SEINE

SEINE 


 

Créé le 13 janvier 1790, sous le nom de « département de Paris », comprenant les communes situées à 3 lieues (12km environ) du parvis de Notre-Dame, c’est en 1795 que ce département prendra le nom de SEINE.

Il sera supprimé en 1968 (loi du 10 juillet 1964) et remplacé par quatre départements: Paris, Hauts-de-Seine, Seine-St-Denis et Val-de-Marne.

La ville de Paris, jusqu’en 1860, ne comportait que 12 arrondissements. 

Le réseau routier de ce département connut plusieurs classifications, la nomenclature initiale de 1836 évolua en 1860 et en 1896 pour aboutir en 1930 au réseau actuel. 


Dernières modifications 13 novembre 2024




 

Saint-Mandé

Deux plaques à Saint-Mandé. 

Sur la première la direction « Station de Vincennes » désigne sans doute la station de métro. Si tel est le cas, la plaque date du XXème siècle, cette station ayant été ouverte en 1900.

16 juillet 2015: Julien Alliot me fait à juste titre remarquer (voir commentaires en bas de page) que la direction « Station de Vincennes » désigne non pas la station de métro parisien mais la Gare de Vincennes sur la ligne Paris – Bastille qui elle fut ouverte en 1859.

-Pour illustrer cette remarque une carte postale de cette gare-

Au N°1 de la rue Gambetta… anciennement rue Poirier. 

94 SAINT MANDE 1 avenue Gambetta (2)

– Cliquez sur la plaque –

…et celle-ci au 65 rue du Commandant René Mouchotte. Le  Vicinal N°7 était appelé le Chemin de l’Épinette. 

94 SAINT MANDE 65 rue du Cdt René Mouchotte (2)

…et celle-ci au 65 rue du Commandant René Mouchotte

– Cliquez sur la plaque –

Une autre plaque sur la commune de St Mandé, elle se situe Avenue Robert-André Vivien, à l’époque il s’agissait de la voie Vicinale N° 12. Cette voie n’était autre que l’Avenue Herbillon, Sur une longueur de 636 mètres, elle partait du Chemin de Grande Communication N° 38 pour buter sur l’Avenue Daumesnil. Aujourd’hui cette partie de l’Avenue Herbillon est devenue Robert-André Vivien, quant à la rue de la République il s’agit aujourd’hui de la rue Jeanne d’Arc. 

-Cette plaque à l’origine devait se situer sur un bâtiment faisant l’angle avec l’Avenue Daumesnil-

Photographie: Olivier DESMARES

Rue Sacrot, sans modification depuis sa création, sur une longueur de 341 mètres reliant deux Chemins de Grande Communication, les N°38 et 50, tel était le parcours du CVO N°1 de St Mandé. 

 

Photographie: Emmanuel SÉROT

Deux plaques aux extrémités de l’ancien Chemin Vicinal ordinaire N°15, hier comme aujourd’hui il s’agissait de l’avenue Quihou.

La première à son intersection avec l’avenue Galliéni, laquelle était la rue de Paris jusqu’à la délibération du 15 juin 1914. Si aujourd’hui cette avenue Galliéni est classifiée Route Départmentale N°120, à l’époque il s’agissait de la Nationale N°34 définie à partir de 1860 comme la route de Paris (Porte de Vincennes) à Vitry-le-François, par Sézanne. 

La seconde, angle avec la rue de Lagny (D143) (frontière entre Seine-St-Denis et Val-de-Marne). Elle indique la Rue de Paris évoquée ci-dessus. 

-Pointe Montreuil-sous-Bois, Montreuil depuis 1951-

Photographies: Jean-Michel ANDRY

Datant de 1919 voici la liste des Chemins Vicinaux Ordinaires de la commune de St Mandé et leur situation sur le plan de la voirie.

