Laruns
Au départ, en 1827, la Route Nationale 134bis allait de Pau aux Eaux-Bonnes. Puis en 1882 elle devînt la route de Pau en Espagne. Nous sommes aujourd’hui sur la D934.
Cette plaque a subi l’outrage du temps, elle provient de la fonderie Bouilliant, mise en place vers 1859, sous Napoléon III, d’impériale, elle devînt en 1870, Nationale: la mention IMP recouverte. A noter les fractions pour les distances.
-Cliquez sur cette plaque-
Photographies: Joèle AVELINE
Une seconde plaque toujours sur l’actuelle D934, à l’époque Impériale 134bis: Rue du Port, intersection avec la rue de Bigorre.
Photographie: Denis CLAUDEL
Les Eaux-Chaudes font partie de la commune de Laruns.
-Cliquez sur cette plaque-
Photographies: Denis CLAUDEL
Cadillon
Sur la Départementale N° 13 qui allait de Lembeye à Aire (sur-Adour dans les Landes), une belle plaque en l’état à Cadillon.
Nous lisons sur cette plaque (hameau): en effet, nous ne sommes pas dans le cœur du village mais sur le lieu-dit Montguillet, route du Vic-Bilh.
-Cliquez sur cette plaque-
Photographies: Jean-François LOBREAU
Conchez-de-Béarn
C’est en 1962 que Conchez prend l’extension de-Béarn.
Nous restons que la Route Départementale 13, une commune mitoyenne de la précédente. Une belle plaque du même acabit, Pau est à 42km 3/4 !
-Cliquez sur la plaque-
Photographies: Jean-François LOBREAU
Carresse-Cassaber
Sur la Route Départementale N°17 de Salies (de-Béarn) à Peyrehorade, cette plaque avec également des kilomètres fractionnés.
Nous sommes sur le territoire de l’ancienne commune de Cassaber, celle-ci ayant fusionné avec Carresse en 1973.
-Cliquez sur cette plaque-
Photographies: Jean-François LOBREAU
Bénéjacq
Une plaque qui se trouvait sur le Chemin d’Intérêt Commun N°12 allant de Assat à Montaut. Aujourd’hui à l’intersection des D12 / D36.
-Cliquez sur cette plaque-
Photographies: Denis CLAUDEL
Voici la plaque rechampie par Nicolas Jamois en juin 2018:
Barzun
Sur la D640, sortie du bourg, cette belle plaque sur ce qui était la D5 allant de Bordes d’Espoey à Pontacq.
-Cliquez sur cette plaque-
Photographies: Denis CLAUDEL
Bedous
Nous sommes sur la D834 à l’entrée du village. Nous étions donc à l’origine sur la Route Impériale 134, puis la Nationale portant le même numéro.
Une bien belle plaque en harmonie avec la maison.
-Cliquez sur cette plaque-
Photographies: Denis CLAUDEL
Etsaut
Toujours sur la Nationale 134 avant la déviation en 1998, rue d’En Bas, sortie du bourg, quartier Arrie.
-Cliquez sur cette plaque-
Photographies: Denis CLAUDEL
Voici toujours sur la Nationale 134 (à l’époque de la mise en place de la plaque il s’agissait de la Route Impériale 134) mais à l’autre extrémité du bourg, une seconde plaque.
Comporte en deuxième ligne la graphie ancienne du col du Somport et la distance par l’ancienne route d’Espagne (Voie romaine de Caesaraugusta-Saragosse- à Benearnum-Lescar- près Pau).
-Photographie et renseignements: Jacques BORDENAVE–
Gan
Deux plaques, la première sur la Nationale 134, intersection rue d’Ossau / avenue du Commandant Cazendres.
-Cliquez sur cette plaque, et pourquoi pas sur la plaque Michelin-
Nous voici sur la Nationale 134bis, cette voie partant d’ici, à Gan, pour rejoindre Eaux-Bonnes jusqu’en 1882, puis le Col du Pourtalet. Rue d’Ossau.
Photographies: Denis CLAUDEL
Bosdarros
Les Pindats sont un hameau de la commune de Bosdarros. Nous sommes sur la Départementale N°3 allant de Tarbes à Bayonne.
-Cliquez sur cette plaque fléchée orange-
Photographie de la plaque: Denis CLAUDEL
Oloron-Sainte-Marie
En 1858, Oloron et Ste-Marie-Legugnon fusionnent.
Cette plaque se situe sur l’ancienne commune de Ste Marie. Aujourd’hui rue Adoue, place de Rivoli, sur la Route Nationale 134.
-Cliquez sur cette plaque-
Cette fois c’est sur Oloron, rue Jeliote, que se situe cette plaque.
Une autre plaque sur la Départementale N°9, elle allait d’Oloron à Orthez. Rue Navarrot.
