HAUTES-PYRÉNÉES

 


Dernières modifications 7 novembre 2023


Adé

Une plaque de cocher sur ce qui était la Route Impériale 21, laquelle allait de Limoges à Barèges puis à Gavarnie. La mention IMP fut burinée après 1870, non remplacée.

Cette plaque, cassée, est peut-être en zinc. La fonderie Bouilliant en a proposé au département en 1847.

Crédit photos: vue de Gilles DELIGNY – Plaque: Désiré LEGAY–DAQUIN


 

Pouzac

 Pouzac à 5 kilomètres de Lourdes possède deux plaques de cocher. La première ci-dessous est fixée sur le bureau de poste communal, sur l’ex Nationale 135 qui lors de sa création en 1824  allait de Bordeaux à Bagnères-de-Bigorre (comme indiqué d’ailleurs en toutes lettres sur cette plaque). 

 

– Sur le bureau de poste, cliquez sur la plaque à droite –

La seconde est également sur le bureau de poste mais trop bien cachée pour être visible sur une vue du bâtiment. Elle se situe sur une voie de Grande Communication, il portait le N°1 et allait de Bagnères pour rejoindre Labatut au nord du département.  La direction indiquée est celle d’Ordizan à 2kms8. En voici trois photographies, permettant de reconstituer son contenu. Elle provient également de la fonderie Bouilliant. 



 
Tournay

La Route Impériale 117, puis Nationale 117, (mention IMP burinée) passait donc par Tournay. Les distances hors kilomètres semblent bien avoir été burinées également.

-Cliquez donc sur cette plaque-

Un compartimentage que l’on rencontre parfois sur les plaques Bouilliant, d’un coté les destinations fléchées, de l’autre les indications traditionnelles, département d’implantation et voie. A noter que le nom de la commune n’y figure pas. Cette plaque était initialement sur un mât datant d’environ 1850. 

-Cliquez sur cette plaque-

Photographies: Denis CLAUDEL



 
Trie-sur-Baïse

Cette plaque se situait sur la Route Départementale N°1 laquelle allait de Tarbes à Toulouse par Trie. Cette voie départementale semble avoir été classifiée en Chemin d’Intérêt Commun avec le N°1 mais allant de Tarbes à Boulogne-sur-Gesse, et ceci bien que ce département n’aie pas mis en place de déclassement des Routes Départementales. Puis, de 1933 à 1973 cette voie fut nationalisée, nous étions sur N632.

La plaque se situe rue de Radouen (D632) intersection avec celle de l’Abreuvoir (D6).

Photographie: Désiré LEGAY-DAQUIN



 
Andrest

Ce tableau peint sur couche (de ciment ou de plâtre) à deux objectifs, indiquer que la mendicité est interdite dans la commune, spécifier la vitesse maximale autorisée pour les voitures et les vélos, à savoir 12 km/heure. En 1923, le Préfet fixe la vitesse des voitures à 12 km/h en montagne, 20 en plaine. Quand à la mendicité, elle est proscrite en 1907 car le département est rattaché au dépôt de mendicité de Mirande dans le Gers. (rappelons que l’interdiction de mendicité est assujettie à l’existence d’un dépôt de mendicité).

Avenue du 14 juillet X rue Joliot Curie – Point de départ de la D168.

-Cliquez sur ce tableau-

Photographies: Désiré LEGAY-DAQUIN



 
Cauterets

Une plaque fléchant le centre de Cauterets mais aussi précisant l’altitude. 

Photographie: Yvan LE CLEC’H



 
Hèches

Hameau de Rebouc, nous sommes sur le parcours originel de la Nationale 129, une route décrite comme étant la route de Auch en Espagne par Ancizan. Les trois destinations fléchées sur la plaque sont Sarancolin, ancien Chef-lieu de canton jusqu’en 1793 mais surtout commune la plus proche, Hesches, commune dont laquelle Rebouc  dépend, et Auch dans le Gers, point de départ de cette route Nationale. Une plaquette NAT recouvre la mention IMP pour Impériale.

-Cliquez sur cette plaque-

Photographie de la plaque: Désiré LEGAY-DAQUIN



 
Bertren

La plaque jalonne l’ancienne Route Impériale N°125 dite à son origine en 1824 de Toulouse à Bagnères-de-Luchon et en Espagne. Sur l’une des dernières maisons, Rue Nationale (D825), en allant vers le département de Haute-Garonne dont la limite n’est située qu’a 1 kilomètre. 

Cette information peut expliquer pourquoi cette plaque provient d’une fonderie du Tarn, la fonderie Gillet à Castres. En effet, le département de la Haute-Garonne a jalonné ses routes Impériales avec des plaques issues de cette fonderie. Il n’en existe pas d’autres dans ce département des Hautes-Pyrénées. En 1840 la carrière de marbre de St Béat est exploitée sur demande du ministre de l’intérieur, celle-ci devant rivaliser avec les productions italiennes. Or il s’avère que des travaux sont nécessaires tant sur la Départementale N°27 (Haute-Garonne) que sur la route Impériale 125: les blocs de grande dimension transportés nécessitent un élargissement de ces voies. Les Ponts & Chaussées de Haute-Garonne se livrent à ces travaux, la commune de Bertren est également concernée. Ces relations étroites entre les services des Ponts & Chaussées des deux départements rendent plausible la mis en place de cette plaque (sur une Route Impériale) par la Haute-Garonne.

-Cliquez sur la plaque près du balcon à droite-

Photographie de la plaque: Francis CORNIGLION


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Patrimoine Routier

Patrick Rollet
Author: Patrick Rollet

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