Titre : Rapport de l’inspecteur général chargé des services ordinaire et vicinal du département et du contrôle des tramways et du métropolitain / Conseil général de la Seine Auteur : Hétier / Viennot, Charles Louis (1860-19..). / Mayer, Eugène (1873-1928)



 

St Maurice

Une plaque de cocher à St-Maurice, en lave émaillée. La destination cachée par le volet est bien « Pont de Charenton » à 500m. Y figure également le nom du département: SEINE. Cette plaque était sur le Chemin de Grande Communication N°38 allant comme précisé sur cette plaque de Bagnolet à Choisy-le-Roi. 

-Avenue du Maréchal Delattre de Tassigny, cliquez dessus-

Photographies: Gilles DELIGNY (2014) – Jean-Michel ANDRY (2024)

Deux autres plaques, cette fois en fonte, en cette commune de St-Maurice: toutes deux sur des Chemins Vicinaux ordinaires.

 Ci-dessous une vue fin XIXème début XXème, la plaque y est:

Photographies de plaques: Jean-Michel LEVAOU

Sur le Chemin Vicinal Ordinaire N°4, rue du Val d’Osne, intersection avec l’avenue de Gravelle, cette dernière étant aujourd’hui la frontière avec la ville de Paris, à l’époque avec Charenton-le-Pont. Sur une longeur de 652 mètres en 1919, le CVo N°4 était circonscrit à cette rue de Val d’Osne.

Photographie: Olivier DESMARES

Les Chemins vicinaux ordinaire de St Maurice en 1919



 

Montrouge

Nous sommes à l’angle des rues Gabriel Péri (anciennement Grande-Rue) et Maurice Arnoux. Deux plaques en lave émaillée, l’une sur le Chemin de Grande Communication N°50 qui allait de Boulogne à Vincennes, l’autre, le N°59, partant de Paris et allant au Cimetière de Bagneux. 

Comme indiqué sur les plaques, nous étions bien dans le département de la Seine. 

– Cliquez sur chacune des plaques –

Merci à François VIELFAURE pour ces photographies

-L’angle Gabriel Péri / Maurice Arnoux en 2020-

Deux plaques directionnelles en fonte. La première Léon Gambetta (D61) à l’intersection avec la rue Henri Ginoux (D128). Nous étions sur le Chemin de Grande Communication N°61 lequel comme indiqué sur la plaque allait de Vanves à Ivry. Cette plaque, antérieure au métro parisien, indique la direction du tramway d’Arpajon. Ce dernier, partant des Halles de Paris pour rejoindre Arpajon fut créé en 1893

-Photographie 2021-

Cette fois sur une Route Départementale, la N° 28. Il n’y eut pas de déclassement pour ce département de la Seine, cette route est devenue la D128. Cette plaque en fonte avenue Henri Ginoux (D128) intersection avec l’avenue Verdier (D61). 

Photographies: Jean-Michel LE VAOU – Frédérique OLIVE

Intersection Avenue Verdier (D61) / Avenue de la République (D63), cette plaque en lave émaillée était donc sur le Chemin de Grande Communication N°61. 

Photographie: Olivier DESMARES


Nanterre

 Voici trois plaques directionnelles à Nanterre. Elles se situent comme indiqué  sur le Chemin de Grande Communication N°10.

Les deux premières manifestement en lave émaillée. L’une des destinations fléchées est « STATION de NANTERRE« . Il s’agit de la Gare de Nanterre (ville) située sur la ligne de Paris à St Germain-en-Laye, une station ouverte en 1844.

La troisième plaque, en fonte, indique la direction de la « STATION de COLOMBES« . La aussi sur la ligne de Paris à St Germain, la gare fut inaugurée le 27 avril 1857. 

Photographies: Jean-Michel LE VAOU


Asnières

 Une plaque directionnelle en fonte sur le Route Départementale N°9 de ce département de la Seine. A noter que les routes départementales démarrent non pas au parvis de Notre-Dame comme les routes Royales (Nationales ou Impériales) mais sur les portes de Paris, ici la Porte Clichy.

Boulevard Voltaire (D15) intersection avec l’Avenue des Grésillons (D9).