Photographies: Denis CLAUDEL
Pau
Avenue de la Résistance, intersection avec le Cours Camou, cette plaque était initialement sur la Route Impériale N° 134 devenue Nationale en 1870. Cette route allait de Roquefort au Col du Somport et l’Espagne. Une déviation fut mise en place (D834), la tracé initial à Pau sur lequel se situe cette plaque faisant aujourd’hui partie de la voirie communale.
-Avenue de la Résistance, la plaque à gauche-
Photographie: A. KRATZ
Barcus
Cette plaque qui était sur le Chemin de Grande Communication N°12, lequel allait sur une distance de 31 kms d’Oloron à Mauléon par Barcus (1879). Aujourd’hui sur la D24 sortie du bourg vers Oloron (non localisée).
Photographie: Jacques BORDENAVE
Mauléon-Licharre
C’est en 1841 que Mauléon fusionne avec Licharre.
Sur la Route départementale N°8 allant d’Oléron à Mauléon (1882) cette plaque, non localisée.
Photographie: Jacques BORDENAVE
Lons
Sur l’ancienne Route Nationale N°117 allant de Perpignan à Bayonne, cette belle plaque. Aujourd’hui Boulevard Charles de Gaulle (VC) il s’agissait du parcours initial avant son déclassement en 2006.
La plaquette NATLE recouvrant la mention IMP pour Impériale fut ajoutée après 1870. Dans ce département et sur les Routes Impériales les plaques indicatrices furent même mises en place dans les traverses et aux divers embranchements avant 1859.
Celle-ci fut restaurée par son propriétaire Philippe Urban, du travail de pro !
Photographie: Philippe URBAN (2020)
Ance
Nouvelle commune de Ance Féas
Cette plaque se situait sur la Route Départementale N°8 allant d’Oloron à Mauléon. Telle était la dénomination de la voie recouverte par la plaquette peinte, apposée à partir de 1933: N 618A (la Nationale 618A allait d’Aramitz à Oloron-Ste-Marie). Depuis 1973 nous sommes sur la D919. Ce type de plaques sur les routes départementales furent apposées vers 1860.
-Cliquez sur la plaque pour grand format 2500 X 1700-
Photographie: Jacques BORDENAVE
Orin
Il s’agissait de la Route Départementale N°3, laquelle fut remplacée par la Nationale 636 en 1933, année à partir de laquelle cette mention –Dép N°3– fut burinée. Rue St Martin en sortie de bourg.
-Cliquez sur cette plaque-
Photographies: Denis CLAUDEL
Il y avait une seconde plaque sur la même voie, la Départementale N°3 allant de Tarbes à Bayonne sur une distance de 120 kms en 1882. Elle se situait à l’autre bout du bourg, indiquant les communes importantes les plus proches sur cette route. C’était le schémas classique pour l’apposition des plaques sur les routes départementales à cette époque (vers 1860) dans ce département: en sortant du village on était renseigné par une plaque indiquant les communes rencontrées en poursuivant notre chemin.
La Départementale N°3 devînt en 1933 la Route Nationale N°636 allant de Tarbes à Bayonne. C’est au pochoir que cette nouvelle appellation fut inscrite en remplacement de la mention DEPle N°3 burinée. Aujourd’hui sur cette portion (de Geüs d’Oloron à Orin) nous sommes sur la D836.
-Cliquez sur la plaque pour format 2500-
-Cette plaque fut sauvée d’une destruction certaine il y a plusieurs décennies, aujourd’hui à l’abri.-
-Photographie: Jacques BORDENAVE–
Lasseube
Le chemin de Grande Communication N°12 sur lequel était installée cette plaque allait d’Oloron à Mauléon. En 1930 il devînt la D24 comme indiqué sur la plaquette recouvrant la mention initiale.
-Cliquez sur cette plaque pour grand format-
-Cette plaque fut sauvée d’une destruction certaine il y a plusieurs décennies, aujourd’hui à l’abri.
Photographie: Jacques BORDENAVE–
Artigueloutan
Cette plaque de la fonderie Bouilliant date d’environ 1850. En effet dans ce département les plaques aux embranchement furent mises en place avant 1859. La Nationale 117 sur laquelle elle était positionnée allait de Bayonne au Vernet, elle était dite à son ouverture en 1824 de Perpignan à Bayonne. Localement on l’appelait la route de Pau.
Compte tenu des distances énoncées elle pouvait être sur la 117 bien sûr, mais à hauteur de la gare. C’est d’ailleurs sur l’ancienne gare que l’on peut la trouver. En effet elle fut récupérée dans une brocante par la commune en 2005. Elle fait donc partie du patrimoine communal aujourd’hui.
-La plaque en 2005, elle était dans une brocante-
La petite plaquette NATle recouvre l’ancienne appellation de voie qui devait être IMP pour Impériale. Elle date d’après 1870 et fut sans doute fabriquée par la même fonderie que celle ayant fourni cette plaque, Bouilliant à Belleville.
-Cliquez donc sur cette plaque-
Photographies: Patrice FERRAND
En 2020 cette ancienne gare du Tramway de la commune fut décorée artistiquement par Sophie Canillac et Alice Wasson. Regarder ici le document sur le site du Département des Pyrénées-Atlantique.
