Baillet-en-France
En 1950 Baillet devient Baillet-en-France.
Rue de la Gare (D9), non loin du croisement avec l’actuelle D32, cette plaque initialement sur le Chemin de Grande Communication N°9. Cette voie fut classifiée CGC à partir du 1er janvier 1887.
-Dans le fond la D32, ici la D9. Cliquez sur la plaque à droite-
Photographie de la plaque (2016): Jean-Michel LE VAOU
Bréançon
Sur le bâtiment faisant angle entre les rues du Moulin (D190) et de l’Église (D64) cette plaque aux forts caractères était sur le Chemin de Grande Communication N°190.
-Cliquez sur cette plaque-
Photographie de la plaque (2015): Jean-Michel LE VAOU
Chars
Trois plaques, trois catégories de routes: Nationale, Vicinale de Grande Communication et Vicinale ordinaire.
Sur la Nationale 15, la plaquette recouvrant à partir de 1870 la mention IMP pour Impériale. C’est la plus ancienne des trois plaques, elle date d’environ 1850. Rue de Marines (D915) nous sommes à la sortie du bourg.
-Cliquez sur cette plaque-
Intersection D188 (rue de l’Église) X D915 (rue du Dr Dubois) cette plaque initialement sur le Chemin de Grande Communication N°188, une voie issue du déclassement des routes départementales le 1er janvier 1887 en Seine & Oise.
-La plaque au centre de la photographie, cliquez dessus-
Une bien belle plaque sur un Chemin Vicinal Ordinaire. Elle provient comme celle sur la Nationale de la fonderie Bouilliant, sans doute vers 1870. Y est mentionné le nom du canton, Marines, la commune de Chars appartient à ce canton depuis leur création.
Sur le hameau de Bercagny, intersection entre les chemins du Bellay à Mercagny, des Fontaines et la rue de la Mare.
Les photos de plaques ont été prises par Jean-Michel LE VAOU (2009 et 2016)
Nous remarquons que la couleur dominante des trois plaques est le vert. Il ne s’agit bien sur pas de la couleur originelle mais d’une couleur de restauration / rechampissage choisie par le département ou la commune. Quoiqu’il en soit, cette couleur est aujourd’hui réputée, on peut même dire que de la même manière que nous avons un bleu Marines nous sommes en présence d’un vert Chars ! Souhaitons qu’il soit préservé le plus longtemps possible.
Deuil-la-Barre
En 1952 Deuil devient Deuil-la-Barre.
Deux plaques sur le Chemin de Grande Communication N°15: en 1855 elle allait d’Enghien à la Route Impériale N°16 par Montmagny sur une distance de 5435 mètres. Cette voie étendue en 1933 devînt la Nationale 311 définie comme étant la route de St-Germain-en-Laye à Sarcelles par Argenteuil.
La première plaque rue de l’Église, parcours initial de la N311, aujourd’hui une rue résidentielle, angle avec la rue Anatole France.
-Plaque en fonte, plaque Michelin du 15/11/33, deux clics. La plaque de rue est plus ancienne que la directionnelle en fonte-
La seconde plaque toujours sur le CGC N°15 n’est pas localisée. Elle était rue Cauchoix (D311).
Photographies des plaques (2016): Jean-Michel LE VAOU
Enghien-les-Bains
La commune d’Enghien-les-Bains fut créée en 1850 par distraction de la commune de Montmorency.
Au départ il y avait un mât bi-plaques. Il se situait à l’angle des actuelles rues du Général de Gaulle (D311) et de l’avenue d’Enghien (D23). Il s’agissait à l’époque des Chemins de Grande Communication N°15 (future Nationale 311) et du Chemin vicinal N°7. Aujourd’hui le mât démonté, les cartouches et leur charnière récupérées et apposées en angle sur le même bâtiment. Les plaques sont aujourd’hui restaurées. Je ne sais pas si elles ont retrouvé leur emplacement d’origine.
