activité sur le port de Carcassonne-
La plaque a été déposée lors de l’élargissement des trottoirs. Elle est conservée en réserve.
Carcassonne était un bureau principal. Je ne sais pas si l’arrêt y était obligatoire mais le bâtiment accueillant les mariniers était signalé par une plaque. Cette plaque était placée au-dessus de la grande de l’écluse, elle-même placée au dessus de la porte du bâtiment. On arrive à la deviner sur la carte postale ancienne ci-dessus. Elle est restée pendant longtemps dans le bureau de l’éclusier, aujourd’hui elle est dans la nature. Espérons qu’elle regagne un jour son emplacement originel.
Photographie: ©VNF
Écluse de St Jean
Il est écrit dans moult documents contemporains que cette écluse fut construite vers 1674. Or elle n’apparait sur aucun document antérieur à 1810, date du nouveau tracé de Carcassonne. En outre ce nouveau tracé reprenant l’ancien tracé à l’aqueduc de Fresquel, cette écluse étant entre Carcassonne et cet aqueduc, elle ne pouvait faire partie que du nouveau tracé de 1810.
-Cliquez sur cette plaque-
Photographies: Alain GARREAU
Pont canal de Fresquel
-La longueur de ce pont aqueduc est de 50 mètres et a été construit entièrement avec des pierres de taille de Carcassonne.
On a détourné le cours du Fresquel pour le faire passer sous le Pont Aqueduc et le diriger vers l’Aude-
Écluse Double de Fresquel
Encore une grande plaque sur cette maison d’éclusier. Nous lisons sur sur la dernière ligne: longueur de la digue 910 mètres. Le changement de cours du Fresquel a généré un nouveau lit pour cette rivière, lequel est bordé de digues contenant les crues. N’arrivent aujourd’hui dans le Canal qu’une partie de l’eau dérivée et maintenue par une prise.
-La plaque est à gauche en montant les escaliers, maison de l’éclusier-
Photographies: Alain GARREAU
Écluse simple de Fresquel
A seulement 100 mètres de la précédente. C’est une grande plaque précisant que nous sommes à 1909 mètres de la prise d’eau du Fresquel. Comme dit précédemment cette prise d’eau sert à alimenter et à réguler l’arrivée d’eau dans le canal.
-La plaque est sur la première maison à gauche-
Photographies: Alain GARREAU
Écluse de l’Évêque
Cette fois il faut parcourir 3763 mètres en passant par la rigole et l’épanchoir de Fresquel, les ponts de Conques et de la Majeanne, l’Aqueduc et le déversoir de Trapel. Cette plaque nous indique également que la prise d’eau du Fresquel est à 4892 mètres.
-Cliquez sur cette plaque-
Photographies: Alain GARREAU
Écluse de Villedubert
Rive droite. C’est une écluse simple sur la commune éponyme. Nous nous rapprochons d’e l’un des six bureaux de contrôle intermédiaire, celui de Trèbes.
-Cliquez sur cette plaque-
Prise d’eau d’Orviel – Maison du barragiste
Orviel sur tous les documents depuis la création du canal jusqu’au XXème, aujourd’hui Orbiel. J’ai gardé l’orthographe originel.
La maison du barragiste d’Orviel a été répertoriée nationalement à cause de ses repères de crues gravés dans la pierre de la porte d’entrée: 1891 , 1930 et 1999. Aujourd’hui des repères de crues de 2018 ont été gravés.
Dans un article parue en 2012 dans la Dépêche du Midi, Madame Aline Milhavet nous livre son histoire. Elle vécut dans cette maison pendant plus de 80 ans. Vous pouvez lire cet article ici.
Et c’est justement lors d’une dernière crue, le 25 octobre 2018, qu’elle fut emportée au sein même de cette demeure. Aujourd’hui, sur la maison, vous pourrez y voir une plaque apposée en son honneur par le VNF. Elle donna lieu à une émouvante cérémonie le 17 décembre 2018. ici.
-Cliquez sur cette plaque pour grand format-
Photographies et article de journal transmis par: Lucien MIQUEL
2021 – La prise d’eau d’Orbiel, à Trêbes (canal du Midi) devenue un lieu de tristesse – Norbert QUINT
Trèbes – Contrôle intermédiaire des droits de navigation – Maison du garde
Avant de parvenir à ce point de contrôle nous empruntons le pont aqueduc d’Orbiel, lequel fut construit en 1688 après le décès de Riquet. L’Orbiel passe ici sous le canal. Voici ce qu’en dit le guide déjà cité:
En approchant de Trèbes on est frappé par l’aspect pittoresque de ce bourg. Près du Pont Aqueduc d’Orviel on voit le bourg de Montredon (…)
La rivière d’Orviel était autrefois reçue en entier dans le Canal ou elle occasionnait souvent des retards à la navigation, par la nécessité où l’on était souvent de recreuser la partie exposée à recevoir les dépôts que les débordements de la rivière y apportaient.
Vauban dans sa visite du Canal en 1686, aperçut le mal et se hâta d’y porter remède par le moyen d’un aqueduc dont Riquet avait déjà eu la première pensée. (…) L’Aqueduc d’Orviel est l’ouvrage de Vauban et l’un des plus beaux parmi ceux qui depuis ont été multiplié sur le canal.
