Chatonrupt-Sommermont
Chatonrupt et Sommermont fusionnent en 1972.
Nous sommes sur le territoire de l’ancienne commune de Sommermont, Grande Rue, sur une maison adossée à la rivière Le Ru (ou plutôt le ru appelé Le Ru !). La plaque est sur un chemin Vicinal.
-Arbres en espaliers, la plaque est au-dessus-
Photographies: Patrick LIEUGAUT
Au carrefour des trois routes formé par la Rue Grande (C2) allant vers Nomecourt, celle allant vers Guindrecourt (C1) et celle rehjoignant la rue de Maizières, voici un mât supportant deux flèches.
-Les flèches formant un angle identique à celui des routes-
Dans le bas du poteau sont fondues l’année de fabrication: 1884 et la fonderie: Montreuil
Il s’agit de la fonderie de Montreuil-sur-Blaise en Haute-Marne, laquelle depuis 1960 est regroupée en un seul site avec les Hauts Fourneaux et Fonderie de Brousseval.
Photographies: Pascal WISSENBERG
Dommartin-le-Franc
Nous sommes devant la fonderie d’art de Dommartin, l’une des plus anciennes fonderie de France. Il n’y a pas de plaques directionnelles mais la plaque à l’entrée est en fonte. Pour découvrir l’histoire de cette fonderie sur le site Fontesdart.org
-Cliquez sur la plaque petite flèche blanche-
Photographie de la plaque: Frédo POUCHER
Frettes
Vous trouverez également cette plaque en Haute-Saône. En effet cette ancienne commune haut-marnaise fut rattachée à la Haute-Saône puis à la commune de Champlitte en 1974.
Route de Bourbonne, D460 aujourd’hui, nous étions sur la Route Départementale N°9 allant de Dijon à Nancy (décret du 16 décembre 1811, de Bourbonne à Gray décret du 17 octobre 1835). Sa vocation nationale est donc clairement établie puisque traversant 4 départements. . Et effectivement cette voie devînt la Nationale 460 mais il faudra attendre pour ce faire 1933. Auparavant, au 1er janvier 1894, année du déclassement des routes départementales, elle devînt un Chemin de Grande Communication, le N°9bis.
-Cliquez sur la plaque-
Photographies: Jeroen SWEIJEN
Champsevraine
Champsevraine, commune créée en 1972 par association des communes de Bussières-lès-Belmont et Corgirnon. Une belle plaque rue Geneviève Cornubert.
– Photographie: Luc LEFRAY –
Rue de Meuge (D312B) intersection avec la rue du Maquis (D125C) une seconde plaque qui était sur un Chemin Vicinal, le N°7. Ce chemin allait de Bussières-les-Belmont à Corgirnon (1877). A titre informatif, le N°8 de Bussières-Belmont à Belmont, le N°5 à Poinson-les-Fays. (cette numérotation concerne l’ancienne commune de Bussières-les-Belmont)
-Cliquez sur cette plaque sur le mur à droite-
Photographies: Jeroen SWEIJEN
Longeau-Percey
Longeau, puis en 1972 Le Vallinot, absorbe Percey-le-Pautel, devient Longeau-Percey en 1983.
Un mât bi-plaques, il est proche de l’ex DDE.
Photographie en 2008: Pascal WISSENBERG (ci-dessous nouvelles photos en 2020)
Cette fois sur ce qui était le territoire de la commune de Percey-le-Pautel. Rue de Lausanne, près de l’église. Elle est sur l’actuelle D67, nois étions sur la Nationale 67 allant de St Dizier à Lausanne.
Photographies: Pascal WISSENBERG
La même plaque entretenue en 2018:
En 2020 ce mât est de nouveau photographié et malheureusement il lui manque une plaque. Celle qui subsiste était sur le Chemin de Grande Communication N°17 allant de Langres à Pierrecourt en Haute-Saône.
-Cliquez sur la plaque subsistante-
-Le mât et la marque de la fonderie-
Photographies et carte de localisation: Jeroen SWEIJEN
Rizaucourt-Buchey
Les communes de Rizaucourt et de Buchey fusionnèrent en 1973.
Cette plaque devait se situer à l’intersection des actuelles D233 / D203, à Buchey, sur un Chemin Vicinal Ordinaire. Il s’agissait des CVO N°2 allant de Buchey à Rizaucourt et du N°3 allant jusqu’à Saulcy. (Le N°1 allait d’Harricourt à Buchey). Apparemment il n’y avait pas de chemins subventionnés dans cette commune.