– Photographie: Sophie DENIS –

Photographie: Jean-Michel LE VAOU

Rue Robert Dupont (D11) et avenue d’Argenteuil (D909) cette plaque initialement sur le CGC N°11 de Garennes Colombes à Gennevilliers.

-Cliquez sur cette plaque-

Photographie: Jean-Michel LE VAOU


 

Clamart

Cette plaque occultée en partie, sur le Chemin Vicinal N°12. Ce chemin vicinal s’appelait le Moulin des Pierres. C’est d’ailleurs à un angle de cette rue que se trouve cette plaque.

Cliquez sur cette plaque

Photographies: Jean-Michel LE VAOU

Voici une carte sur laquelle doit se trouver la plaque directionnelle, dans ce cas son emplacement aurait été modifié.

Une plaque se situe au début de la rue de Condorcet, intersection avec la Rue Jean Jaurès (D71). Le Chemin Vicinal Ordinaire N° 8 s’appelait le chemin des Yans, il partait du Chemin de Grande Communication N° 71 pour aboutir au CVO N°7 (rue de Fleury). 


Photographie: Jean-Michel LE VAOU

Une troisième plaque en lave émaillée non photographiée: rue Pierre Corby (D68A) intersection avec la rue de Châtillon (D68)

Photographie: TY-BAZ-ART


 

Épinay-sur-Seine

Sur le Chemin Vicinal Ordinaire N°6 allant vers St Gratien, cette plaque directionnelle. D’après le site de la commune ce chemin fut créé vers 1870.

Photographie: Jean-Michel LE VAOU


Vincennes

Sur ce Chemin Vicinal Ordinaire N°3, deux destinations: la Station de Vincennes (la Gare, voir plus haut à St Mandé) et le Bois de Vincennes. Avenue du Général de Gaulle. 

Photographie: Jean-Michel LE VAOU

La même plaque réchampie en 2018.


Issy-les-Moulineaux

Ce n’est qu’à partir de 1893 que cette commune prit ce toponyme, auparavant, nous étions à Issy, aux Moulineaux (rattaché à Meudon) et encore avant à l’Union. Il s’agit d’une plaque en lave émaillée. Boulevard Voltaire (D50) anciennement Boulevard du Lycée, sur l’immeuble formant l’angle avec la rue du Général Leclerc (D989).

-Cliquez sur la plaque-

Photographie: Rémi GRODZKI – Sabrina LUIGIA

-Une seconde plaque en lave émaillée qui n’est plus en place depuis longtemps-


 

Vitry-sur-Seine

Une plaque bi-directionnelle sur le Chemin Vicinal Ordinaire N°7. Les Chemins 7, 8 et 9 (en partie)  formaient le Boulevard de Nogent. La commune de Vitry prit son extension sur-Seine en 1897. 

Photographie: Marc TAVERNIER



 
Montreuil (-sous-Bois)

Sur la plaque le toponyme employé est Montreuil-sous-Bois. Cette appellation semble erronée, la notice communale de Cassini ne fait jamais référence à cette appellation. Toutefois le site de la commune précise:

Montreuil ou Montreuil-sous-Bois ?

La commune de Montreuil est parfois appelée  « Montreuil-sous-Bois ». Jusqu’au XVIIIe siècle, le toponyme « Montreuil-sur-le-Bois » est employé, car Montreuil se situe au nord du bois de Vincennes. Au terme des délibérations du conseil municipal du 12 juillet 1951, le nom de « Montreuil-sous-Bois » est officiellement abandonné au profit de « Montreuil ». Le maire communiste Daniel Renoult explique alors qu’il n’y a jamais eu de bois à Montreuil et que Montreuil étant la plus grande des villes portant ce nom, elle n’a pas besoin d’ajouter cette pseudo-précision pour se distinguer des autres. 

La loi du 18 juillet 1964, portant sur la réorganisation de la région parisienne, officialise cette décision. 

 Cette plaque en lave émaillée se situe rue de Romainville sur le Chemin de Grande Communication N°40. Les deux photographies de la même plaque: avant et après ravalement de la façade… ça se voit !

