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Le VAR MATIN édition du 30 décembre 2020 


 

Flassans-sur-Issole

 Voici les deux premières plaques de cocher dans le Var, elles se situent à Flassans et ont été photographiées par Boris Jacopin. Parfaitement réchampies. La première était donc sur la Départementale N°30, laquelle allait jusqu’en 1895 de Sillans à Pierrefeu. 

La Route Nationale 95 allait de Brignoles au Luc. Elle est, à partir de 1828, en double numérotation avec la Nationale 7

 


 

Saint-Zacharie

 Sur la Route départementale N°6 allant de Marseille (13) à Barjols (qui deviendra Chemin de Grande Communication N°106 en 1895) voici une plaque en l’état.

 

Photographie 2016: Boris JACOPIN


 

Le Luc

Sur le Chemin de Grande Communication N°33 allant dès son origine de Cabasse au Luc. Dans ce département elles furent mises en place sur la voirie secondaire à partir de 1868.

Photographie: Jean-François LOBREAU


 

Rians

De Tavernes à Rians, tel était le parcours emprunté par ce CGC N°32. Avenue du 19 août 1944 (D2561). 

Photographie: Jean-François LOBREAU

Avenue Gabriel Péri (D2003) il y avait une plaque initialement sur la Départementale N°3. Lors d’un ravalement de façade elle fut décrochée et réchampie. Voici deux photos, la première alors qu’elle était en place, à moins qu’elle n’ait été reposée depuis.

Photographie: Gilles LEBOUCQ

Photographie: Boris JACOPIN (2018)

C’est nuitamment que cette plaque fut photographiée. Elle se situe rue du Général de Gaulle et comme la précédente il s’agissait de la Route Départementale N°3. Cette dernière allait de St Maximin à Rians (1882) Cette année là justement était examiné le projet d’élargissement des virages du Caron et de St André. Ces travaux étaient justifiés par le considérable charroi entre Rians et la limite du département. Pas moins de neuf voitures publiques assuraient quotidiennement le transport jusqu’à la gare de Meyrargues. 

-Cliquez sur cette plaque-

Photographie de la plaque: Jean-Michel ANDRY


 

Tourves

Nous voici sur l’ancien tracé de la Nationale 7, aujourd’hui la D 205 (Rue Ambroise-Croizat). Une plaque en l’état.

-Cliquez sur cette plaque pour grand format-

Photographies: Jean-François LOBREAU

Billet du 17 septembre 2017

A l’occasion du traditionnel Bouchon de Tourves le 15 août dernier, Gérard DEGOUTTE a eu l’excellente idée de reprendre des photographies de la plaque directionnelle en fonte. Ce qui en outre permet de constater que cette plaque a été repeinte et donc préservée. 

-Cliquez sur la plaque (photo ci-dessus)-

Une autre photographie:

Et une plaque Michelin moderne en tole:

que voici en gros plan:

Si vous aimez les véhicules automobiles terrestres des années 60 voici un petit film de 10 minutes sur ce Bouchon réalisé par Templiers Vidéo Production:

 


 

Carnoules

La Route Départementale N°30 allait jusqu’en 1880 de Sillans à Pierrefeu. En 1895 elle fut classifiée GC 130 mais aujourd’hui sur cette portion et à partir de 1938 nous sommes sur la D13.

Ces deux plaques sont issues de la même fonderie, sans doute installées en même temps, l’une en l’état, l’autre rechampie.

Photographies: Rémi GRODZKI


 

Gonfaron

C’est à partir de 1863 que cette voie fut classifiée Chemin de Grande Communication N°7; elle partait de Flassans pour aboutir ici, à Gonfaron. Il faudra attendre la réforme de 1938 pour qu’elle soit classifié Route Départementale N°39.

Photographie: Rémi GRODZKI


 

La Farlède

En 1877 la commune de Solliès-Farlède est rebaptisée La Farlède. Cette première plaque est donc antérieure. 

Elle se situait sur la Nationale 97 mais cette portion fut déclassée en 2006, aujourd’hui D97.

La FARLEDE 2024.