Par Tournasol7 — Travail personnel, CC BY-SA 3.0
Le bâtiment supportant les plaques indiquant le logement du gardien et le bureau intermédiaire est sur l’emprise du domaine public fluvial et classé au titre des sites du Canal du Midi. Un appel d’offre lancé par la mairie de Trêbes il y a quelques année nous permet de retracer l’histoire de ce bâtiment.
A la mise en service du canal en 1681, Trèbes fut le siège de la direction, couvrant le périmètre de l’écluse de Jouarres (en aval) jusqu’à la fin du bief de Lalande (en amont). Pour les besoins de cette administration, les descendants de Riquet firent construire à Trèbes plusieurs bâtiments en rive gauche du canal, de l’autre coté du pont de la ville. Tous ces édifices ont aujourd’hui disparu, à l’exception de la maison de la direction et le logement du garde vérificateur. La première maison fut édifiée au début du XVIIIème siècle, il est probable que celle du garde ait été construite peu de temps après. D’après une description faite en 1824, elle était composée d’un rez-de-chaussée renfermant deux pièces et un vestibule, du 1er étage et d’un entresol renfermant deux pièces chacun, non compris la cage de l’escalier. Il y a une buanderie sur le jardin. Des modifications achevées en 1810 permettant le passage du canal sous les murs de Carcassonne provoqua le transfert du siège de la division dans cette ville. Trèbes devint alors une sous-direction et la maison abrita le logement d’un garde vérificateur chargé de contrôler les chargements des barques.
En 1859, le logement du garde était encore occupé, en 1916 la bâtisse abritait les logements de deux cantonniers et d’un garde. Les derniers occupants du service ont occupé ce site jusqu’à la fin des années 1980.
Les plaques se situent aujourd’hui côté route. On peut supposer qu’initialement elles devaient être face au canal.
-Les plaques pouvaient être sur ce mur face au canal-
Photographie: Norbert QUINT
-Cliquez sur ces plaques-
Photographies: Denis CLAUDEL
Écluses de Trèbes
Une écluse triple et un moulin. Tout cela à Trèbes, nous sommes à mi-parcours.
-Cliquez sur la plaque-
Photographies: Alain GARREAU – Boris JACOPIN
Écluse de Marseillette
Nous arrivons sur l’étang de Marseillette, lequel fut asséché par l’homme de 1805 à 1810. Mais il faudra attendre 1851 pour que la création d’un tunnel-canal de l’Aude à l’étang pour que cette opération soit considérée comme terminée. Rive gauche.
Pour arriver à cette écluse depuis Trèbes il faut franchir les aqueducs de Millegrand et Mercier ainsi qu’un épanchoir à siphon.
-Cliquez pour grand format-
Photographie: Louis MIQUEL
Écluse de Fontfile
Écluse de Fontfile (ou Fonfile) également appelée écluse de Ranchin du nom d’un hameau éponyme à proximité. Une triple écluse, la maison de l’éclusier étant rive gauche.
©Fabien DEFAYE
La photographie ci-dessus date de 2014, on y distingue la plaque sur la maison d’écluse. Celle-ci n’est aujourd’hui plus en place. Y étaient inscrits les distances avec l’écluse en amont, ici Marseillette à 3308 mètres & en aval, St Martin à 1242 mètres.
Photographie: Louis MIQUEL
Écluse de St Martin
Une écluse double avec un pont et en repartant sur l’Aiguille un aqueduc, tous trois nommés St Martin. Rive droite.
-Cliquez sur cette plaque-
Photographies: Alain GARREAU
Écluse de l’Aiguille
Sur la commune de Puicheric, face à la Montagne Alaric, je reprends ici l’entrée en matière de Jean-François Benne pour la présentation de cette écluse. En effet nous sommes là dans l’ancien royaume des wisigoths, mais c’était avant.
En 2019, cet été là, nous pouvions admirer de petits sujets métalliques confectionnés par l’éclusier (Joël Barthès) (voir photo de Alain Garreau ci-dessous) mais en 2014 nous pouvions y rencontrer un foultitude de personnages, principalement en bois. Quelle que soit la matière c’est toujours une découverte !
-Cliquez sur cette plaque en face, rive droite-
Photographies: Alain GARREAU
Écluse de Puicheric
Après l’aqueduc de l’Aiguille et le pont de Rieux nous arrivons à l’écluse double de Puicheric. Nous sommes sur la rive droite. Le logement de La Redorte n’était occupé que par un gardien ambulant. La plaque ci-dessous est celle sur le logement de l’éclusier de Puicheric. Il y en a peut-être une également sur le logement de La Redorte (à vérifier) distant de plus de 4kms.
Photographie: Alain GARREAU
Écluse de Jouarres
Entre Puichéric et Jouarres nous trouvons l’épanchoir, le déversoir et l’aqueduc d’Argent-Double. Puis l’aqueduc et le port de La Redorte. Rive droite.
-Cliquez sur cette plaque-
Photographies: Didier BROUSSE – Alain GARREAU