Photographies: Cléo

Rue de l’Union (D290), intersection avec la rue de Vincennes (D20) à la frontière entre les communes de Montreuil et de Vincennes, voici une plaque en lave émaillée initialement sur le Chemin de Grande Communication N°44

-Cliquez sur cette plaque-

Photographie: Andrzej MICHALSKI



 
Romainville

Toujours sur le CGC N°40, cette plaque également en lave émaillée, fissurée mais résistante. Place Salvador Allende au-dessus de la boulangerie.

Photographie: Cléo



 
Saint-Maur-des-Fossés

Saint-Maur devînt St-Maur-des-Fossés en 1897.

Cette plaque se situe à l’angle des rues Baratte-Cholet* et Garibaldi. Elle était comme indiqué sur un Chemin Vicinal, le N°1. Les deux directions indiquées sur la plaque, La Pie et Gare du Parc se situent sur la commune de St Maur. La Pie est quartier, la Station du Parc une gare ouverte en 1859.

-Cliquez sur cette plaque-

Photographies: Cléo – Jean-Michel ANDRY

*Cholet et son épouse, née Baratte, ont fait des legs au bureau de bienfaisance, en particulier les locaux qui abritent la colonie de vacances de Saint-Maur à La Baule (Loire-Atlantique). HISTOIRE DES NOMS DE RUES DE ST-MAUR.

-Villa Vauthier, cette plaque de police (la fonderie est marquée en bas à droite mais la photo est de trop petit format pour le déchiffrer)

Photographie: Guy BERNARD

Avenue Foch (D123) anciennement Route Nationale, voici une plaque en lace émaillée initialement sur la Route Départementale N°23

-Cliquez sur cette plaque sur le café Le Foch-

Photographie de la plaque: Rémi GRODZKI

Rue du Pont de Créteil (D86) intersection avec l’avenue Desgenettes, cette plaque était donc initialement sur le Chemin de Grande Communication N° 40. La station de Nogent-sur-Marne (voir photo ci-dessous) fléchée à 3km2 est la station des Tramways. 

Photographie: Jean-Michel LE VAOU

Ces deux plaques nous apprennent que les Chemins Vicinaux Ordinaires étaient signalisées à leur entrée. Ici doublées avec le nom de la rue, lequel d’ailleurs est la désignation de la voie.

-La rue Garibaldi depuis 1882, année de la mort de Giuseppe-

-A l’entrée de la rue éponyme, cette plaque-

Photographies: Jean-Michel ANDRY

Les Chemins vicinaux Ordinaires en 1919, ils sont au nombre de six.



 
Rungis

 Une plaque en fonte sur un Chemin Vicinal ordinaire, le N°1.

Photographie: Emmanuel SEROT

Une seconde plaque également sur un Chemin Vicinal:

Ces deux plaques ont été démontées et envoyées à Nicolas Jamois pour être réchampies. C’était en mai 2018.

Longeur 80cm, hauteur 40, epaisseur du cadre 2 cm, et 28kg !

(Nicolas Jamois)


Charenton-le-Pont

Voici une plaque de cocher à Charenton-le-Pont, située Avenue de la Liberté. Elle s’apparente plus à une plaque de rue puisque les indications sont destinées à se diriger vers d’autres rues et non pas vers d’autres villes.

 

94 CHARENTON LE PONT 6 avenue de la Liberté

 Avenue du Maréchal Delattre de Tassigny, une plaque en lave émaillée, elle se situait  sur le Chemin de Grande Communication N°38 allant de Bagnolet à Choisy-le-Roi.

-Cliquez sur cette plaque-

Photographies: Cléo



 

Villejuif

Rue Marcel Grosmenil, une plaque en fonte indiquant comme c’est souvent le cas dans cet ancien département de la Seine pour les plaques en fonte, non pas des communes mais un nom de rue, ici la rue de Montrouge à 700 mètres.