 


Rechampie mais replacée derrière la même gouttière. ©Rapha Phaël

La seconde plaque indique la direction de la Gare de Solliès Farlède, une station mise en service en 1862. Cette plaque se situe à l’intersection de la rue de la République et de la rue de la Gare, à l’époque nous nous trouvions sur le CGC N° 105, aujourd’hui la D554.

Photographies: Rémi GRODZKI


 

La Valette-du-Var

Première indication: La Valette devient La Valette-du-Var en 1891. Cette plaque se situe Avenue Anatole France à l’intersection avec l’Allée Julie Agniel. Nous sommes sur la D246. 

Or il s’avère que cette plaque illustre sur le site   la page consacrée à la Nationale 97,cette dernière allant dès son origine de Toulon à Antibes. Le site Géoportail nous permet de juxtaposer des cartes de différentes époques, voilà ce que cela donne:

-Une carte contemporaine, la flèche indiquant l’emplacement de la plaque-

-Une carte de l’Etat Major de 1850-

Il est clair que cette plaque se trouvait effectivement sur la Route Impériale / Nationale 97 !

-Cliquez sur cette plaque (nouvel onglet pour GF) juste au-dessus de la plaque de rue: Avenue Anatole France-

Photographie de la plaque: Rémi GRODZKI


 

Ollioules

Deux plaques à Ollioules, possiblement sur l’ex-Route Nationale 8, l’une direction nord vers Ste Anne Devenos, l’autre au sud direction Toulon. 

-Photographies: Rémi GRODZKI


 

Mazaugues

Sur la D64, nous étions alors sur le Chemin d’Intérêt Commun N° 24 allant de Roquebrune à St Maximin, voici deux plaques directionnelles.

-Place de l’Eglise en face une plaque sur laquelle vous pouvez cliquer

 Une seconde plaque un peu plus loin, en l’état:

Photographies: Patrick SERRA


 

 

Fréjus

Route de Malpey, au col du Testanier, une borne mise en place par l’administration forestière de la Forêt Domaniale de l’Estérel. Nous sommes à l’intersection avec ce qui était la Route Nationale 7 (aujourd’hui DN7). 

Photographie: Jean-François LOBREAU

-Pour grand format (2500×1500) cliquez sur la photo ci-dessus et ouvrir dans une nouvelle fenêtre-

Photographies: Boris JACOPIN

Intersection D237 / DN7 (ancienne Nationale 7). Cette borne érigée par l’administration forestière se situait au départ de la Route du Mont Vinaigre (point culminant du Massif), aujourd’hui fermée. 

Stéphen Liégeard*, dans son ouvrage La Côte d’Azur, publié en 1887, a décrit cette route:

(…) la route du Mont Vinaigre découpe de ses lacets les versants boisés qui cachent Fréjus, tandis qu’à travers les marais desséchés de la plaine, le ruban de la Siagne capricieusement ondule entre les berges verdies de saules.

*Stéphen Liégeard: ancien préfet de la Côte d'Or, nommé à Nice, il est l'inventeur de l'expression "Côte d'Azur", par analogie avec
 son ancien département d'exercice.

Photographies: Jean-François LOBREAU

Sur la DN7, cette borne à l’entrée de la Route de la Princesse, un chemin qui  mène à la Maison Forestière de la Duchesse. Dans le Mois Littéraire et Pittoresque, publié en janvier 1904, Joseph Gubert nous dit:

De la maison forestière de la Duchesse on peut descendre à Cannes par la belle route des Trois Thermes, le col des Violettes et les bois qui entourent l’École de l’Esthérel. (…) 

Mais en continuant vers le Nord, on arrive à travers un bois très touffu et très vert, à l’Auberges des Adrets, centre des excursions dans l’Estérel et le Tanneron.

Découvrez la suite sur cette page:

Photographies: Jean-François LOBREAU


Patrick Rollet
Author: Patrick Rollet

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3 Commentaires

  • Répondre Stan 30 avril 2016 at 15 h 06 min

    rare effectivement , mais il y en a !!

  • Répondre Guy Bernard 16 novembre 2018 at 0 h 26 min

    C’est Stephen Liégeard, et non Stéphane Liégeard. Cet ancien préfet de la Côte d’Or, nommé à Nice, est l’inventeur de l’expression « Côte d’Azur », par analogie avec son ancien département d’exercice.

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