-Cliquez sur chacune des plaques-
Photographies (2016): Jean-Michel LE VAOU
La Chapelle-en-Vexin
Sur la plaque vous lirez La Chapelle (tout court). A ma connaissance il n’y eut aucun décret de modification de nom, seul l’usage entérina le toponyme actuel.
Rue Nationale (D14) nous sommes sur le parcours initial de la voie éponyme, celle portant le N°14 et allant de Paris au Havre par Pontoise et Magny. A noter qu’il n’y a aucune déviation malgré les projets allant en ce sens. La plaque est issue de la fonderie Bouilliant, la plaquette recouvrant la mention IMP pour Impériale également. Il s’agissait d’une voie de seconde classe.
-Cliquez sur la plaque-
Photographie de la plaque (2016): Jean-Michel LE VAOU
-Une seconde plaque de l’autre côté de la chaussée, hier un lieu de vie-
Le Heaulme
Rue de Marines, cette plaque était donc sur une Chemin Vicinal ordinaire portant le N°1. Elle provient comme en témoigne le logo HBBté de la fonderie Bouilliant.
Photographie: Jean-Michel LE VAOU
Le Plessis-Luzarches
Rue de Jagny, à son intersection avec la rue de la Neuf Fontaine (C1), cette plaque en l’état, monodirectionnelle, indique la direction de Jagny. Cette commune prit l’extension sous-Bois en 1922.
-Cliquez sur la plaque-
Photographie de la plaque: Jean-Michel LE VAOU
Maffliers
Rue de Richebourg (D64), intersection avec l’Allée des Marronniers, sortie du bourg direction Montsoult, cette plaque était sur le Chemin de Grande Communication N°64.
Photographie: Jean-Michel LE VAOU
Neuville-sur-Oise
C’est en 1915 que Neuville devînt Neuville-sur-Oise.
En face de l’église St Joseph, rue d’Éragny, jonction avec la rue Joseph Cornudet (D48E) cette plaque sur le CGC N°48. Anciennement quartier de la Croix.
En continuant dans la rue Joseph Cornudet nous arrivons au centre ville. C’est là que nous trouvons la seconde plaque, au tout début de la rue de Cergy. Elle se situait sur le Chemin de Grande Communication N°203.
-Cliquez sur la plaque aujourd’hui rechampie, petite flèche blanche-
Photographies des plaques: Jean-Michel LE VAOU
Pierrelaye
La rue Victor Hugo sur laquelle se jettent ces deux rues est aujourd’hui un cul de sac se terminant sur la ligne de chemin de fer. Sur la gauche la rue Jean Nicolas Leveau (D191), nous y trouvons une plaque en fonte sur l’ancien Chemin de Grande Communication N°191. Sur la droite, la rue Depluches (ou d’Epluches): nous y trouvons une plaque qui semble bien être en lave émaillée. Elle indique la localisation de la ferme de la Haute-Borne. Il est dit sur le site de la SIAAP:
La ferme de la Haute Borne correspond au 3e secteur d’irrigation de la zone d’épandage sur les hauteurs du plateau de Méry-Pierrelaye et est alimenté en eaux usées par l’usine élévatoire de Pierrelaye.
Les bâtiments de la Haute-Borne et les terres de la ferme appartenaient à la ville de Paris. Les terres étaient affermées et exploitées par un fermier qui employait ses propres travailleurs agricoles.
-Cliquez sur chacune des deux plaques-
Photographie de la plaque en fonte: Jean-Michel LE VAOU
Piscop
Angle rue de la Tourelle / rue de l’Église (D123), cette plaque était initialement sur un commerce, encore récemment (2013) il s’agissait du Rendez-Vous de la Forêt, un bar-tabac. On peut penser que la forêt en question était celle de Montmorency.
Sur la plaque nous lisons que le canton de rattachement est celui d’Écouen: si c’est le cas aujourd’hui et avant 1964, de 1964 à 1985 deux cantons successifs de rattachement: Sarcelles et Domont.