-Cliquez sur la plaque-

Avenue Paul Vaillant Couturier, sur ce qui était le CGC 61, aujourd’hui la D161, cette plaque en lave émaillée. (Le seul fournisseur de plaques en lave émaillée pour la ville de Paris, ou qui se prévaut de ce monopole, étaient les établissements Gillet, 9, Fénelon. Certes nous ne sommes pas à Paris mais dans le département de la Seine, mais pour qui voudrait creuser ce serait un bon point de départ). 

-Cliquez sur cette plaque-

Photographies: Cléo

A l’angle des rues René Hamon et de l’Avenue de la République, cette plaque en fonte était sur le Chemin Vicinal Ordinaire N°6. Sur une longueur de 2410 mètres, cette voie était dénommée de Chevilly à Bicêtre. Elle partait du Chemin Vicinal N°4 pour se terminer au Territoire de l’Haÿ. La distance de 1km800 est celle qui sépare cette plaque de la commune de l’Haÿ (les-Roses), à cet endroit là ce CV N°4 est rebaptisé selon une numérotation spécifique à la commune de l’Haÿ. Il semblerait qu’elle soit ici mal positionnée, le fléchage étant à l’inverse des directions indiquées. 

 

Photographie: Jean-Baptiste BEAUMONT-LIEGARD

Rue Édouard Vaillant, cette plaque sur le Chemin Vicinal N°3 lequel  était dit Chemin d’Arcueil, il partait du Chemin Vicinal N°9 -c’est à dire ici-même-  pour se terminer à la limite du territoire d’Arcueil. Sa longueur était de 1200 mètres. 

Photographie: Jean-Michel LE VAOU

-Une plaque non localisée à Villejuif-

Voici la listes des Chemins Vicinaux des la commune de Villejuif à l’époque de ces plaques:



 

Ivry-sur-Seine

 C’est en 1897 qu’Ivry prit l’extension sur-Seine.

Deux plaques en lave émaillée, l’une sur le CGC N°50 allant de Boulogne à Vincennes, l’autre sur le CGC N°51 allant de Paris à Ivry-Port. Intersection avec la rue Barbès.

-Photographie: Jean-Michel LE VAOU

Photographie: Emmanuel SEROT

Rue Châteaudun (D150A), intersection avec la rue de Verdun (D5), une autre plaque en lave émaillée sur le Chemin de Grande Communication N°50. La route de Fontainebleau au Kremlin-Bicètre est l’actuelle D7. 

Photographie: Georges TURPIN


 

Châtillon

Chemin de Grande Communication N°68 cette plaque en lave émaillée. Elle se situe en haut de la rue de la Mairie (D68), place de la Libération. Le CGC N°68 partait de la limite du département à Fleury pour aboutir sur la Nationale 20 à Arcueil (1901).

Cliquez sur la plaque

Photographie: Marie-Hélène BLONDE


 

L’Haÿ-les-Roses

C’est en 1914 que l’Haÿ devînt L’Haÿ-les-Roses. Voici deux plaques qui ont été installées et sont toujours visibles sur la commune de l’Haÿ.

Rue Paul Hochart, intersection avec la rue Henr Crette. Le Chemin Vicinal N°7 de l’Haÿ s’appelait le Chemin de Chevilly et rue des Tournelles. Sur une longueur de 1386 mètres il partait la Route Départementale N°26 pour se terminer sur le Chemin de Vitry.

Quand au Chemin Vicinal N°6 dit de Vitry, son origine était le Chemin de Chevilly, c’est à dire ici ! Son arrivée n’était autre que la Nationale 7, laquelle sert de frontière avec la commune voisine de Villejuif. La Route de Fontainebleau flèchée sur la plaque à 1km300 est localement la Nationale 7, tout au bout de la rue Paul Hochart. Elle est bien à 1km3 comme indiqué sur la plaque, par contre l’état des Chemins Vicinaux de la commune établi en 1919 relève une longueur de 615 mètres pour ce CVO. 

C’est donc sur cette maison placée à l’angle formé par l’intersection de ces deux Chemins Vicinaux que nous trouvons ces deux plaques. Voci une carte positionnant les plaques et CVO.

