FINISTERE

 

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Carte interactive avec liens vers les plaques du site sur cette page et liens vers l’inventaire du Patrimoine Culturel Breton visualisables grâce à la base de données Kartenn. 


Les Chemins de Grande Communication en 1880

Du N°1 au n°6
Du N°7 au n°28
Du N° 29 au n°49

Les Chemins d’Intérêt Commun en 1880  

Du N°1 au n°13
Du N°15 au n°27

Les Chemins de Grande Communication en 1936: nouveau réseau (le déclassement des routes départementales a eu lieu le 1er janvier 1905)

Du N°1 au 31
Du N°32 au 77


 

Historique succinct des plaques en Finistère

Les délibérations du Conseil Général du Finistère n’ont été numérisées qu’entre 1861 et 1880 (avec 2 années manquantes: 1875 et 1876), il est donc difficile de faire un historique sur la longue période d’implantation de ces plaques.
Ce que nous savons: des budgets significatifs ayant pour objet les bornes kilométriques et les poteaux indicateurs furent votés en 1864 (4000 frcs) – 1865 (3000 frcs) – 1868 (4000 frcs) et 1869 (5000 frcs). Ils font forcément suite à une décision antérieure ayant pour finalité d’équiper le département de plaques et poteaux indicateurs. Et sur un projet financièrement coûteux comme celui-ci la décisions d’échelonner les budgets est systématiquement prise. 

Les premières plaques installées furent celles sur les Routes Nationales. Celles sur la Nationale 165 à Quimperlé est antérieure à 1870. Les autres plaques sur les Nationales (169 à Roscoff, 164 à Landerneau par exemple) sont postérieures à 1870 (ou datées d’entre 1845 et 1848) et proviennent de la fonderie Bouilliant à Paris. (subsiste un doute pour celle sur la 164 à La Martyre, les flèches étant d’un modèle inconnu).
Sur les Chemins de Grande Communication nous avons trois fournisseurs, ils sont relativement faciles à déterminer compte tenu des deux nomenclatures, l’une jusqu’en 1904, l’autre après 1904. Au 1er janvier 1905 eut lieu dans le Finistère le déclassement des Routes Départementales. Celles sur les routes nomenclaturées avant 1904 proviennent de la fonderie Bouilliant, celles nomenclaturées après de leur successeur Grillot
D’autres plaques mises en place sur la voirie vicinale, par exemple celles de Plougourvest sur un Chemin d’Intérêt Commun ou celle de Rosnoen, proviennent d’une autre fonderie. Il doit s’agir de la fonderie Chappée au Mans, leur style étant caractéristique à cette fonderie. Dans le Morbihan un contrat fut passé avec cette société pour l’intégralité des plaques et poteaux, c’était en 1891.


Un blog à consulter pour en savoir plus sur ces plaques de cocher dans le Finistère


Plouigneau, son écomusée, 3 plaques directionnelles

 


Quimper Service Départemental des Routes, 3 plaques directionnelles

 


Dernières modifications 18 novembre 2022


Quimper

Une belle plaque de cocher sur le Chemin de Grande Communication 34 allant de Quimper à Bénodet dés son origine en 1826, sans doute couleur d’origine. Rue de la Déesse au pied du Mont Frugy. Le CGC 34 fut modifié en 1862 sur Quimper. Il pourrait s’agir du tracé de l’actuelle D34 lequel passe aujourd’hui au bord de l’Odet.

QUIMPER 1

Avant le Rond-Point de la Croix-des-Gardiens, avenue de la France Libre, sur l’ancien Chemin de Grande Communication N°39, aujourd’hui D39, cette plaque.

Le nouveau réseau  lié au déclassement des voies départementales a  été mis en place le 1er janvier 1905, la nomenclature de ce réseau comporte le CGC N°39 allant de Quimper à Douarnenez par Plogonnec, il s’agit du CGC de la plaque.

-Photographie: Jacques SAVARY

 Au début du Quai Neuf, sur le Chemin de Halage qui longe l’Odet, cette plaque de police est davantage destinée à parer aux accidents qu’a laisser la libre circulation aux tireurs de bateaux. En effet, jamais sur ce quai ne fut tirée la moindre embarcation. Le Chemin de halage fut construit de 1841 à 1870, la plaque peut dater des années 1900, peut-être avant. Le plus ancien cliché sur laquelle elle apparaît date de 1905. La carte postale ci-dessous fut écrite quand à elle en 1915.