Le décor réalisé sur cette ancienne gare de tramway d’Artigueloutan retrace la fonction primitive du lieu : sur les murs, les engrenages au sgraffito évoquent la révolution technique des transports ; sur les boiseries, peints à l’huile, apparaissent les passagers et animaux transportés sur la ligne Pau – Pontacq entre 1902 et 1931.
https://www.le64.fr/ancienne-gare-de-tramway
Saint-Jean-de-Luz
Au XIXème siècle il y avait peu de routes à St-Jean-de-Luz. La Nationale 10 était le point de départ du Chemin de Grande Communication N°22: de St-Jean-de-Luz à Bardos avec un prolongement vers Bidache jusqu’à Peyrehorade et un embranchement vers Ascain, cette route mesurait 48 kms. Ce mât bi-plaques (car il s’agit bien d’un ancien mât dont les plaques ont été démontées et fixées sur cette maison) est aujourd’hui au rond point formé par la rue Chauvin Dragon l’actuelle D810, ancienne Nationale 10.
-L’une des deux plaques est recouverte par la végétation-
Photographies: Bruno HERVÉ
Lescar
158 Boulevard de l’Europe (D817), en allant vers Artix la plaque à gauche juste avant le petit pont sur Le Laoü. Nous étions sur la Route Nationale 117, la plaque fut mise en place avant 1870, le rajout NAT pour Nationale caractéristique aux plaques dans ce département. La N117 allait de Parpignan à Bayonne.
Orthez
Cette plaque d’interdiction sur le Pont-Vieux témoigne du souci constant de proprété et d’hygiène des orthéziens. Elle date de la moitié du XIXème mais ces restrictions se sont prérennisées jusqu’au au début du XXème: voici un article du journal Le Franc-Parler (1) en date du 24 février 1925, on nous y parle du Pont Neuf lequel à trente ans d’écart avec le Pont Vieux, on y parle d’hygiène mais aussi de pénurie d’eau; on imagine bien que jeter des ordures dans la Baïse n’est pas du meilleur goût, mais quand la rivière est à sec elle devient un dépôt d’ordures.
Photographie: Michel DUVIGNAC
POUR ORTHEZ
Les ordures
Que voilà un titre mal sonnant et une vilaine chose. Et pourtant, comment les nommer ? Les Grecs avaient des images charmantes. Pour ne pas soulever les Trois Furies dont ils craignaient les représailles s’ils les désignaient par leur nom, ils avaient pris l’habitude de les appeler les « Euménides » ce qui signifie les bienveillantes Je pourrais peut-être utiliser la manière grecque et chercher pour les ordures un qualificatif du même goût. Mais notre langue n’est pas la langue grecque. Et puis dans ce siècle réaliste où, comme le désire le père Hugo, on appelle un cochon cochon, mieux vaut appeler les ordures… ordures.
D’ailleurs il ne sied guère à un Orthézien de se montrer pudibond en la matière, car on lui répondrait vite qu’à Orthez non seulement on ne cache pas les ordures mais qu’on semble plutôt vouloir les étaler, et que dans ces conditions il est mal venu à ne pas vouloir dire le nom d’une chose que dans sa ville on parait tant aimer.
Et que répondre à cela puisque c’est vrai… Oui, je sais, on peut dire que c’est charmant de voir ces deux braves cantonniers avec leur brouette jeter du haut du Pont-Neuf les trognons de chou et les feuilles en putréfaction. Cela vous a un air province très authentique et plein de charme. Sans doute encore on peut dire qu’en tombant dans la l’eau les détritus font, comme dans la chanson, « des ronds magnifiques ».
Mais ce n’est pas là un spectacle recommandé pour les estomacs faibles et pour tout d’re avec netteté cela n’est pas très propre. Au voyageur qui arrive à Orthez par le Pont-Neuf offrons un spectacle autre que celui d’un cantonnier répandant sur la chaussée en cherchant vainement à les verser dans le gave des résidus de tous ordres.
Nous y gagnerons en réputation. Un système d’égouts s’impose donc; l’hygiène l’exige et aussi le bon renom de notre ville.
Mais pour cela il nous faudrait de l’eau. Or quel devin puissant pourrait nous renseigner sur la date à laquelle l’eau nous sera dispensée ?
(1) Le Franc-Parler: journal républicain indépendant de l’arrondissement d’Orthez, paraissant le mardi : organe populaire, agricole, littéraire, commercial et d’annonces. Il existait également le Franc-Parler des amis de l’agriculteur.
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2 Commentaires
Gan:
On remarquera que sur la plaque de Cocher, Oloron est vers la gauche à 24 km et que sur la Michelin, Oloron est vers la droite à 25 km!
Où est l’erreur?
Oui j’avais remarqué également, ainsi que la flèche burinée sur la plaque identique celle-ci à celle de la Michelin.