-Cliquez sur cette plaque rue Henri Cretté-

Photographies: Bruno SINET

-Rue Paul Hochart-

Photographie: Jean STUDFO


 

Chatenay-Malabry

Cette plaque a une double fonction, à la fois directionnelle puisqu’elle flèche la direction de la Route de Versailles, et de rue, ici la rue des Prés Hauts (ce nom de rue n’a d’ailleurs pas été modifié). 

La route de Versailles devait être l’actuelle D986, à l’époque la Nationale 186 allant dès son origine en 1824 jusqu’en 1933 de Versailles à Choisy-le-Roi.

Photographie: Jean-Michel LE VAOU


 

Courbevoie

Rue du Capitaine Guynemer, intersection avec  la rue de Bitche, cette plaque était initialement sur le Chemin Vicinal Ordinaire N°4

Ce chemin numéro 4 était appelé le Chemin de Nanterre. Il se décomposait en deux parties, l’une du Chemin de Grande Communication N°6 pour se terminer sur la Route Nationale 192 sur une longueur de 797 mètres, la seconde partie du chemin de l’autre côté de la Nationale 192 pour rejoindre la rue du Mans distante de seulement 230 mètres. Et donc quand on lit sur la plaque Route du Havre à 0km400 il s’agit bien de cette Nationale, aujourd’hui la D992. De l’autre côté, c’est toujours la rue de Bezon (D6).

-En empruntant le passage clouté vous arrivez dessus, cliquez-

Photographie: Jean-Michel LE VAOU

Cette plaque est aujourd’hui à La Garenne-Colombe, rue de l’Aigle (D11). Nous sommes vraiment en limite de commune puisqu’à quelques mètres du panneau d’entrée d’agglomération (photo map ci-dessous)

-Entrée d’agglomération Michelin au premier plan, la plaque flèchée au second. Aucun doute, cette plaque est bien sur La Garenne-Colombes-

Quand l’on sait que la commune de La Garenne-Colombes fut crée par distraction de celle de Colombes le 2 mai 1910  (il s’agit ici d’une loi de séparation, la Garennes souhaitant prendre son indépendance) on pense avoir résolu cette énigme. Eh bien pas du tout, la carte de la Garenne-Colombes établie à l’issue de cette loi de séparation met cette partie de la rue de l’Aigle sur Courbevoie. D’ailleurs les cartes postales antérieures à 1910 corroborent cette position géographique. 

-Ce quartier est bien sur Courbevoie-

Pour comprendre ce qu’il s’est passé il faut consulter le cadastre datant de 1853 (mis à jour) pour la commune de Courbevoie. Et on apprend qu’un Arrêté préfectoral en date du 31 décembre 1928 organise le transfert de cette partie du territoire vers La Garenne-Colombes (créée 18 ans plus tôt). En contrepartie Courbevoie reçoit une portion d’une superficie a peu près identique. 

©Archives Départementales Haut-de-Seine

-Photographie: Jean-Michel LE VAOU

Le Chemin de Grande Communication N°8 allant de Courbevoie à Bois-Colombes, cette plaque peut être datée de la fin du XIXème, début du XXème, la commune de Bois-Colombes fut crée en 1896. 

La Gare des Vallées est mise en service le 15 octobre 1897 sur la ligne de Paris (Saint-Lazare) à La Garenne-Bezons (par Bécon-les-Bruyères). 


 

Puteaux

Cette plaque se situe aujourd’hui Place Simone et Antoine Veil. Sur le Chemin Vicinal Ordinaire N°2, qui  s’appelait: De la montagne des Rus. Il s’agissait à l’époque de la rue de Colombes, cette rue ayant depuis été rebaptisée Rue Anatole France en 1927. Cette voie allait de la Place du Marché à la Route Nationale 13. Le fléchage indique l’avenue St Germain qui devînt Avenue du Président Wilson après la première Guerre Mondiale et depuis 1944 Avenue du Général de Gaulle. 