-Années 60 la plaque est là-

-La plaque est à droite, perpendiculaire à la façade, cliquez dessus-

Photographie de la plaque: Jacques SAVARY

Une plaque de limite d’octroi et d’interdiction de mendicité. La signalisation des limites d’octroi est une mesure rendue nécessaire par une jurisprudence de 1811: la signalisation est  tenue pour une obligation, leur absence supprime, en revanche, l’élément essentiel de la contravention. En outre, l’installation d’un écriteau, pour une seule des voies d’accès, avait été jugée insuffisante par le tribunal correctionnel de Quimper et par la cour d’appel d’Angers (27 mars 1896, Angers pour ville de Douarnenez). 

Quand à la mendicité, une commune ne pouvait l’interdire sur son territoire que si elle consentait à voter annuellement le budget nécessaire à la sauvegarde des pauvres sur son territoire. 

Sur cet article de la dépêche de Brest du 16 octobre 1941 voici ce qu’il est dit sur la mendicité au XVIIIème siècle dans cette commune:

La plaque comme l’interdiction datent du XIXème (de nombreuses condamnations par le Tribunal de Quimper sont portées jusqu’à la grande guerre pour mendicité) mais montre bien la récurrence du problème. 

Photographie: Emi XAM


 

Quimperlé

La route 165 de Nantes à Audierne anciennement Impériale puis Royale est maintenant Nationale. L’ancienne appellation a été ôtée mais non remplacée. Il s’agissait de la mention IMP pour Impériale. La plaque est antérieure à 1870.

– Cliquez sur la plaque –

Quimperlé VUE

Merci à Raphaël alias Logales

Une autre plaque sur la D16. Nous étions à l’époque sur le Chemin de Grande Communication N°16, il partait de Quimperlé à Douélan. (nomenclature 1880)

-Cliquez sur la plaque-

Photographies de la plaque: Élisabeth LOIR-MONGAZON

Les plaques de rues de Quimperlé en fonte, un patchwork de couleurs, par végétalisées, parfois rechampies de frais. Elles font partie de ce petit patrimoine qui passe la plupart du temps inaperçu, raison de plus pour les mettre en exergue. Voici six photographies prises par Jeroen SWEIJEN en 2021.


 

La Martyre

Deux plaques de cocher à La Martyre, restaurées.

La première se situe sur l’ancienne Nationale N° 164 qui, dés son origine en 1824 allait d’Angers à Brest comme indiqué sur cette plaque (aujourd’hui sur cette portion D764). Elle se situe au carrefour Le Queff.

 

 

La seconde au centre bourg, sur le Chemin de Grande Communication N°35, mais attention, celui qui fut nomenclaturé à partir de 1905 et qui allait de St Éloy à la mer par Landivisiau et Plouzévédé. Nous savons donc que cette plaque date du début du XXème. 

– Cliquez sur cette plaque –

Merci à Marie Alain pour ces photographies de plaques 

Il y a une troisième plaque sur la commune; comme celle de Plougourvest elle n’apparaissait pas en 2011. Les photos ci-dessous sont datées de 2017. La plaque est à l’intersection des D764 / D35 au lieu-dit : Ti-Croas (ou Ti-Croaz). On peut supposer que cette plaque a été déplacée, peut-être réchampie par la même occasion. 

Le Chemin de Grande communication sur lequel se trouvait cette plaque n’était pas le N°3 comme on pourrait le supposer. Les lettres et chiffres de cette plaque ont été sévèrement burinées, ne subsistent qu’un caractère sur 5 ! Il pourrait s’agir du N°35, ce dernier passant effectivement à La Martyre. Comme la plaque précédente elle date donc du début du XXème siècle. 

Nous étions à partir de 1867, année de son classement, sur un Chemin d’Intérêt Commun. Son appellation était Chemin de St Éloi à Landerneau et à Landivisiau

Suite à cette datation nous pouvons affirmer que la plaque provient de la fonderie Grillot à Paris, successeur de Bouilliant.

-Cliquez sur cette plaque-

Photographies: Jean-Yves CORDIER

La « plaque de cocher » de Lanviguer-Ty Croaz sur le blog de Jean-Yves CORDIER


Plogastel-Saint-Germain

CETTE PLAQUE A ÉTÉ VOLÉE EN FÉVRIER 2022

Kerandoaré, commune de Plogastel-Saint-Germain, sur un délaissé de la D57, rue Henri Meur, juste avant le carrefour formé avec la D784, une plaque en l’état, comportant sept fléchages.  Elle était initialement sur le Chemin d’Intérêt Commun N°16, ce dernier allant d’ici, Plogastel-St-Germain pour rejoindre Guilvinec. 