-Cliquez sur la plaque pour plus grand format-
Photographie: Pierre LEBEUF
St Dizier
Comme nous le voyons sur cette carte, la plaque est sur le quartier de Marnaval, commune de St Dizier. Elle était sur le parcours initial de la Nationale 67, cette route décrite à son origine comme allant de St Dizier à Lausanne par Pontarlier. Nous sommes donc au tout début de cette Nationale. Aujourd’hui, rue Jean-Pierre Timbaud, la route déclassée lors de l’ouverture de la voie express.
-La route passe sous la Nationale 4. Cliquez sur la plaque-
Photographie et plan: Pascal WISSENBERG
Aprey
Ces tableaux avec caractères peints sur couche de plâtre sont à destination des automobilistes. Dits de jalonnement de direction, ils succèdent aux plaques directionnelles avec une économie sur les renseignements administratifs. Nous y lisons outre le fléchage vers une unique direction, la classification de la route, ici CG41E et GC41 (Grande Communication N°41E). On trouve un projet d’alignement concernant le CGC41E en 1937. Le tableau doit lui aussi dater de l’entre deux guerres.
-Deux tableaux, deux clics-
Photographies: Jean-Michel ANDRY
Humberville
Un tableau de direction peint sur plâtre, le bandeau jaune pour les routes en dehors des Nationales était une normalisation en vigueur dans les années 1930. Ici nous avons un Chemin de Grande Communication, le numéro 47. Les archives font état d’un Chemin d’Intérêt Commun allant d’Andelot à Humberville (1902 et antérieur) mais ce n’est qu’en 1934 que nous trouvons une classification en Chemin de Grande Communication pour ce N°47.
A la sortie ouest nous lisons: : flèche à droite « (ORQ)UEVAUX 2… (POIS)SONS 23 … » Rue de Manois (D147).
-Cliquez sur ce tableau à droite-
Photographies: Pascal WISSENBERG
Villiers-lès-Aprey
Le Chemin d’Intérêt Commun N°41 allait du Pailly à Vaillant. Il passait donc par Villiers-lès-Aprey. A noter que le trajet de ce chemin fut modifié entre Villiers-lès-Aprey et Aujeure suite à une décision du Conseil Général de 1874. Il s’agissait, outre de reconstruire cette partie laissée en lacune, de réduire les pentes excessives allant de 0m10% à 0,14 en les ramenant à 0,049m.
A l’entrée du bourg, rue du Pont (D141).
-Cliquez sur cette plaque perpendiculaire à la route-
Photographie de la plaque: Pascal WISSENBERG
Orquevaux
Comme à Humberville, commune voisine, nous trouvons ici un tableau en plâtre avec caractères peints. Cette fois il s’agissait du Chemin de Grande Communication N°16 allant de Poissons à Vrécourt dans les Vosges. Ce tableau a été repeint récemment, agrémenté de dessins. Grande Rue (D16).
-Cliquez sur la tableau GC16-
Photographie du tableau: Jean-Michel ANDRY
Lavernoy
Ci-dessus une photographie aérienne sur laquelle est fléchée la maison supportant la plaque. En sortant du bourg, direction Varennes-sur-Amance (D14) nous étions à l’époque déjà sur la Départementale N°14: elle allait jusqu’en 1894 de Dammartin à Fayl-Billot.
-Sur cet appentis avec pigeons intégrés, cliquez sur la plaque-
Photographies: Pascal WISSENBERG
Hâcourt
La plaque dont il s’agit n’est pas une plaque directionnelle mais une plaque de gare de chemins de fer: elle est fixée sur une ancienne halte ferroviaire, celle de Hâcourt – Graffigny~Chemin. Ce nom, bien que située depuis toujours sur la commune de Hâcourt, lui fut donné par la Compagnie de l’Est dés sa création. La ligne était celle de Merrey à Neufchâteau ouverte en 1884: elle était desservie, sur une longueur de 39kms375 mètres, outre les deux gares aux extrémités, par 6 autres stations dont voici la liste:
La plaque reprend le nom de la voie ainsi que la distance jusqu’à Paris. Dans le guide Le Nord-Est de la France de Paris aux Ardennes, aux Vosges et au Rhône : manuel du voyageur (7e éd.) / par K. Baedeker parue en 1903 -chapitre consacré aux Chemins de Fer, voitures publiques et de louages etc- la ligne et donc la halte d’Hâcourt-Graffigny sont citées dans la description du voyage de Nancy à Dijon par Toul, Neufchâteau et Chalindrey. La liaison avec Paris est donc évidente ce qui justifie le kilométrage porté sur la plaque.
En outre ces plaques en lave émaillée permettaient de renseigner le voyageur sur le prix du trajet, celui-ci étant calculé en fonction du kilométrage parcouru.
-Cliquez sur cette plaque-
Photographies: Jean-Michel ANDRY