-Cliquez sur cette plaque, flèche orange-

Photographie de la plaque: Jean-Michel LE VAOU


 

Paris III

Il ne s’agit pas d’une plaque directionnelle mais d’une plaque émaillée offerte par l’Automobile Club de l’île de France. Ce dernier semble avoir été fondé en 1900.  Quand à la localisation de la plaque sur la carte, l’Impasse du Tertre, quartier de Montmartre,  était dans le IIIème arrondissement de Paris qui n’en comportait que 12 jusqu’en 1860. Cette même année, l’ancienne commune de Montmartre était rattachée à Paris.

Photographie: Jean-Louis DORE


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Patrick Rollet
Author: Patrick Rollet

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14 Commentaires

  • Répondre nicolerey81 4 avril 2014 at 15 h 27 min

    ça se fournit!

    bravo pour t’être lancé dans un tel recenssement

    je pense à ton blog pendant mes escapades

    cordialement

    • Répondre Plaques de cochers 4 avril 2014 at 22 h 09 min

      Merci pour tes encouragements, c’est vrai que compte tenu du nombre de plaques qui subsistent j’ai du pain sur la planche. A raison de 3 ou 5 par jour (et pas tous les jours) je pense terminer en
      ??? ah oui quand même !!

      Bonne soirée.

  • Répondre stan 4 avril 2014 at 16 h 14 min

    sympa , des villes que je connais bien , j’ai habité longtemps à Fontenay Sous BOIS

    • Répondre Plaques de cochers 4 avril 2014 at 22 h 06 min

      j’habitais moi aussi pas trés loin, rue de Charenton à la limite de Charenton le pont, mais c’était avant !

  • Répondre Julien Alliot 16 juillet 2015 at 4 h 37 min

    Station de Vincennes désigne plutôt la gare de Vincennes, sur la ligne de Paris-Bastille à Verneuil l’étang, depuis 1969 transformée en RER A.
    J.A.

  • Répondre J.-M. ANDRY 16 février 2021 at 18 h 21 min

    La carte du département de la Seine est trop ancienne, elle ne fait pas apparaitre les communes créées après la construction des lignes de chemin de fer qui ont divisé Nogent en Nogent et Le Perreux en 1887 ainsi que Maisons-Alfort qui s’est séparé d’Alfortville en 1885.

  • Répondre Jean-Michel Andry 17 février 2021 at 12 h 14 min

    Montreuil CGC 44 remplacer Villejuif par Vincennes (limite des communes….)

  • Répondre JM LE VAOU 12 juin 2021 at 0 h 18 min

    C’est officiel, la dépose de la plaque en lave émaillée de Romainville ? (sur Google Maps, elle est encore présente en 2019 …)

  • Répondre Patrick Rollet 12 juin 2021 at 10 h 25 min

    Bonjour Jean-Michel, elle m’a été signalée disparue deux fois en 2020. Elle aurait été enlevée suite aux travaux réalisés en 2017. Mais effectivement sur l’une des vues de google map en 2019 elle apparaît toujours. Quand on veut zoomer par contre on est sur les photos de 2017.

  • Répondre Jean-Michel Andry 28 décembre 2021 at 18 h 08 min

    A l’heure actuelle il y a trois plaques de Saint Mandé sur le site et non deux comme annoncé en préambule…

  • Répondre Jean-Michel Andry 28 décembre 2021 at 19 h 08 min

    A Saint Mandé, lorsque les rues sont débaptisées on indique son ancien nom et j’ai vu en de nombreux endroits « Av Du Gal de Gaulle, anciennement rue de la République » alors que tu l’indiques pour la troisième plaque comme étant devenue la rue Jeanne d’Arc.

  • Répondre alain bouyer 2 novembre 2022 at 14 h 06 min

    Mr Rollet bonjour ,je vous écris de temps en temps afin de vous communiquer mes réfléxions sur les plaques de cocher et ceete fois-ci je souhaiterais savoir si vous avez le connaissance de ce type de plaque à Meudon (92) merci pour votre réponse

  • Répondre J.-M Andry 18 janvier 2024 at 21 h 23 min

    La photo d’Olivier Desmares d’une plaque de Montrouge a disparu du site…

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