-Sur cet ancien commerce, cliquez sur cette très vieille plaque-

Photographie: Jean-Pierre HERVÉ


Roscoff

 Sur la seule route allant à Roscoff, a l’époque la Nationale 169, la plaque rue Albert de Mun.

Rechampie par Nicolas Jamois en août 2016, en cliquant sur la photo l’article consacré à cette restauration.

Voici la plaque remise en place en septembre 2016:

Photographie: Kathleen CORIOU

Et maintenant, pour les puristes et les nostalgiques, voici la plaque telle que toute une génération de vacanciers et de roscovites ont pu l’admirer jusqu’en 2016, elle était à l’époque bleu outremer…

Retour en 2022 à Roscoff, la plaque à l’ombre du clocher de Notre-Dame de Croas-Batz.

-Cliquez sur cette plaque-

Photographies: Jeroen SWEIJEN ©2022



 

Saint-Pol-de-Léon

Cette plaque fut rechampie par Nicolas Jamois, de même que celle de Roscoff. En octobre 2016. Voici deux photos: avant et après:

-Cliquez sur la plaque ©2022 Jeroen SWEIJEN-


 

Esquibien

(Commune déléguée d’Audierne)

Nous sommes sur la D43 actuelle, comme nous étions sur le Chemin de Grande Communication N°43 allant de Quimper à Pont-Croix en 1880, et cela jusqu’en 1905. La nouvelle nomenclature faisait partir le CGC 43 de Quimper et le prolongeait jusqu’à Cleden-Cap-Sizun.

Lieu-dit des Quatre Vents sur Esquibien. L’autre plaque, celle indiquant la direction d’Esquibien, était sur un Chemin Vicinal Ordinaire, le N°3.

-Il y a deux plaques en angle, en bas, cliquez sur chacune d’elles !

Photographies: Jean-Pierre HERVÉ


 

Locronan

Et voici une plaque directionnelle, particulière, la question étant: de quand date-t-elle ? La réponse sur une photo des années 1950.

-Cliquez sur cette plaque-

-Où l’on voit clairement que la plaque était dans les année 50 une Michelin traditionnelle-

Crédit photo: Eric CAILLÉ


 

Plouégat-Moysan

Plouégat et Moysan fusionnent en 1804, donc avant cette plaque. 

Au bout de la rue Hent Croaz ar Salud, elle se situait sur le CGC 42 allant de Berrien à Toul-an-Hery (Côtes du Nord).

-Photographie: Jean-Michel LE VAOU-


 

Plougourvest

 Cette plaque est fixée sur la mairie, toutefois en 2013 elle n’apparaissait pas sur la vue Google Map. Elle était sise sur le Chemin d’Intérêt Commun   N°21, mention burinée lors d’une renumérotation en 1905.

-La mairie en 2013, la plaque n’y est pas-

Photographie de la plaque en 2017: Jean-Yves CORDIER

La page consacrée à cette plaque sur son blog: 

-Cliquez sur cette plaque-

©2022 Jeroen SWEIJEN


 

Landerneau

 A l’angle de la rue du Pont et du quai de Cornouaille, deux plaques (voire 3) en angle. La première était sur la Route Nationale 164, laquelle, créée en 1824, est définie comme étant la route d’Angers à Brest par Redon. Cet itinéraire est d’ailleurs précisé sur la plaque. A Landerneau cette voie rejoint la Nationale 12 de Paris à Brest. Sur la plaque le chiffrage des distances au mètre près

Le bâtiment sur laquelle est apposée cette plaque est la Maison du petit Bonhomme Landerneau qui n’est autre que l’ancien Hôpital Saint-Julien. 

-Cliquez sur la plaque ci-dessus, on y distingue encore ses couleurs initiales ou de rechampissage, le bleu-

-Rue du Pont, il s’agit du Pont de Rohan, la plaque est visible à gauche-

A l’angle du bâtiment, cette fois quai de Cornouailles, une plaque en zinc, caractères peints. Les mentions y figurant, à peine lisibles: 

LANDERNEAU

DAOULAS

LE FAOU.