-Cliquez sur la plaque-
Photographie de la plaque: Jean-Michel LE VAOU
-La Route Nationale N°1 ne passait pas par là mais cette route nous y emmenait. Elle traversait effectivement le territoire de la commune de Piscop-
Presles
Comme bien souvent pour les Nationales une plaque en entrée de commune fait le pendant avec une autre plaque en sortie (ou l’inverse). C’est le cas ici, la première sortie nord direction Beaumont-sur-Oise (D78). La plaquette Nle recouvre l’ancienne mention IMP, elle fut apposée à partir de 1870. Nous étions donc sur la Nationale 1.
-Cliquez sur cette plaque à droite-
La seconde plaque sortie sud rue Pierre Brossolette (D78) intersection avec la rue du Four du Gué. Cette plaque est plus récente que la précédente, la classification de la voie NATIONALE est originelle.
Photographies des plaques: Jean-Michel LE VAOU
Sarcelles
Rue Pierre Brossolette, aujourd’hui D10 mais qui était le parcours originel de la Nationale 16 (de Paris à Dunkerque) avant la déviation établie entre 1963 et 1966 (D316). Nous sommes quasiment au point de départ de cette Nationale. La plaque de la fonderie Bouilliant fut mise en place vers 1850.
-Cliquez sur la plaque-
Photographie de la plaque: Jean-Michel LE VAOU
Soisy-sous-Montmorency
-Une plaque non localisée de la fonderie Bouilliant-
Photographie: Jean-Michel LE VAOU
Taverny
Taverny fera partie du canton de Montmorency de 1832 à 1931. Auparavant elle faisait partie du canton d’Enghien, aujourd’hui et depuis 1931 Taverny est chef-lieu de canton.
Rue Jean XXIII d’un côté, rue Auguste Godard de l’autre, cette plaque était sur un Chemin Vicinal Ordinaire. En suivant ce chemin nous empruntons le Chemin de Bethemont puis celui de Montubois. Ces deux destinations sont fléchées sur cette plaque.
A la fin du XIXème la ferme de Montubois est transformée en guiguette appartenant au père La Chicaille.
-Au dessus de la boîte aux lettres, cliquez sur la plaque-
Photographie de la plaque: Jean-Michel LE VAOU
Dammartin-en-Serve
Cette plaque non localisée interdit aux nomades de stationner dans la commune. A ne pas confondre avec une plaque d’interdiction de mendicité.
Chauvry
Direction Ballet (D44) nous sortons du bourg par le nord et sur notre droite deux plaques sur un muret. Il n’est pas impossible que ces plaques aient été à l’origine sur un mât. Quartier dit des Tilleuls.
-Petite flèche orange indiquant l’emplacement des plaques-
-Cliquez sur ces plaques-
Photographie des plaques: Jean-Michel LE VAOU
-Une vue contemporaine-
-Vers 1930, on distingue à droite ce qui semble bien être un mât. Dans le fond une borne Michelin-
Santeny
Sur la commune de Santeny une plaque murale et indicatrice fut posée par les soins de M. Michaux, agent-voyer à Boissy-St-Lèger, et ceci entre le 1er janvier et le 30 avril 1896 (1).
Cette plaque était avant tout à destination des cyclistes. A noter qu’en 1897, les derniers pavés de la route de Bâle entre Villecresne et la station de Santeny-Servon vont pourvoir être évités grâce à la création d’une piste cyclable: un projet exposé par l’ingénieur ordinaire de Seine-et-Oise, M. Regimbeau, aux frais du TCF, permettra de relier Paris à Brie-Comte-Robert sans emprunter de voie pavée (exception faite de la partie de St Maurice au Pont de Charenton). (2)
Dans le même esprit, un poste de secours avait été mis en place dans la forêt d’Armainvilliers, maison du garde-barrière au lieu-dit carrefour de la Belle Croix. (1894).
-Rue de Lésigny, cliquez sur cette plaque-
Photographie de la plaque: Jean-Michel LE VAOU
(1) Revue mensuelle TCF Mai 1896 (2) Revue mensuelle TCF Mai 1897
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