Crédit photos: Jean-Yves CORDIER

POUR EN SAVOIR plus sur ces plaques et sur les crossettes de Landerneau: 


Sizun

 Sur l’ancien relais-poste de Loc-Ildut, faisant face à une chapelle, une plaque en zinc aux lettres semble-t-il gravées. Les mentions portées sur cette plaque:

Finistère

route nationale 164

Loc Ildut

Landerneau à Angers

maison de terre 9K260. 

Le relais-poste fut construit entre 1831 et 1845. La plaque pourrait dater compte tenu de la classification de la Route (Nationale) entre 1848 et 1852. Il s’agissait du tracé initial de la Nationale 164. A sa création en 1824 elle était définie comme étant la route d’Angers à Brest  par Redon. Sur la plaque nous lisons Landerneau à Angers, Landerneau étant le lieu où elle rejoint la Nationale 12. 

-Cliquez sur cette plaque-

Photographie de cette plaque: Henri MOREAU

Pour en savoir plus allez consulter le site des Amis de Loc-Ildut.


 

Rosnoën

Cette plaque se situait donc initialement sur le Chemin de Grande Communication N° 47, ce dernier allant, selon une nomenclature 1880 (et jusqu’en 1904), de Douarnenez au Faou. . Le tracé de ce chemin suivait la voie balisée rouge et blanc ci-dessous. La plaque se situe sur l’ultime maison avant le passage, lieu-dit La Forêt. Il s’agit de la maison du dernier passeur de bac.

La distance vers Le Faou sur la plaque est de 7km505, ce qui correspond bien au trajet en suivant la route. Les autres fléchages pointent vers des destinations jusqu’à Douarnenez mais en prenant le bac fermé en 1951

-Avant le bac la plaque, la route 47 étant rouge/blanche-

Photographie : Jean-Yves CORDIER

Pour en savoir plus sur cette plaque rendez-vous sur le Blog de Jean-Yves Cordier. Également une page sur le passage de Dinéault -Rosnoën: ici


 

Plouigneau

Initialement sur la Route Nationale 12 allant de Paris à Brest, une plaque sur l’actuelle D712, avenue du Maréchal Leclerc. (la déviation est mise en service après 1950). 

-Cliquez sur cette plaque à droite en façade-

Photographies: Jean-Pierre HERVÉ

A l’Écomusée de Plouigneau, trois plaques directionnelles en fonte. Ci-dessous l’article les concernant:

-Pour lire l’article sur votre mobile scannez avec l’application qui va bien-


 

Guerlesquin

Chemin de Grande Communication N°42 allant du Berrien à Toul-an-Héry jusqu’en 1904, cette plaque est aujourd’hui sur la D42, rue Ver. (Toul-an-Héry est aujourd’hui sur la commune de Plestin-les-Grèves en Côtes d’Armor. Au 1er janvier 1905 ce CGC fut dénommé de Faou à Plestin par Berrien. 

-Cliquez sur cette plaque-

Photographie: Jean-Pierre HERVÉ

-La plaque rechampie par Nicolas Jamois est reposée-

Photographie: © Emmy Schenk 2022


 

Cléden-Cap-Sizun

Cléden et Cap-Sizun fusionnent en 1801. 

Au centre du bourg, tout près de l’église St Clet, rue de la Ville d’Ys, cette plaque était sur le Chemin de Grande Communication N°43. Il allait de Quimper à Pont-Croix jusqu’en 1904 puis à Cléden-Cap-Sizun à partir du 1er janvier 1905.

-Cliquez sur cette plaque-

Photographie: Jean-Pierre HERVÉ



Voici deux plaques directionnelles à Pont l’Abbé. Compte tenu de leur forme et de leurs dimensions, des indications qu’elles portent et du format des caractères, on imagine bien que ces plaques sont à destination des automobilistes. Elles sont toutes deux sur des Chemin Vicinaux Ordinaires numérotés. 

Mais ce qui les rend uniques est la matière utilisée pour leur fabrication. Aujourd’hui effrité il semble qu’elles soient constituées de ciment ou de pierre reconstituée. On ne connait ni les dates de fabrications (mais avant 1950) ni le fabricant. 


 

Pont-l’Abbé

Dans la capitale du pays Bigouden, cette plaque indiquant les Gares. Il y avait effectivement deux gares, la gare de marchandise dont le dernier train est parti en 1988,  la gare voyageurs (jusqu’en 1950). Rue Raymond Guenet.

Photographies: Eric CAILLÉ

-Photographie: Jean-Pierre HERVÉ

La seconde plaque se situe rue de Lambour à l’intersection avec la rue Victor Hugo. Du même acabit que la précédente, un peu plus abîmée.

Photographie:  Jean-Pierre HERVÉ



 

Elliant

Sur une dépendance de la mairie, voici une belle plaque initialement sur un Chemin Vicinal Ordinaire. Il s’agissait du n°2 allant d’Elliant à St Yvi. Est fléchée la Station de St Yvi: cette dernière fut mise en service en 1905, fermé aux voyageurs en 1960. 

-Cliquez sur cette plaque-

Photographies: Jean-Pierre HERVÉ

-Le petit M pour mètres-


 

Morlaix

Une plaque que l’on pourrait qualifier de bon usage ou d’interdiction reprenant le contenu de l’arrêté municipal du 15 mai 1891 à Morlaix.  La plaque est sur la mairie, Place des Otages, anciennement Place Thiers. Elle concernait plusieurs bornes-fontaines et donc plusieurs plaques de ce type ont été fabriquées. 

Historiquement(1) l’existence de cette plaque peut être justifiée par l’histoire de l’alimentation en eau de la ville de Morlaix. En effet, jusqu’en 1891, l’eau qui servait à l’alimentation provenait de sources captées sur les hauteurs de la ville, au Créou. Cette eau, d’après les analyses effectuées par M. Hervé, pharmacien à l’époque qui nous occupe, était limpide, avait une saveur franche (sic) et avait une teneur en carbonates / sulfate et chlorure inférieures à 5/100. 

Mais, suite d’une part à l’insuffisance du débit de la source du Créou mais aussi à la permanence des épidémies de thyphoïde, depuis 1871, ces eaux provenaient de la voie de chemin de fer de l’Ouest entre la gare et le passage à niveau Ty Maudei. Il a fallu installer 7500 mètres de canalisations supplémenaires (galeries souterraines et tuyaux de fonte). 

Et ce sont donc 20 bornes-fontaines (auxquelles il faut ajouter 15 pompes ou robinets) qui sont alimentées par un réservoir de 1000 m3. On comprend pourquoi la municipalité a instauré des mesures de bonne gestion de l’eau en réduisant autant que faire se peut les gâchis et les lavages ! Car n’oublions pas que si cette eau est destinée à la consommation (donc potable) les bornes fontaines sont aussi des points d’eau devant alimenter les pompiers en cas d’incendie. 

-L’hôtel de Ville, cliquez sur la plaque-

Photographie de la plaque: Jean-Baptiste BEAUMONT-LIÉGARD

(1) les renseignements historiques ci-dessus sont extraits de « Morlaix : son histoire, ses maladies, son hygiène / Dr Baret,…Auteur :  Baret, Auguste J A (Dr). Auteur du texte Éditeur :  J. Letreguilly (Morlaix )Date d’édition :  1892″


 

Lanvéoc

Il ne s’agit pas d’une plaque en fonte mais d’une plaque émaillée Japy. 

Photographie: Jean-Pierre HERVÉ


 

Plogoff

Et voici sans doute les plaques directionnelles en fonte les plus septentrionales du territoire métropolitain français. A l’angle formé par les rues de Demoiselles et la rue Pierre Brossolette (D784), deux plaques en angle sur la même maison. Si celle de droite était sur un Chemin Vicinal Ordinaire, le N°1, celle de gauche se situait sur le Chemin de Grande Communication N°1. Dés son origine cette voie de communication allait de Quimper à La Pointe du Raz. 

Sur la plaque de droite,  Plogoff est fléchée à 200 mètres. Cette distance est mesurée de la plaque à l’église.

-Cliquez sur les plaques-

Photographies des plaques: Jean-Pierre HERVÉ


 

Sibiril

De Lesneven à St Pol, tel était le tracé  défini pour le Chemin de Grande Communication N°10 jusqu’en 1905. Cette plaque se situe route de St Pol (D10) juste avant l’église St Pierre sur un muret. On ne peut pas dire qu’elle n’est pas à hauteur réglementaire car il n’y a jamais eu de hauteur définie pour la pose de ces plaques (contrairement à ce qui s’écrit aujourd’hui sur les plaques de cocher: les plaques sont posées à 3m de hauteur pour être vues des cocher etc…). 

-Cliquez sur la plaque-

Photographie de la plaque: Yvan LE CLEC’H

Cette plaque a été dérobée en septembre 2021. Voici le lien vers l’article consacré à ce vol: ici.


 

Plounévez-Lochrist

Difficile de photographier cette plaque aujourd’hui recouverte par la végétation. Rue de l’Arvor (D29) à l’intersection avec la rue de la Gare (toujours D29) cette plaque se situait comme indiqué en première ligne sur le Chemin de Grande Communication N°29 allant de Landerneau au Kernic (seconde ligne). Ce tracé est sur la nomenclature de 1880 mais est bien sûr antérieur. 

Nous pouvons lire les trois localités fléchées: Lanhouarneau – Plounéventer – La Grève du Kernic.

-Cliquez sur cette plaque-

Photographies: Philo’Sud – Jeroen SWEIJEN


 

Le Cloître-Saint-Thégonnec

Il ne s’agit pas d’une plaque dite de cocher puisque plus tardive. Mais ce type de signalétique est rare et cette rareté justifie son recensement. Il s’agit d’une plaque Japy Neuhaus des années 1930 situé sur le Chemin de Grande Communication N°42: cette voie de communication faisait partie du nouveau réseau issu de déclassement des routes départementales en 1905; elle allait du Faou au Plestin par Berrien avec des annexes vers Plougras, Plounérin et le vieux Quimerch.

Photographie: Philippe BOUDOT


 

Pluguffan

Une autre réalisation non comptabilisée comme plaque de cocher. Elle était sur le Chemin de Grande Communication N° 56 lequel allait depuis 1905 de Plogonnec à Tréguennec par Pluguffan et Plonéour-Lanvern. La plaque Japy est dans un enclos privé et fut déplacée suite à la déviation de la R.D.56 à Pluguffan. Son implantation originelle était au lieu-dit Le Paradis.

Photographie: Philippe BOUDOT


 

St Thégonnec

Cette plaque est aujourd’hui dans l’enceinte du Conseil Départemental du Finistère à Morlaix. A St Thégonnec passait effectivement la Nationale 12, à l’époque il s’agissait de la Route Impériale ou Royale. N°12

-Sur ce gros plan la plaquette rajoutée et vissée-

Photographie: Philippe BOUDOT. 


 

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Patrimoine Routier

Patrick Rollet
Author: Patrick Rollet

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8 Commentaires

  • Répondre BreizhAway 18 avril 2014 at 16 h 21 min

    Belles photos ! 

  • Répondre Guy Bernard 1 avril 2018 at 1 h 14 min

    A Landerneau, c’est quai de Cornouaille, pas Cornouailles (qui se trouve en Angleterre).

  • Répondre Guy Bernard 1 avril 2018 at 1 h 36 min

    A la Croix des Gardiens (Quimper), il ne peut s’agir de la route allant de Lesneven à Guissény, ces deux communes étant situées dans le Nord-Finistère.
    Il y a probablement une erreur de dénomination de voie dès l’origine de la plaque. S’agirait-il du chemin d’intérêt commun n°39 au lieu du chemin de grande communication n°39?

    • Répondre Patrick Rollet 1 avril 2018 at 11 h 29 min

      Effectivement ça ne peut pas être ça, je n’avais pas vérifié le parcours de cette voie; il est possible que ce soit le CIC du même numéro mais en 1881 il n’y en avait que 27. Pour l’instant je supprime le trajet du CGC 39, je verrais plus tard.

  • Répondre Guy Bernard 5 décembre 2018 at 12 h 06 min

    Sur la datation de la plaque de Plogastel saint Germain, vu que toutes les communes traversées par l’IC 16 y sont mentionnées, on peut en déduire que la pose de la plaque set postérieure au 6 avril 1870, date de la fondation de la commune du Guivinec, par extraction de la commune de Plomeur.

    • Répondre Patrick Rollet 6 décembre 2018 at 13 h 41 min

      C’est possible en effet, je n’ai pas étudié le parcours. Mais si Guilvinec était un hameau, circonscrit géographiquement, par lequel passait cette voie, il n’est pas rare que les plaques reprennent les noms de hameaux.

  • Répondre BOUDOT Philippe 13 octobre 2020 at 12 h 11 min

    bonjour je possède nombreuses photos de plaques de cocher en Finistère et bornes Michelin , plaques émaillées etc
    cela vous intéresse t’il ?
    à bientôt

  • Répondre à Guy Bernard Cancel Reply